Oposición vuelve a reclamar renuncia del presidente y elecciones anticipadas

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Haïti-Politique : Appel à une journée de mobilisation de l’opposition, 24 heures avant une convocation en justice

Les protagonistes de l’opposition politique entendent manifester, le mardi 10 juin 2014 dans les rues de Port-au-Prince, vingt-quatre heures avant une convocation, en justice, de 3 d’entre eux sous des reproches liés à des violences survenues dans des manifestations antérieures.

Les trois convoqués – Rony Timothée, Asad Volcy et Biron Odigé – appartiennent à des mouvances pro-lavalas.

Ces derniers sont accusés d’avoir été à la base de casse de pare-brises de véhicules et de jets de pierres lors des mobilisations.

Timothée a été libéré le mercredi 4 juin 2014, après avoir passé 19 jours en prison.

Les manifestants n’ont pas été en cause. Ce sont les agents de la Police nationale d’Haïti (Pnh) qui ont provoqué les violences lors des manifestations, souligne Turneb Delpé, porte parole du Mouvement patriotique de l’opposition démocratique (Mopod).

C’est « le Mopod, en collaboration avec des secteurs populaires », qui organise la journée de mobilisation du mardi 10 juin 2014.

L’opposition politique, qui a manifesté le jeudi 5 juin 2014, poursuit les mêmes objectifs : la démission de l’actuelle équipe au pouvoir, l’organisation d’élections générales anticipées et la libération des prisonniers politiques estimés à une quinzaine.

Le Mopod veut aussi exprimer sa « solidarité avec les victimes des démolitions au centre-ville de Port-au-Prince »,

Ce n’est autre que du « déchoucage », selon Delpé évoquant le non respect des lois dans le processus de démolition des maisons au centre-ville de Port-au-Prince.

Une autre organisation, le Mouvement démocratique et populaire (Modep), qui critique également les politiques de l’actuel gouvernement, en particulier à l’égard des ouvriers, appelle « à la prudence » dans le cadre de ces manifestations.

Le Modep appelle à la prudence

Guy Numa, porte-parole du Modep, estime que l’opposition doit « agir avec prudence » pour ne pas « reproduire la réalité de 2004 ».

« Il ne faut pas aboutir à une réalité, où c’est la communanuté internationale qui vient décider qui doit prendre la relève », exhorte-t-il.

Toutefois, le Modep se dit contre les pratiques de l’actuelle équipe gouvernementale.

Il souhaite la construction d’une « alternative » qui pose « les problèmes fondamentaux : la faim et l’exploitation des richesses du pays », entre autres.

http://www.alterpresse.org/spip.php?article16564#.U5bZoPl5Pvw

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