La Policía reprime manifestación en reclamo por el precio del combustible
La Policía lanzó gases lacrimógenos y disparó balas de goma contra cientos de manifestantes durante violentos enfrentamientos que tuvieron lugar en Puerto Príncipe este jueves, en los que fueron heridos seis estudiantes.
Se trata de la segunda protesta esta semana en la capital haitiana en demanda de una rebaja del precio del combustible, en un país empobrecido que además está inmerso en la incertidumbre política.
Haití anunció recientemente una reducción de 30 centavos en el precio del galón de nafta (3,8 litros), que se vende a USD 4, pero los manifestantes dicen que esta rebaja es insuficiente dada la caída del precio del petróleo en el mercado internacional.
Esto llevó a integrantes de organizaciones políticas y estudiantes a protestar en varios campus universitarios. En el centro de Puerto Príncipe, los manifestantes lanzaron piedras a los policías que se aproximaron a la Facultad de Derecho, situada a unos metros del palacio presidencial.
“La Policía nos disparó y hubo personas heridas. La Policía lanzó bombas de gas dentro de la escuela de leyes. Denunciamos el comportamiento policial que nos impidió ejercer nuestro derecho a manifestarnos”, dijo un estudiante.
Otros cientos de personas también marcharon por las calles de la capital, donde dos coches fueron incendiados y otros sufrieron daños.
En una protesta similar el lunes, tres personas resultaron heridas.
Haïti: la mobilisation anti-Martelly en baisse
Des actes de violence ont marqué, mercredi, la manifestation tenue par la table de concertation pour exiger une baisse considérable du prix des produits pétroliers à la pompe. Malgré ce mot d’ordre à la mode qui s’ajoute aux revendications portant sur le départ de Martelly, l’opposition peinait à réunir quelques centaines de personnes dans les rues de Port-au-Prince. Deux militants ont été arrêtés lors de la manifestation.
Deux opérations sont en cours d’exécution pour perturber l’Administration Martelly/Paul. Il s’agit de l’opération « POTE BOURE, PLEN LARI A » qui consiste en des manifestations répétitives contre l’Exécutif et de l’opération « BAY LARI-A BLANCH ». Cette dernière permettra à l’opposition de s’essayer à une autre arme de combat : la grève nationale.
L’opération « POTE BOURE, PLEN LARI A » se poursuit. Les protestataires regagneront les rues, les 5 et 7 février 2015.
Deux journées de grève sont aussi prévues, les 9 et 10 février, annonce le responsable du Mouvement national de l’opposition populaire (MONOP), André Fadot, pour exiger non seulement le départ du président de la République, Michel Martelly, mais aussi une réduction de 100 gourdes sur le prix du gallon de l’essence.
Notons que le ministère de Justice et de la sécurité publique avait récemment promis, dans une note, de garantir la jouissance de tous les droits y compris ceux de manifester et de vaquer librement à ses activités sans être inquiété.
