Ban Ki-moon recomienda prorrogar un año más la presencia de la MINUSTAH en Haití
Ban Ki-moon, recommande au Conseil de sécurité de proroger encore d’un an le mandat de la MINUSTAH
Dans son rapport, le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, réaffirme son intention de continuer de consolider la présence de la MINUSTAH et recommande au Conseil de sécurité de proroger encore d’un an le mandat de la Mission, jusqu’au 15 octobre 2014.
M. Ban constate que, pendant la période considérée dans le rapport, qui va du 8 mars au 20 août 2013, « Haïti a fait de nets progrès dans l’établissement d’un Collège transitoire du Conseil électoral permanent et dans la mise en œuvre du programme des « 5 E » (emploi, éducation, environnement, énergie, état de droit) ».
Le rapport du Secrétaire général comporte également, en annexe, un bilan des avancées réalisées dans la mise en œuvre du plan de consolidation 2013-2016 de la MINUSTAH en vue d’atteindre les quatre indicateurs de stabilisation: renforcement des capacités de la Police nationale haïtienne; renforcement des capacités électorales en Haïti; état de droit et droits de l’homme; et progrès relatifs aux grandes questions de gouvernance.
Dans son premier exposé devant le Conseil de sécurité, Mme Honoré a notamment relevé que la situation sécuritaire était demeurée relativement calme dans le pays, avec un déclin des troubles civils et du nombre de crimes graves. En revanche, elle a signalé la naissance de manifestations plus politiquement motivées, liées aux revendications socioéconomiques et marquées par des messages antigouvernementaux, notamment en ce qui concerne l’impasse dans lequel se trouve le processus électoral.
Avec l’appui de la MINUSTAH, les performances de la Police nationale se sont nettement améliorées, a ajouté la Représentante spéciale, en précisant que le renforcement de cette Police constituait un critère essentiel de la stabilisation, d’autant plus que la MINUSTAH a commencé la consolidation de sa présence.
Au cours du débat qui a suivi, de nombreuses délégations ont observé que les progrès du processus démocratique en Haïti étaient susceptibles d’être entravés par l’instabilité politique et les conflits entre les branches du pouvoir.
Elles ont exprimé leur préoccupation face au report systématique des élections sénatoriales, municipales et locales à cause notamment des négociations prolongées entre les pouvoirs exécutif et législatif en vue de la création du Conseil électoral, ainsi que de l’adoption et de la promulgation de la loi électorale. Les délégations ont engagé les responsables politiques haïtiens à rechercher, dans un esprit constructif, un consensus politique minimal qui permette la tenue des élections le plus tôt possible, d’autant que d’autres élections doivent avoir lieu à la fin de 2014 pour le renouvellement d’un autre tiers des sièges de députés et de sénateurs.
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