Organización de DDHH reporta al menos 70 muertos por enfrentamientos entre pandillas

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Unos 70 muertos en recientes enfrentamientos de pandillas en Haití

Unas 70 personas murieron durante los recientes enfrentamientos de pandillas en la capital de Haití, denunció la Red Nacional en Defensa de los Derechos Humanos y criticó la violencia que afecta hoy al país caribeño.

Embarazadas, niños y ancianos figuran entre las víctimas de los conflictos armados que estallaron el 28 de febrero entre las bandas lideradas por Kempes Sanon y Krache dife, esta última supuestamente formada por el exdirector general del Ministerio del Interior Fednel Monchery, aseguró la organización en un informe.

Krache dife pretendía reconquistar Bel Air, barrio en las inmediaciones del Palacio Nacional, y planeó un ataque armado en la zona que fue respondido por Kempes Sanon con ayuda de las bandas de Izo y Ti Lapli, explicó el coordinador de la Red Nacional, Pierre Esperánce.

El defensor de los derechos humanos precisó que tras los sucesos reina una frágil calma en la zona y la escalada de violencia disminuyó y criticó la actuación de la Policía que permaneció inactiva a pesar de las muertes.

Actualmente, más de la mitad de la capital está controlada por pandillas que extorsionan, secuestran y asesinan a ciudadanos comunes, funcionarios estatales, comerciantes y otros.

La situación obligó el cierre de varias escuelas y hospitales de la zona metropolitana de la capital, al tiempo que aumentaron los raptos con más de 150 registrados en lo que va de año.

Incluso el Ministerio de Justicia y Seguridad Pública emitió dos comunicados la semana pasada en los cuales recordó a la población que pueden defenderse si alguien irrumpe de forma violenta en sus viviendas, y amenazó con arrestar y limitar derechos a quienes extorsionen.

Prensa Latina


Guerre des gangs : Plus de 10,000 personnes ont fuit leur quartier

Les dernières vagues de violences enregistrées dans les quartiers de Delmas 24, Solino, Bel-Air et Delmas 2, ont provoqué le déplacement 3,647 personnes (1,064 ménages) qui ont trouvé refuge dans 6 sites et 27 communautés hôtes situés dans les quartiers de Fort National, Poste Marchand et Christ-Roi.

Même scénario dans les départements de l’Artibonite et du Centre, suite aux attaques armées plus de 8,000 personnes se sont déplacées entre septembre 2022 et fin évrier 2023.

Les sites d’hébergements ne sont pas non plus sécurisés et sont vulnérables aux intrusions. Par exemple dans le Camp Zamor l’un des sites abritant le plus grand nombre de personnes déplacées à PAP (6528 IDPs), un incendie provoqué par une balle perdue avait privé 371 familles d’abris provisoires, le 1 mars dernier.

L’OIM continue de secourir ces habitants en distribuant des kits alimentaires, d’hygiènes et des matelas à 1,236 personnes identifiées comme les plus vulnérable. Environ 400 autres bénéficiaires ont reçu de soins médicaux et ont été soutenues par des activités psychosociales

iciHaïti


103 policiers ont été assassinés par des bandits armés de 2021 à janvier 2023, selon le CARDH

103 policiers ont été assassinés par des bandits armés de 2021 à janvier 2023, a recensé le CARDH, qui appelle la Direction générale de la PNH à fixer les responsabilités par rapport notamment aux drames de Village de Dieu et de Liancourt.

L’organisation souligne que le drame du 12 mars 2021 n’a jamais été élucidé, il en est de même pour celui de Liancourt en janvier dernier, ce a contribué à affecter davantage l’institution policière. Le CARDH a aussi rappelé que le cadre du décès crapuleux des 6 policiers de Liancourt, un rapport de la Direction départementale de l’Artibonite a imputé la responsabilité à deux inspecteurs généraux et un commissaire divisionnaire.

En guise de rappel, l’organisme de droits humains a fait remarquer qu’à Village-de-Dieu, en 2021, les 5 policiers auraient été envoyés à la boucherie. Les renforts demandés pendant des heures n’ayant pas été envoyés, le gang 5 secondes dirigé par IZO les avait lâchement assassinés, leurs cadavres ont été humiliés, mutilés, profanés, brulés et tournés en boucle sur les réseaux sociaux.

D’autres ont été blessés par balle et les matériels de l’opération ont été saisis dont un char, un M60 et un M50 incluant une quantité importante de munitions.

Aucun rapport n’a été donné fourni et aucune sanction administrative et judiciaire n’a été non plus prise contre les membres du haut commandement de la police et d’autres personnes responsables du carnage, a condamné le CARDH. Il a aussi souligné que l’inspecteur général Carl-Henry Boucher, responsable de la Direction des renseignements généraux, placé en isolement le 15 mars 2021 après avoir été auditionné par l’Inspection générale, a été libéré après des déclarations du Premier ministre d’alors, Joseph Jouthe, le 31 mars 2021, reconnaissant qu’il y avait des erreurs tactiques et des rétentions d’informations lors de l’opération.

Le National

 

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