Haití: con apoyo del gobierno, productores buscan relanzar exportación de café
Pour la relance de la filière Café d’Haïti
Le ministère de l’Agriculture des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR), via l’Institut national du café d’Haïti (INCAH), organise, les 10 et 11 avril 2014 au Karibe, un atelier sur la filière café d’Haïti avec la participation de tous les acteurs qui interviennent dans cette filière, dont le Fonds multilatéral d’investissement (FOMIN) de la Banque interaméricaine de développement, l’Agence française de développement et Agronomes et vétérinaires sans frontières.
L’organisation de cet atelier de deux jours vise à « dégager des éléments de politique et de définir un plan de relance de la filière café pour les dix prochaines années et de définir un mécanisme concerté de coordination sectorielle de la mise en œuvre dudit plan ». Le MARNDR se dit, dans une note de presse, conscient de l’importance stratégique de cette filière en perte de vitesse depuis quelque temps dans le pays.
L’Institut national du café d’Haïti rappelle que depuis quelques années, la filière café d’Haïti a été affectée par des contraintes majeures. L’institut prend en exemple le niveau de rendement moyen à l’échelle nationale qui est relativement trop bas en raison notamment de l’utilisation de paquet technique non adapté, la présence inconsidérée de maladies et de ravageurs. L’INCAH croit aussi que la non définition d’une stratégie nationale de commercialisation du café, le manque de produits financiers pouvant booster le développement de la filière et des problèmes entravant la gouvernance sur toute la chaîne sont des handicaps pour la relance dans ce secteur.
En outre, l’INCAH indique que l’incidence de la maladie dénommée rouille a fortement alarmé les producteurs des principales régions caféières. Ce qui constitue, selon l’organisme, une grave menace pour le verger caféier haïtien, avec le constat de conséquences directes dont la baisse continue de la production caféière nationale. Ceci entraîne également une baisse significative, selon l’INCAH, des exportations sur les grands marchés mondiaux.
Malgré ce constat, l’Institut national du café d’Haïti étant optimiste voit de nombreuses opportunités qui se profilent à l’horizon. Il croit que l’accroissement de la population va conduire à une augmentation de la demande locale évaluée à 65% de la population. L’INCAH voit aussi que les perspectives sont favorables au niveau mondial en termes de croissance de la demande du café haïtien pour les prochaines années.
L’organisme croit que l’existence des réseaux associatifs et coopératifs structurés et en cours de professionnalisation ainsi que des entreprises dynamiques qui font montre d’un véritable savoir-faire et une maîtrise de la commercialisation du café torréfié, sont à capitaliser. Il reconnaît que la présence des institutions d’appui comme le « Catholic relief services » (CRS), Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF), l’Institut de consultation, d’évaluation et formation (ICEF), OXFAM, « Roots capital » … constituent un élément de renforcement de la filière.
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