Haití: comenzaron las audiencias para los candidatos que fueron rechazados por el Consejo Electoral

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Haïti–Conjoncture : Quand les élections éclipsent les autres problèmes

Toute l’attention des organisations et des citoyens est surtout tournée vers l’organisation des prochaines élections, minimisant les autres préoccupations.

Temps de recours

Les candidats à la présidence et les citoyens recourent au Bureau du contentieux électoral nationaul (Bcen) pour casser certaines décisions du Bureau de contentieux électoral départemental (Bced) de l’Ouest.

Les audiences au niveau du Bcen devront commencer à partir du mardi 9 juin 2015.

Parmi les candidats, qui se sont pourvus au Bcen, figure l’ancien premier ministre Laurent Salvador Lamothe (16 mai 2012 – 14 décembre 2014), qui n’a pas eu de décharge de sa gestion, comme le requierent la Constitution et le décret électoral.

L’acceptation, au Bced de l’Ouest, des dossiers d’autres anciens ministres, qui, eux non plus, n’ont pas eu de décharge, semble constituer une source d’espoir pour Laurent Lamothe, qui souhaite que « tous les anciens ministres soient retenus ».

11 recours ont été portés par-devant le Bcen.

Par ailleurs, le Conseil électoral provisoire (Cep) a décidé de prolonger la période d’inscription des candidates et candidats aux élections municipales et locales.

Celles-ci, qui devraient prendre fin dans la nuit du 7 au 8 juin 2015, sont désormais prolongées au jeudi 11 juin 2015, avant minuit.

Ils sont plus de 11 mille candidates et candidats à avoir déjà soumis leurs dossiers à ce niveau.

Tension à l’approche des élections

Plusieurs quartiers de la capitale haïtienne ont été le théâtre d’agitations, au cours de la semaine écoulée.

Dans l’aire de Fontamara, de Martissant (périphérie sud de la capitale), au centre-ville de Port-au-Prince, dans la zone de Sans-fil et à Delmas (périphérie nord-est), des restes de pneus usagés enflammés ont été remarqués les jeudi 4 et vendredi 5 juin 2015.

Des coups de feu ont également été entendus en divers quartiers, dans la zone métropolitaine de la capitale.

Depuis la fin du mois de mai 2015, des individus avaient commencé par créer une situation de panique dans la zone de Delmas, en plaçant des pneus usagés enflammés sur la chaussée, en vue de réclamer décharge pour l’ancien maire de la commune, Wilson Jeudi, candidat à sa succession.

Hausse de la valeur du dollar américain : quelles répercussions ?

Pour acheter un dollar américain, il faut au moins 50.00 gourdes (monnaie haïtienne) aujourd’hui (1 euro = 60.00 gourdes aujourd’hui).

Des citoyennes et citoyens se plaignent du fait que les banques commencent à placer des restrictions sur l’achat du dollar américain.

Certains rapportent qu’il ne leur est pas permis d’acheter plus de 100.00 dollars par jour dans certaines banques commerciales.

Une autre conséquence de la valorisation du dollar américain, sur le marché national, est l’augmentation des prix des produits de première nécessité en différents marchés publics.

Une réalité qui ne fait pas l’objet d’une grande attention, comme la question des élections, dans les médias.

Jusqu’à présent, les autorités n’ont annoncé aucune mesure pour aider la population à traverser cette nouvelle période.

Et arrive le temps des pluies et des cyclones

Comme chaque année, le 1er juin marque le début de la période des cyclones dans la région des Caraïbes.

Le gouvernement d’Evans Paul annonce une disponibilité de 10 millions de gourdes pour financer le plan de contingence nationale.

Plus de 2,000 brigadiers, volontaires de la société civile, devraient être formés pour faire face à toute éventualité.

Un système de radio-communication moderne devrait également être mis à contribution dans 4 des 10 départements, soit l’Ouest, le Nord, l’Artibonite et la Grande Anse (une partie du Sud-Ouest).

Les responsables sanitaires invitent la population à faire preuve de vigilance face à l’épidémie du choléra, qui continue d’enlever des vies.

Perspective de déportation d’immigrants haïtiens de la République Dominicaine

Le chancelier dominicain Andrés Navarro a rencontré son homologue haïtien Lener Renauld, le samedi 6 juin 2015 en Haïti.

Aucun moratoire n’est envisagé sur la question de la déportation des Haïtiens, vivant sans papiers en République Dominicaine.

Les autorités dominicaines entendent suivre, à la lettre, les planifications faites, suivant le Plan national de régularisation des étrangers (Pnre).

Plus de 239 mille personnes étrangères sont déjà inscrites dans le Pnre, suivant Andrés Navarro.

Or, seuls 52 mille immigrants travailleurs haïtiens en République Dominicaine ont pu recevoir des papiers, à partir du Programme d’identification et de documentation des dimmigrants haïtiens (Pidih), mis en place par les autorités haïtiennes.

La majorité de celles et ceux, inscrits dans le Pnre, sont des Dominicains dénationalisés, considère le Garr.

Cette question de déportation devrait être débattue au Sommet de l’Union européenne (Ue) avec la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac), qui se déroule les mercredi 10 et jeudi 11 juin 2015 à Bruxelles.

Des organismes de la société des deux pays appellent les autorités haïtiennes à mettre en place les structures d’accueil, en vue de ne pas exposer les rapatriés à des situations de risque à leur arrivée à la frontière.

AlterPresse

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