Petrocaribe impulsa el desarrollo de una Zona Económica y rechaza agresión contra Siria

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Petrocaribe rejette toute agression contre la Syrie

Le 11e Conseil des Ministres de Petrocaribe a rejeté, ce samedi en Haïti, toute forme d’agression contre le peuple et le gouvernement syriens, au moment même où le pape François lançait un appel au monde entier pour conjurer la guerre, cette «défaite de l’humanité»..

Dans une résolution rendue publique ce 7 septembre 2013 à Pétion-ville, une commune de la grande agglomération de Port-au-Prince, capitale d’Haïti, le 11e Conseil des Ministres de Petrocaribe considère que toute attaque effectuée contre la Syrie est «une grave atteinte aux principes universels de respect de la souveraineté et de l’autodétermination des peuples et aux normes du droit international».

«Nous lançons un appel solennel à la communauté internationale pour résoudre les différends de façon pacifique et éviter la violence dans toutes ses dimensions contre l’intégrité territoriale des États et de leurs peuples», soulignent les représentants de 18 nations caribéennes et centraméricaines réunies en Haïti dans le cadre de l’Accord PetroCaribe.

Cette résolution de Petrocaribe survient à un moment où, en dépit de l’opposition croissante de l’opinion publique internationale à toute intervention militaire en Syrie et des fortes réserves exprimées en ce sens par leurs alliés, les États-Unis et la France continuaient de manifester leur volonté de déclencher des frappes aériennes contre la Syrie.

Soucieux d’éviter une intervention, le pape François a lancé samedi un appel au monde entier pour conjurer la guerre, «défaite de l’humanité», en Syrie, lors d’une grande veillée de prière sur la place Saint-Pierre, à l’issue d’une journée de jeûne à laquelle ont participé des fidèles de toutes confessions et des non croyants.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=22505

 

Consejo de ministros impulsa el desarrollo de una Zona Económica de Petrocaribe

Petrocaribe : Vers une Caraïbe moderne, solidaire et inclusive

Le 11e Conseil des ministres de PetroCaribe planche autour de la création prochaine d’une «Zone Économique Petrocaribe» (ZEP), un nouveau mécanisme de solidarité régionale « pour combattre l’exclusion qui frappe des millions de personnes dans notre région ».

Une réunion des groupes techniques de la Commission ad hoc sur la création de la Zone Économique Petrocaribe a précédé vendredi 6 septembre à Port-au-Prince, l’ouverture officielle des travaux du 11e Conseil des Ministres de Petrocaribe qui, les 6 et 7 Septembre, travaillera à l’élaboration d’une stratégie viable de coopération dans plusieurs domaines dont le transport maritime et aérien, les télécommunications, le tourisme, le commerce équitable et les échanges culturels.

« Nous sommes fiers d’être à la fois acteurs et témoins de la naissance de ce nouveau mécanisme de solidarité régionale, porteur de croissance économique et d’emploi afin de combattre l’exclusion qui frappe des millions de personnes dans notre région » a exprimé le Premier Ministre S.E.M. Laurent Salvador Lamothe en préambule à cette réunion.

La Zone Économique Petrocaribe sera un espace de production et d’échanges de biens et de services entre les pays de la région.

La décision de créer une zone économique dans la Caraïbe a été prise le 29 juin 2013 à Managua, Nicaragua au cours du VIIIe Sommet des chefs d’État et de Gouvernement des pays membres de PETROCARIBE. Les 18 pays intégrant l’initiative y avaient longuement délibéré autour des bases techniques et juridiques relatives à la création d’une Zone Économique Petrocaribe (ZEP) pour augmenter et diversifier le commerce interrégional, stimuler l’investissement et promouvoir le développement partagé.

L’initiative de la constitution de la ZEP revient au Vénézuéla qui l’avait présenté en mai dernier dans une perspective de dépassement du thème pétrolier et la progression vers un schéma complémentaire de développement de la grande Caraïbe. « Cette initiative est porteuse d’espoir et de retombées économiques et sociales pour les peuples de la région, notamment les couches les plus vulnérables » des pays de la région, avait alors déclaré le président Michel Joseph Martelly, pour saluer l’adoption d’une résolution des chefs d’Etat et de Gouvernement relative à la mise en place de la future Zone Economique PetroCaribe.

L’Accord PetroCaribe, souscrit par 13 pays caribéens le 29 juin 2005 à Puerto Ordaz, Venezuela, est une initiative de l’ex-président vénézuélien Hugo Chávez dont la finalité est de garantir aux pays de la Caraïbe et de l’Amérique Centrale un approvisionnement pétrolier à des conditions préférentielles. La République d’Haïti s’est jointe au groupe des treize signataires le 15 mai 2006.

Cet accord de coopération énergétique regroupe actuellement 18 pays de la région : Antigua & Barbuda, Bahamas, Belize, Cuba, La Dominique, Grenade, Guyane, Guatemala, Haïti, Jamaïque, Nicaragua, République Dominicaine, St Christophe & Nevis, Sainte Lucie, Saint Vicent et Grenadines, Honduras, Surinam y Venezuela. Le Honduras est devenu, en décembre 2007, le tout dernier pays membre – le dix-septième – ayant adhéré à ce programme.

Depuis les décisions prises au Nicaragua par les Présidents et Chefs d’Etat et de gouvernement de Petrocaribe au cours du mois de juin, les délégations de 18 nations qui composent l’accord multilatéral collaborent dans un esprit de fraternité et de coopération, un héritage des libérateurs Simon Bolivar et Alexandre Pétion.

« Oui, nous pouvons nous intégrer, oui nous pouvons nous unir d’une manière différente de celle des systèmes traditionnels d’intégration », a souligné Asdrubal Chavez, secrétaire général de Petrocaribe.

L’Accord Petrocaribe, depuis sa création en 2005, a fourni 232 millions de barils de pétrole et produit 365 mégawatts d’électricité, entre autres projets socio-productifs, bénéficiant à plus de 12 millions de personnes dans le Bassin de la Caraïbe.

Petrocaribe et Bureau de Monétisation

Le Bureau de Monétisation joue un rôle d’intermédiaire entre le fournisseur vénézuélien PDVSA Petroleo S.A. et les compagnies pétrolières locales. La mise en œuvre de l’Accord PetroCaribe a démarré avec la réception en octobre et novembre 2007 de deux (2) cargaisons d’asphalte totalisant environ 16,300 barils.

La mise en œuvre de PetroCaribe permet à l’Etat haïtien, à travers le Bureau de Monétisation – ci-devant Bureau de Gestion PL-480 – d’acquérir avec des facilités de paiement des produits pétroliers du Vénézuéla, principal fournisseur du marché local depuis plus de 20 ans, pour être revendus aux compagnies pétrolières locales, en vue de satisfaire la consommation interne du pays (14,000 barils par jour).

Dès le mois de février 2008, le Bureau de Monétisation a placé les commandes des produits pétroliers auprès du fournisseur PDVSA Petroleo S.A.. La nomination des volumes et du navire, la facturation et les recouvrements se font désormais à travers ce bureau.

Ces compagnies paient à l’Etat haïtien 100% de la valeur FOB des cargaisons. Selon les prix du baril affichés sur le marché international, le Gouvernement haïtien transfert 40% à 70% de cette valeur au fournisseur vénézuélien; la portion restante, soit 60% à 30%, devant être payée sur 25 ans avec 2 années de grâce et à un taux d’intérêt annuel de 1%.

Tous les cargos de produits pétroliers, notamment l’asphalte, le mazout, la gazoline 91 et 95, le diesel et le kérosène sont désormais reçus en Haïti dans le cadre de l’Accord PetroCaribe.

Source : http://www.bureaudegestion.gouv.ht/partenaire_bilateraux_petrocaribe.htm

Le Fonds Bolivarien de Solidarité avec Haïti

Le 26 mars 2012, le Ministre haïtien des Affaires Etrangères d’alors, M. Laurent Lamothe, et le Ministre des Relations Extérieures dominicain, M. Carlos Morales Troncoso, avaient signé un Protocole d’Accord instituant le Fonds Bolivarien de Solidarité avec Haïti qui permettra le financement de projets identifiés par les gouvernements haïtien et dominicain ou par le Comité de Direction du Fonds.

Le Fonds Bolivarien de Solidarité avec Haïti est domicilié à la Banque de Réserves (Banco de Reservas, équivalent dominicain de la Banque de la République d’Haiti – BRH) est administré par les Chanceliers haïtien et dominicain et alimenté par le dépôt des montants qui correspondent au paiement du service de la dette de la République Dominicaine pour les importations du pétrole et ses dérivés dans le cadre de l’Accord Pétrocaribe. Les deux pays se sont accordés pour porter le capital du Fonds à un montant maximum de 500 millions de dollars américains.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=22502

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