Deportaciones: Martelly recibe a misión de la OEA y pide intervención internacional
El presidente haitiano, Michel Martelly, reiteró ayer, con motivo de su reunión con una delegación de la Organización de Estados Americanos (OEA), el compromiso de su gobierno en buscar una “solución pacífica” a la crisis migratoria que mantiene con República Dominicana.
Al igual que lo hiciera el canciller haitiano, Lener Renauld, la semana pasada ante el Consejo Permanente de la OEA, Martelly pidió ayer a la comunidad internacional que intervenga en esta crisis.
En su cuenta oficial de la red social Twitter, Martelly pidió ayer la “firme intervención de la comunidad internacional” para lograr que República Dominicana negocie las condiciones en que se llevarán a cabo las posibles repatriaciones.
Reiteró así mismo sus “preocupaciones” expresadas el 3 de julio en Barbados en la Cumbre de la Comunidad del Caribe (Caricom), donde solicitó una solución pacífica a la crisis entre ambos países.
“Haití preferiría mantenerse en la mesa de negociaciones con (República) Dominicana para resolver la crisis pacíficamente”, dijo.
Una delegación de la OEA, encabezada por su secretario de Asuntos Políticos, el mexicano Francisco Guerrero, llegó anteayer al país para tratar el problema migratorio con República Dominicana.
La delegación arribó tras concluir una visita de tres días a territorio dominicano que, según indicaron fuentes de la OEA a Efe, fue “edificante, positiva y constructiva”.
Antes del encuentro con Martelly, la misión se reunió en la base de la Misión de la ONU para la Estabilización de Haití (Minustah) en el país con el equipo de trabajo de Naciones Unidas.
También visitó el puesto fronterizo de Anse-à-Pitres, entre la República Dominicana y Haití y el mercado binacional de la provincia Pedernales.
Haïti-R.D : Une mission de l’OEA enquête sur la question des déportations massives d’Haïtiens
Une mission de l’Organisation des États américains (Oea) séjourne en Haïti afin d’enquêter sur les conditions dans lesquelles sont effectuées les déportations massives de migrants haïtiens par la République dominicaine voisine.
Les 8 membres de cette mission, conduite par le secrétaire des affaires politiques de l’Oea, Francisco Guerrero, ont rencontré, dans l’après-midi du 13 juillet, au Palais présidentiel, le chef de l’État Michel Martelly et les membres du gouvernement, a confirmé à AlterPresse, Lener Renauld, ministre ad intérim haïtien des affaires étrangères.
Joint au téléphone le ministre indique que le gouvernement a communiqué à la mission des documents relatifs à la vague de déportations enregistrée au cours des deux dernières semaines.
« Certainement des données chiffrées ont été remises aux membres de la mission (…) », affirme à AlterPresse, le ministre Renauld, ainsi qu’un cahier de charge.
Cette mission de l’Oea est arrivée le 12 juillet en Haïti, après un séjour en République dominicaine. Elle a été demandée par le secrétaire général de l’organisation, Luis Léonardo Almagro Lemes.
Les délégués de l’Oea, qui doivent quitter Haïti ce 14 juillet, ont précédemment échangé avec les organismes de défense des droits humains haïtiens, le dimanche 12 juillet.
Des représentants de 7 institutions ont participé à cette rencontre.
Le Groupe d’appui aux réfugiés et rapatriés (Garr), le Collectif 4 décembre, la Commission épiscopale Justice et paix (Ce-Jilap), le Forum économique ont été invités à s’asseoir avec les membres de la délégation de l’Oea.
Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) et la Fondation Zile, ont également pris part aux échanges.
Jean Robert Arguant, coordonnateur du Collectif 4 décembre, affirme à AlterPresse que les interlocuteurs haïtiens de la mission lui ont fourni des données sur l’actuelle situation migratoire qui risque de déboucher sur une crise humanitaire.
De son coté, Edwin Paraison, ancien ministre des Haitiens vivant à l’étranger et directeur exécutif de la Fondation Zile, souligne à AlterPresse que les diverses organisations ont également communiqué leurs « préoccupations » aux membres de la mission.
Paraison explique que les Haïtiens qui arrivent massivement à la frontière prennent la fuite à cause de la pression des militaires dominicains, de certains civils armés et d’une campagne médiatique de dénigrement, relative à la présence haïtienne sur le territoire dominicain.
Les membres de la mission doivent visiter à Anse-à-Pitres, un site où sont reçus des Haïtiens rapatriés, qui vivent dans de mauvaises conditions.
La mission de l’Oea a séjourné les 10 et 11 juillet en République dominicaine, où elle a rencontré les autorités gouvernementales, les organisations de la société civile et des entrepreneurs dominicains.