Haití: denuncian persecución política contra el expresidente Aristide
Des leaders politiques dénoncent une persécution politique contre Aristide
Plusieurs dirigeants politiques proches de Fanmi Lavalas ont dénoncé la mesure d’assignation à résidence à l’encontre de l’ex président Jean Bertrand Aristide.
Le sénateur Francky Exius, soutient qu’il s’agit de persécutions politiques. Il en veut pour preuve la convocation de Pacha Vorbe, dirigeant de Fanmi Lavalas, qui n’avait pas été accusé dans le rapport de la commission d’enquête de 2005.
De son coté le sénateur Jean-Baptiste Bien-aimé, croit que le juge Bellizaire a reçu un mandat de l’exécutif pour affaiblir Fanmi Lavalas au moyen de manœuvres maladroites avant la période électorale. » Ils tentent réduire au silence le leader de Fanmi Lavalas mais ils n’y parviendront pas», a-t-il indiqué annonçant que l’ex président Aristide supportera les candidats de sa formation politique.
Interrogé sur les nouvelles discussions avec le chef de l’Etat M. Bien Aimé a fait valoir que le G 6 est disposé à débattre autour de la crise préélectorale.
Les dirigeants des organisations populaires Force Patriotique pour le Respect e la constitution» (FOPARK) et l’Organisation Tèt Ansanm Nasyonal (OTAN) assimilent l’assignation à résidence comme une persécution politique. Le Coordonateur de FOPARK, Biron Odigé, annonce qu’une délégation de parlementaires et de militants politiques manifestera leur solidarité avec l’ex président Aristide en lui rendant visite.
D’autres leaders politiques de l’opposition et des responsables d’organisations de droits humains ont mis l’accent sur la nécessité que cette procédure se déroule dans la sérénité en dehors de toute influence politique.
Le coordonnateur général de l’organisation du peuple en lutte (OPL), Sauveur Pierre-Etienne, soutient que le gouvernement doit faire montre de prudence et ne pas donner l’impression que l’ex président Aristide soit victime de persécution. «Je suis à la fois contre l’impunité et contre toute instrumentalisation de la justice à des fins de persécution politique», a martelé M. Etienne.