Haití | El Gobierno condenó la masacre de más de 180 personas en Puerto Príncipe

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Condenan masacre de más de 180 personas en Haití

El Gobierno de Haití condenó este lunes la masacre de más de 180 personas en el barrio de Cité Soleil, en Puerto Príncipe (capital), ordenada por Monel Félix, líder de la pandilla Micanor Altés.

«El Gobierno condena con absoluta indignación la atrocidad inhumana perpetrada en el muelle Jérémie, que costó la vida a aproximadamente 180 compatriotas indefensos, orquestada por el líder de la banda Micanor», expresó la oficina del primer ministro en un comunicado.

En esta jornada, el Alto Comisionado de la ONU para los Derechos Humanos, Volker Türk, cifró este lunes en al menos 184 las víctimas de la masacre.

Este fin de semana más de 180 personas fueron asesinadas, de ellas al menos 120 ancianos, a quienes se les responsabilizó de la enfermedad y muerte del hijo de Micanor Altés, debido a presuntos actos de «vudú» (religión de origen africano practicada en Haití).

Previamente Micanor Altés, en junio de 2012, había asesinado a una docena de mujeres responsabilizándolas de brujería.

El Alto Comisionado de la ONU para los Derechos Humanos, Volker Türk, cifró este lunes en al menos 184 las víctimas de la masacre.

La Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos (Acnudh) informó que cerca 5.000 han muerto a causa de la violencia de las pandillas en Haití en 2024.

La Organización No Gubernamental (ONG) haitiana Comité por la Paz y el Desarrollo (CPD), Fritznel Pierre, explicó que «sus esbirros persiguieron a los ancianos y adeptos del vudú en Wharf Jeremie (una zona del barrio de Cité Soleil) entre el viernes por la noche y el sábado, y los ejecutaron antes de quemar sus cadáveres».

teleSUR


La ONU acusa al líder de un grupo armado haitiano de matar a 184 residentes del barrio de Cité Soleil de Puerto Príncipe

El alto comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos acusó al líder de un poderoso grupo armado en Haití de matar a 184 personas en Cité Soleil, un barrio de la ciudad de Puerto Príncipe.

La mayoría de las víctimas, si no todas, eran personas de edad avanzada.

Según una organización haitiana de derechos humanos, el líder del grupo armado, que controla el área de Wharf Jeremie en Cité Soleil, ordenó la matanza tras acusar a las víctimas de haber enfermado a su hijo mediante rituales de vudú.

Democracy Now


Haïti-Criminalité : Le gouvernement promet d’anéantir le gang de Micanor Altès après l’assassinat de plus de 180 personnes en 2 jours

À travers la justice et l’État, le gouvernement d’Alix Didier Fils Aimé prévoit de mobiliser toutes ses forces pour traquer et anéantir le gang criminel de Micanor Altès, connu aussi sous le nom de Monel Félix (alias Wa Mikanò), qui a assassiné, le weekend écoulé, plus de 180 personnes dans le quartier de wharf Jérémie à Cité Soleil (non loin du bord de mer de Port-au-Prince), dans un tweet consulté par l’agence en ligne AlterPresse.

Le gouvernement déclare condamner « avec une indignation absolue l’atrocité inhumaine, perpétrée à Wharf Jérémie, qui a coûté la vie à environ 180 compatriotes sans défense, et orchestrée par le chef de gang Micanor Altès ».

« Une ligne rouge a été franchie. La justice frappera avec une rigueur exemplaire », promet le gouvernement, qui en profite pour présenter ses sympathies aux familles des victimes.

Ces assassinats portent à environ 5 mille le nombre des personnes victimes (tuées et blessées) depuis janvier 2024 en Haïti, souligne le haut-commissaire des Nations unies aux droits humains, l’Autrichien Volker Türk, en conférence de presse ce lundi 9 décembre 2024 à Genève (Suisse).

De son côté, le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) parle d’au moins 110 personnes, âgées de 60 ans et plus, tuées dans ce massacre, perpétré, les vendredi 6 et samedi 7 décembre 2024, par Micanor Altès.

Le chef de gang aurait accusé les personnes exécutées d’être responsables de la maladie de son enfant, qui serait due à la sorcellerie.

L’enfant serait mort le dimanche 8 décembre 2024.

« Micanor Altès n’est pas à son coup d’essai dans ses actes criminels envers les pratiquantes et pratiquants du vodou. En juin 2012, Il avait exécuté 12 vielles femmes et manbo, accusées à tort de sorcellerie », rappelle le regroupement Combite pour la paix et le développement (Cpd), dans une note d’alerte.

Le Cpd informe avoir identifié une vingtaine de victimes faisant parties de personnages du troisième âge qui vivent dans la zone depuis plus de 30 ans.
Plus d’une centaine de personnes auraient été massacrées, leur cadavre mutilé et brulé en pleine rue, selon des sources issues de la communauté de Warf Jérémie, ajoute-t-il.

La majeure partie des victimes sont particulièrement des femmes et hommes de plus de 60 ans repérés chez eux et sauvagement assassinés par le caïd de Warf Jérémie, précise le Cpd.

Ces exécutions ciblent aussi toutes personnes âgées et les pratiquants du vodou.

« Des notables connus pour leur engagement communautaire tels que : Ti Kepi, Spaguetti, Macky, Siyo, Bos Roro, Verdieu, Jacques, Henry et sa femme, Madame Colonel et Marcel Cangé, sont toutes et tous passé-e-s sous la rage excessive du chef de gang Micanor, qui règne en maitre et seigneur sur les habitantes et habitants de Warf Jérémie ».

Le chef de gang impose une interdiction de circuler et de quitter le quartier depuis le vendredi 6 décembre 2024, en vue de continuer à repérer les pratiquantes et pratiquants du vodou, et les personnes âgées pour perpétrer sa tuerie silencieuse, rapporte le regroupement Combite pour la paix et le développement.

AlterPresse

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