Canciller renuncia para postularse como candidato presidencial

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El canciller de Haití, Pierre Duly Brutus, confirmó este domingo la renuncia a su cargo para postularse oficialmente a las elecciones presidenciales que se llevarán a cabo en el país caribeño.

La dimisión fue confirmada durante una reunión con el ministro de exteriores de Dominicana Andrés Navarro, a quien el haitiano manifestó sus aspiraciones presidenciales.

«El canciller Brutus nos ha comunicado que tomó la decisión de presentar su renuncia ante el gobierno de Martelly, para aspirar a ocupar la Presidencia de Haití, y aseguró que, de ganar la contienda de su país, una de sus prioridades será impulsar las relaciones bilaterales con la República Dominicana», indicó un comunicado de la Cancillería dominicana.

En el texto también se destaca «optimismo ante el rumbo de las relaciones entre ambos países, ya que hay autoridades con capacidad y coraje para decidir y entender la realidad de ambos pueblos».

Navarro manifestó la satisfacción del Gobierno dominicano ante las medidas dispuestas por su homólogo para dotar a los ciudadanos haitianos residentes en su país, de los documentos necesarios a fin de completar «el proceso para regularizar su estatus migratorio, a través de las oficinas que abrirán en Santiago, Higuey y Barahona».

La Cancillería dominicana «concluyó el proceso de análisis de la frontera y en unos meses tendrá presencia permanente para mantener comunicación directa con el resto de las instituciones que actúan en la gestión fronteriza, lo que facilitará la búsqueda de soluciones inmediatas a situaciones que se originen en el paso fronterizo».

Telesur

Haïti-Droits humains : Le Garr préoccupé par la démission de Duly Brutus

a plateforme Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) manifeste son inquiétude par rapport à « d’éventuels ralentissements », qui pourraient intervenir dans le cadre des échanges avec la République Dominicaine, à un moment critique des relations entre les deux pays, suite à la démission du titulaire, Duly Brutus, du Ministère des affaires étrangères et des cultes (Maec).

La plateforme Garr dit exhorter les autorités haïtiennes à définir une politique étrangère claire et transparente, qui protège ses ressortissants, afin d’éviter toutes entraves dans la continuité des actions diplomatiques du pays, à la suite de tout éventuel départ, affectant la chancellerie haïtienne.

Le chancelier haïtien, Duly Brutus, déclare s’être démis de ses fonctions afin de se porter candidat à la présidentielle du 25 octobre 2015.

Entre-temps, malgré sa démission, il a accompagné le président Michel Martelly dans des rencontres diplomatiques en Jamaïque (8 et 9 avril 2015) et au Panama (à l’occasion du VIIe Sommet des Amériques, qui se tient, à partir du vendredi 10 avril 2015, en présence de Cuba, pour la première fois depuis son expulsion en janvier 1962 de l’Organisation des Etats américains / Oea).

D’aucuns se demandent jusqu’à quand Brutus continuera à « expédier les affaires courantes » au Maec, malgré sa démission pour pouvoir participer au prochain scrutin présidentiel en Haïti.

Après une suspension d’environ une année, les discussions binationales, entre les autorités d’Haïti et de la République Dominicaine, avaient repris le 27 mars 2015, à Santo Domingo, en territoire dominicain.

« Depuis la reprise du dialogue haïtiano-dominicain, des promesses n’ont pas cessé de se produire, par les autorités des deux pays, en vue de soulager le sort des ressortissantes et ressortissants haïtiens en territoire dominicain. Personne ne sait à quand leur ultime réalisation », signale la plateforme Garr.

Cette démarche, engagée par les deux Etats, en vue de rechercher la paix sur l’Île, était qualifiée de « prometteuse » par la plateforme Garr.

« Il est nécessaire que les autorités haïtiennes fassent montre d’une volonté manifeste pour assurer, dans la transparence, un suivi réel du dossier des migrantes et migrants haïtiens vivant en République Dominicaine », rappelle la plateforme Garr.

Des dossiers brûlants, relatifs aux Programmes d’identification et de documentation des immigrants haïtiens (Pidih) et du Plan national de régularisation des étrangers en République Dominicaine (Pnre), devraient être suivis par la chancellerie haïtienne.

La question d’enregistrement des migrantes et migrants haïtiens devrait aussi préoccuper les autorités haïtiennes, malgré le contexte pré-électoral de 2015.

Des engagements binationaux, à propos des violations répétées des droits des migrantes et migrants, doivent également être mis au premier plan par la Commission mixte bilatérale haïtiano-dominicaine.

Les rapatriements d’Haïtiennes et d’Haïtiens continuent au quotidien, en différents points frontaliers entre les deux pays partageant l’île d’Haïti, en dehors du respect du Protocole d’accord paraphé, en décembre 1999 (sous l’administration de René Garcia Préval et de Jacques Edouard Alexis), par les gouvernements haïtien et dominicain.

Pour les trois premiers mois de l’année 2015, 1,693 personnes – dont 131 enfants et 62 femmes – ont été rapatriées à la frontière de Belladère/Elias Piña, selon un décompte de la pleteforme Garr.

AlterPresse

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