A más de cuatro años del terremoto, aún hay más de 130 mil haitianos refugiados

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Haïti-Séisme : La population des camps réduite de 91% quatre ans après, selon Oim

Pas moins de 137,543 individus résident encore dans 243 sites, soit une réduction de 91% de la population vivant dans les camps de personnes déplacées, plus de quatre années après le séisme de janvier 2010 qui a fait officiellement plus de 200 mille morts.

Ce sont les chiffres publiés, cette semaine, par l’Organisation mondiale des migrations (Oim), qui les fait remonter au 31 mars 2014 et dont s’est procurée l’agence en ligne AlterPresse.

Entre janvier et mars 2014, 30 sites de personnes déplacées ont été fermés. Les subventions au loyer ont permis la fermeture de 27, correspondant à la relocalisation de 1,403 ménages déplacés, soit 4,797 individus.

La fermeture des 3 autres camps a été due au départ « spontané des 88 ménages (402 individus) les occupant. Aucun site n’a été fermé à cause d’évictions » durant la période considérée, soutient le rapport.

Delmas est la commune ayant le plus grand nombre de personnes encore sous les tentes, soit plus de 53 mille personnes, suivie de Port-au-Prince avec plus de 27 mille et Carrefour en troisième position avec près de 13 mille.

Ces trois communes comprennent 71% des ménages déplacés à cause du tremblement de terre du 12 janvier 2010.

Pour sa part, Port-au-Prince est la commune avec le nombre le plus élevé de sites de personnes déplacées avec 65 sites (représentant 27% des sites ouverts), suivie de Carrefour avec 52 sites (21% des sites ouverts) et Delmas avec 44 sites (18% des sites ouverts).

Ensemble, ces trois communes représentent 66% des sites toujours ouverts.

Bien que 30 sites aient fermé au cours de cette période, environ 78 sites (32.1% des sites ouverts) des 243 sites toujours ouverts ont enregistré une augmentation de leur population.

Ce phénomène, bien que toujours présent en chiffres négligeables, est récemment devenu plus apparent, selon les conclusions du rapport analysant les données de la période allant de janvier à mars 2014.

Les raisons, expliquant le déménagement des individus vers ces sites, sont leur incapacité à payer le loyer, le fait de retrouver leurs familles vivant dans les camps et enfin leur déménagement d’un site à un autre.

Sous l’égide du gouvernement haïtien et en collaboration avec l’Oim et d’autres partenaires, les programmes de retour ont permis la fermeture de 339 sites, depuis juin 2011, et la relocalisation d’environ 61,000 ménages déplacés, indique le rapport.

A date (avril 2014), 178 sites ont fermé à cause d’évictions, correspondant à 16,118 ménages expulsés, tandis que 247,385 ménages ont spontanément «décidé» de quitter les sites causant la fermeture de 795 sites, souligne Oim.

 

http://www.alterpresse.org/spip.php?article16264#.U0U9m6h5OSp

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