Tensión entre Dominicana y Haití: acuerdan nueva reunión y hoy reabren consulados

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El retorno a Puerto Príncipe ayer del embajador de República Dominicana en Haití, y la reapertura hoy de los consulados en ese país, tras recientes tensiones binacionales, trae un alivio a la diáspora criolla que trabaja allí, y a casi 5 mil residentes, según estimaciones de la asociación que los representa.

“De una u otra forma, ya los dominicanos que aquí residimos tenemos un poquito más de seguridad y tranquilidad. Con esa medida bajan las tensiones, sigue la comunicación y el intercambio interno entre haitianos y dominicanos aquí en Puerto Príncipe”, dijo ayer a DL, vía telefónica, Miguel Martínez, presidente de la Asociación de Dominicanos Residentes en Haití (ADDREH).

Según informó, algunos dominicanos en Haití fueron amenazados durante estos tres meses de tensiones, que incluyeron agresiones a consulados y marchas de haitianos para protestar por el alegado racismo y xenofobia hacia sus compatriotas en suelo dominicano.

“Hubo mucha tensión, muchas amenazas, los bajaban de los vehículos, los amenazaban, y hubo muchísimas falsas noticias (…) Si nos ponemos a contar, son casi 19 muertos que ‘radio bemba’ ejecutó, sin embargo cada vez que se comunicaban conmigo, pude desactivar todo ese tipo de desorden”, dijo Martínez.

En Haití vive una comunidad dominicana que se dedica mayormente a actividades comerciales y de construcción. Desde finales de febrero, el embajador que los representa estuvo llamado a consultas por la Cancillería, junto al cónsul general en Puerto Príncipe, tras la agresión que fue objeto el consulado de RD en la capital haitiana, que incluyó la quema de la bandera nacional.

Los haitianos también protestaron por la muerte -que aún se investiga- de un haitiano que fue encontrado colgado en un árbol en un parque en Santiago.

Ayer, el embajador dominicano Rubén Silié retornó a sus funciones, y para hoy, a las 9 de la mañana, está prevista la reapertura de los cinco consulados que fueron cerrados el 4 de marzo pasado, hasta que el gobierno haitiano diera garantías de seguridad a las misiones diplomáticas.

Tras el diálogo bilateral sostenido la semana pasada, el martes en Guatemala, y el viernes pasado en Jimaní, el canciller haitiano garantizó a su homólogo dominicano la protección del cuerpo diplomático.

“Las noticias buenas nunca circulan aquí”, se quejó Martínez. “Entonces uno tiene que estar llamando y diciendo, y la comunidad se mantiene en contacto”.

Liberación de dominicano

La diáspora también celebra la libertad de un compatriota que estuvo casi dos años preso en Haití, acusado de seducir a una menor de edad. “Estaba acusado falsamente”, aseguró Martínez. “Fue descargado”.

Diario Libre

Haïti-RD : Des pourparlers se poursuivront le 27 mars prochain

Le vendredi 27 mars est la date retenue pour une rencontre binationale entre Haïti et la République Dominicaine, au terme des discussions entre le chancelier haïtien Duly Brutus et son homologue dominicain Andres Navarro le vendredi 13 mars écoulé à Jimani, ville domincaine limitrophe de la frontière haïtienne.

Les deux hommes se sont rencontrés pour la seconde fois en une semaine et ont abordé plusieurs thèmes liés aux relations entre les deux pays partageant l’ile d’Haïti.

Au terme de cette rencontre, le chancelier haïtien, Duly Brutus, a affirmé qu’il est souhaitable que les responsables politiques se rencontrent au plus vite pour approuver les décisions qui ont été prises par la commission mixte haitiano-dominicaine.

Les autorités dominicaines ont promis de contribuer au renforcement du programme d’identification des migrants haïtiens en terre voisine, en facilitant l’installation de nouveaux bureaux pour que le gouvernement haïtien puisse remettre les documents aux citoyens haïtiens.

Le chancelier dominicain a confirmé que l’ambassade et les consulats dominicains en Haïti rouvriront leurs portes cette semaine.

Les deux délégations se sont même entendues sur la nécessité de maintenir un climat de paix entre les deux peuples. Elles se sont engagées à lancer une campagne de promotion en Haïti et en République dominicaine de convivialité entre les deux peuples.

Et toujours des rapatriements dans des conditions alarmantes

Les rapatriements se poursuivent au niveau des points frontaliers dans des conditions de plus en plus alarmantes. Des mères sont parfois séparées de leurs enfants.

Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (Garr) continue de mettre en garde le gouvernement haïtien contre toute gestion complaisante des relations haïtiano-dominicaines sans prendre en compte les vrais problèmes, comme les violations des droits des migrants et migrantes haïtiens en République dominicaine, le non-respect du Protocole d’accord sur les mécanismes de rapatriements et l’absence d’accord bilatéral relatif à la gestion frontalière, qui sont une pomme de discorde entre les deux pays partageant l’île.

En conséquence, le Garr recommande « vivement » au gouvernement haïtien « d’exiger des autorités dominicaines une enquête non partisane pour identifier et punir les auteurs, co-auteurs et complices des crimes commis à l’encontre des migrants-es haïtiens vivant en territoire dominicain ; et d’exiger des autorités dominicaines la réalisation de campagnes de sensibilisation sur le respect des droits des migrants-es haïtiens ».

Ces dernières semaines, plusieurs assassinats de migrants haitiens en République dominicaine, notamment à Santiago, ou le corps d’un jeune homme a été retrouvé pendu sur une place publique. La police dominicaine a assuré que des enquêtes étaient en cours.

En outre, le Garr recommande de procéder à une évaluation rapide du programme de Documentation aux immigrants Haïtiens (Pidih) en République Dominicaine afin de corriger les faiblesses soulevées par les ayants droits et les organisations travaillant avec les migrants.

Cette plateforme souhaite aussi qu’une réorientation et une prorogation du Plan national de régularisation des étrangers en situation irrégulière, en République Dominicaine (Pnre), au bénéfice des migrants haïtiens soient négociées.

Elle attend que soit élaborée une politique migratoire axée sur une approche de droits humains et de développement.

Il faut de plus mettre en œuvre des politiques publiques de création d’emploi et de relance agricole tout en encadrant toutes les actions favorables à la production nationale, souligne le Garr.

Alter Presse

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