Unas 20 organizaciones políticas y de DDHH exigen el llamado a elecciones
Haïti-Démocratie : Plusieurs organisations de droits humains exigent des élections dans le plus bref délai
Près d’une vingtaine d’organisations de défense et de promotion des droits humains et la Cellule de réflexion et d’action nationale (Cran), exigent des élections dans le plus bref délai, apprend AlterPresse.
Les organismes de promotion et de défense des droits humains veulent rester vigilants, tout en dénonçant tout comportement qualifié d’« anti-démocratique », selon ce qu’affirme une note de la Plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (Pohdh).
Le dysfonctionnement du parlement, « situation très préoccupante, voulue par le président de la République, Joseph Michel Martelly, exige que la société civile, notamment les organismes de droits humains (…) deviennent de plus en plus vigilants et se renforcent davantage dans leur travail de promotion et de défense des droits humains et des principes démocratiques », ajoute la Pohdh.
En conséquence, les organisations des droits humains, signataires de cette note, exigent que « le nouveau gouvernement, dont la politique générale n’a pas été approuvée par le parlement, présente à la population son programme d’action ».
Les organisations mettent également l’accent sur le fait que le nouveau gouvernement doit prendre toutes les dispositions nécessaires à l’organisation d’élections libres, honnêtes, transparentes et démocratiques.
Un point de vue que partage la Cran, qui voit dans la composition de ce Cep, une lueur d’espoir.
« Mais beaucoup reste à faire. Parce que les élections doivent être libres et sans violence, honnêtes et sans fourberie, démocratiques et sans influences malsaines, surtout elles doivent être indépendantes et libres des démêlées étrangères dans les résultats », indique-t-elle.
La Cran ajoute que les élections législatives, locales et présidentielles « doivent se réaliser le plus vite possible sans précipitation ».
Cependant, une pluie de contestation ne cesse d’alourdir la situation au sein du Cep. Plusieurs secteurs sont en effet montés au créneau contre l’installation de leur soi-disant représentant au sein du Cep.
Le secteur voudou lié au secteur paysan dans le cadre du processus de désignation, a été le premier à tirer la sonnette d’alarme, au lendemain de l’installation du Cep, indiquant que Me Néhémie Joseph, de confession protestante, n’est pas son choix. Les vodouisants ont même menacé d’amener l’affaire devant la justice.
Le Conseil de l’Université d’État d’Haïti (Ueh) et la Solidarité des femmes haïtiennes (Sofa, créole Solidarite fanm ayisyèn), ont par la suite affirmé, ne pas reconnaitre les représentants de leur secteur respectif au sein du nouveau Cep.
Lucie Marie Carmelle Paul Austin est la représente du secteur universitaire au sein du nouveau Cep installé le 23 janvier 2015.
Le Conseil explique que le processus ayant abouti à ce choix est contraire aux règlements en vigueur.
La Sofa pour sa part affirme s’ « être retirée du processus » et dit ne pas « être concernée » par le choix fait par certaines organisations de défense des droits des femmes.
Yolette Mengual est l’actuelle représentante du secteur femme au nouveau Cep.
Malgré les contestations, plusieurs secteurs de la vie nationale et de la communauté internationale sont optimistes quant à la tenue cette année de ces élections.
Los sindicatos del transporte en Haití levantan la huelga
Los sindicatos haitianos de transportistas anunciaron ayer el levantamiento de la huelga general de dos días que habían convocado el pasado lunes, después de que el Gobierno aceptase una rebaja del precio de los combustibles.
El gobierno acordó con los representantes de los distintos sindicatos reducir los precios de la gasolina y el diesel, de US$4.57 y US$3.76 el galón (3.78 litros) a US$4.14 y a US$3.34. Por otro lado, el ejecutivo decidió que el precio de un galón de queroseno ahora sea de US$3.31, en comparación con los US$3.63 de antes. Está previsto que las nuevas medidas entren en vigor el viernes.
El primer ministro haitiano, Evans Paul, presidió las negociaciones que permitieron a las dos partes llegar a un acuerdo.
Las autoridades gubernamentales y los sindicatos organizaron una comisión conjunta para dar seguimiento a los compromisos.
Antes de las últimas negociaciones, el representante sindical de uno de los principales grupos de transportistas, Jacques Anderson Desroche, había exigido se redujera los precios en un 50 %, en consonancia con la bajada de precios del crudo en los mercados internacionales.
Sin embargo, el ministro de Finanzas y Economía, Wilson Laleau, dijo que el sistema financiero del Estado podría colapsar si el gobierno redujera los precios en una proporción tan significativa.