Pandillas cometen un nuevo ataque e incendian una iglesia

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Pandillas cometen un nuevo ataque e incendian una iglesia

De acuerdo con medios haitianos, todavía no se han divulgado los resultados; solo se sabe que existen víctimas entre la población y los delincuentes.

Una pandilla haitiana comenzó la segunda quincena de diciembre con un nuevo ataque, del cual aún se desconoce el número de víctimas mortales y heridos por disparos.
Este hecho ocurrió en Poste-Marchand, y antes de ser controlados por la Policía Nacional de Haití, incendiaron una iglesia.

De acuerdo con el periódico Le Nouvelliste, todavía no se han divulgado los resultados; solo se sabe que existen víctimas entre la población y los delincuentes.

El diario Le Facteur Haiti destacó la muerte de Kendy, conocido como «Jeff Mafia», conocido como el lugarteniente de Jimmy Chérisier, alias Barbecue.

En medio de esta situación de violencia, mensajes de solidaridad continúan arribando a la nación caribeña, después de días de sangre que causaron cerca de 300 fallecimientos en Cité Soleil en Puerto Príncipe y en Petite Riviere de l’Artibonite, situado a 180 kilómetros de la capital.

Mediante una declaración, el Gobierno peruano condenó los homicidios realizados por las bandas delictivas en Haití.

“Perú expresa su solidaridad con el pueblo y el gobierno haitiano y hace un llamado a poner fin a estos actos de barbarie para el bienestar y el desarrollo del pueblo haitiano”, destacó el diario digital Haití Libre en un texto publicado.

Telesur


Policía haitiana abate a mano derecha del principal líder de pandillas

La operación se llevó a cabo en el barrio de Fort National, en el sur de Puerto Príncipe, en medio de una creciente ola de violencia que ha asolado al país caribeño durante meses.

La Policía de Haití ha dado un paso significativo en su lucha contra la violencia pandillera al abatir este domingo a Kendy, alias «Jeff Mafia», considerado el segundo de la temida pandilla liderada por Jimmy Chérizier, conocido como Barbacue.

La operación se llevó a cabo en el barrio de Fort National, en el sur de Puerto Príncipe, en medio de una creciente ola de violencia que ha asolado al país caribeño durante meses.

El portavoz adjunto de la Policía Nacional de Haití, Lionel Lazarre, informó que «Jeff Mafia» fue abatido mientras se preparaba junto a otros miembros de su pandilla para lanzar una nueva ofensiva contra el distrito Delmas 19.

En el transcurso de esta operación varios pandilleros también perdieron la vida. Sin embargo, la respuesta policial no ha estado exenta de consecuencias; tras los enfrentamientos, se escucharon disparos automáticos en diversas áreas de la capital, incluyendo Nazon, Poste Marchand y Poupelard.

Se reportaron heridos cuando los pandilleros incendiaron casas y una iglesia, lo que provocó nuevos desplazamientos entre la población civil. Estos nuevos actos de vandalismo fueron una «represalia» de la pandilla contra las fuerzas del orden y la ciudadanía haitiana

La situación en Haití es crítica. Desde el asesinato del presidente Jovenel Moise en julio de 2021 por un grupo armado que irrumpió en su residencia oficial, el país ha estado sumido en el vacío de poder y la inestabilidad política crónica.

Ariel Henry asumió como primer ministro poco después del asesinato, pero su mandato estuvo marcado por críticas y desafíos constantes. En marzo de este año, Henry presentó su dimisión ante la creciente violencia que sacudía la nación.

En respuesta a esta crisis, se formó un Consejo Presidencial de Transición con el objetivo de pacificar el país y establecer un Consejo Electoral Provisional para organizar las primeras elecciones en más de diez años. Sin embargo, estos esfuerzos han sido obstaculizados por la persistente actividad criminal y la falta de control sobre las bandas armadas.

A pesar de contar con un contingente policial internacional encabezado por Kenia, los resultados han sido decepcionantes hasta ahora. La presencia internacional no ha logrado frenar eficazmente las acciones violentas de las pandillas que operan con impunidad en muchas áreas del país.

Telesur


Haïti-Sécurité : La police tente difficilement de contenir l’offensive des gangs de Viv Ansanm

Plusieurs présumés bandits ont été abattus, ces derniers jours, lors d’échanges de tirs avec les agents de l’ordre, informe le porte-parole adjoint de la Police nationale d’Haïti (Pnh) Lionel Lazarre, ce lundi 16 décembre 2024, durant une conférence de presse suivie par AlterPresse.

La Pnh travaille sur plusieurs fronts confirme Lionel Lazarre, qui fait état d’opérations menées à travers plusieurs quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans certains endroits du département de l’Artibonite, dans l’objectif de démanteler les foyers de gang.

Dans la nuit du 14 au 15 décembre, plusieurs bandits ont été touchés mortellement à Poste-Marchand (centre de la capitale), dont le dénommé Kendy, présenté comme le deuxième chef du gang dirigé par Barbecue.

La Pnh a aussi fait état de la mort à Delmas 40 b (périphérie nord-est) de deux personnes dans une voiture, une femme et un homme, Blaise Gasselet, qui serait affilié au gang de Kempès (Belair, centre de la capitale), membre de la coalition Viv ansanm.

Il faut signaler que lors d’une intervention policière lundi 16 décembre 2024 à Village Solidarité (à proximité de la route de l’aéroport international de Port-au-Prince), plusieurs bandits ont été tués, d’autres blessés, nombreux ont pris la fuite. Ces bandits qui tentaient d’incendier l’hôpital Bernard Mevs ont été repoussés.

Des affrontements ont eu lieu dans d’autres quartiers de la capitale, dont Carrefour Samida, Nazon, Solino, et Bas-Delmas.

Des opérations se sont également déroulées dans plusieurs communes périphériques de la zone métropolitaine, dont Tabarre et Croix-des-Bouquets, où les policiers ont livré des combats contre les gangs de 400 mawozo, Kraze baryè, Chen mechan et Jeff Canaan.

Sur le terrain, les engins lourds et les équipes spécialisées de la Police nationale sont d’attaque en vue d’apporter de meilleurs résultats, assure le porte-parole.

La Police nationale a également procédé à la saisie à Port-au-Prince de deux véhicules, une Toyota Hilux et un Jeep Wrangler, qu’utilisaient des malfrats, notamment pour assurer le transport de matériels volés.

Dans le département de l’Artibonite (Nord), les officiers sont à pied d’œuvre pour déloger les gangs. Le porte-parole a évoqué des avancées significatives, annonçant le décès de plusieurs bandits dans la localité de Palmiste, dont Dan Kanni, membre du gang de Savien.

À Liancourt, la circulation a été libérée. Le commerce informel a repris. Tandis que les forces de l’ordre renforcent leur dispositif de sécurité informe Lionel Lazarre.

La Pnh accroit dans la foulée sa présence à Carrefour Paye, Villa et l’Estère afin de sécuriser les vies et les biens de la population, en plus d’occuper le sous-commissariat de Pont-Sondé.

La police annonce par ailleurs l’arrestation jeudi du pasteur Dieuné Day en République dominicaine, pour son implication présumée dans un dossier de trafic d’armes et de munitions. Remis aux autorités haïtiennes à Belladères, Dieuné Day sera transféré sous peu à la direction centrale de la police judiciaire (Dcpj).

Le porte-parole adjoint de la Pnh sollicite une nouvelle fois la collaboration de la population dans la lutte contre les gangs.

Des habitants de plusieurs zones toujours la proie des bandits

Si la Police nationale confirme être active sur plusieurs fronts, des habitantes et habitants de plusieurs zones de la région métropolitaine de Port-au-Prince et de l’Artibonite continuent d’être la proie des bandits armés.

Les quartiers de Fort national, Avenue Poupelard, Poste Marchand, Delmas 19 et Delmas 30, ont été bouleversés par des rafales de tirs persistants d’armes automatiques durant tout le weekend écoulé et au cours de la journée de lundi 16 décembre 2024, selon des témoignages obtenus par l’agence en ligne AlterPresse.

Plusieurs personnes ont été victimes de balles perdues. Les bandits de Viv ansanm ont mis le feu à des bâtiments au niveau de l’avenue Poupelard.

La situation est pareille dans plusieurs zones de l’est de la capitale où les bandits poursuivent leur avancée funeste.

Des centaines de personnes continuent chaque jour de se déplacer, suite aux attaques répétées des gangs armés, notamment dans des quartiers du centre et de la périphérie de la capitale, comme Poste Marchand, Fort National, Christ Roi, Delmas 19, Delmas 30 et Pernier.

Nombreuses sont les personnes qui sont obligées de se réfugier dans des camps de fortunes, où elles sont dépourvues de tout, y compris du minimum alimentaire et hygiénique.

Alter Press

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