Haití | Comisión de la ONU ofrece ayuda al país tras brote de cólera

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ONU por apoyar respuesta de Haití ante emergencia de cólera

Según indicó en conferencia de prensa el vocero del titular de la Organización de Naciones Unidas (ONU), António Guterres, para la asistencia urge un acceso inmediato y sin restricciones sobre el terreno para facilitar la entrega de combustible con fines humanitarios.

De igual forma, Dujarric ratificó que el secretario general hizo un llamamiento a todas las partes interesadas para trabajar juntas y organizar una respuesta centrada en limitar la propagación de la enfermedad e informar sobre las medidas de protección.

La víspera la nación caribeña confirmó el primer caso de cólera y pidió a la población adoptar procederes de higiene para contener la enfermedad generalmente transmitida por el agua, que provoca diarrea y deshidratación severas.

Al menos ocho personas, entre ellas un niño, fallecieron como consecuencia de un brote detectado en Puerto Príncipe.

La transmisión de esa dolencia tiene lugar en un momento convulso para Haití, que vive una crisis económica, política y social tras el asesinato del presidente Jovenel Moïse (1968-2021) y la ampliación de las zonas de control de los grupos armados.

Decenas de miles de personas salen a las calles desde finales de agosto para denunciar la situación, y el reciente aumento de los precios de los combustibles decretado por el Gobierno agravó las protestas.

De acuerdo con Dujarric, en el actual contexto de agitación social es imperativo que los equipos tengan garantizado el acceso seguro a las zonas donde fueron confirmados o hay sospechas de casos, para ayudar a mitigar el riesgo de un brote significativo.

El suministro de combustible está bloqueado en el puerto desde mediados de septiembre, lo que perturba la vida cotidiana del pueblo haitiano y la capacidad de los colegas de la ONU y de la comunidad internacional para responder a la crisis, agregó el portavoz.

El país caribeño estaba sin reportar el padecimiento desde 2019, nueve años después de la introducción de una cepa por militares de la Misión de Naciones Unidas para la Estabilidad, que costó la vida de casi 10 mil personas y enfermó a más de 850 mil.

Más de una década después, organizaciones sociales, políticas y de derechos humanos reclaman indemnización para las víctimas.

Prensa Latina


Pétion-Ville, nouveau centre de la mobilisation contre l’augmentation des prix du carburant et pour le départ de Ariel Henry/ plusieurs blessés par balles

Réputée zone passive même dans les moments les plus difficiles, la commune de Pétion-Ville semble prendre désormais le relais dans le cadre de la lutte contre l’augmentation des prix du carburant et pour la démission du premier ministre Ariel Henry, le centre ville et Delmas étant en perte de vitesse. Ce lundi, des milliers de manifestants venus en grande partie des bidonvilles entourant le centre ville ont de nouveau manifesté dans les rues pour exiger le départ du premier ministre Ariel Henry. Plusieurs personnes en sont sorties blessées par balles.

Depuis plusieurs semaines les bidonvilles entourant la commune descendent au centre ville avec fracas demander des comptes au gouvernement en paralysant toutes les activités.
Il a fallu la montée jugée exagérée des prix des produits pétroliers pour que ces gens foulent le béton. Depuis deux semaines, ils sont des milliers à descendre dans les rues pour réclamer la démission du premier ministre Ariel Henry.

Ce lundi, une foule réunissant les gens des quartiers pauvres ( Jalouzi, Folipo, Bouk Champay, Nerette, Girardo ), des écoliers et des socio-professionnels ont gagné les rues une nouvelle fois. La marche pourtant pacifique allait être dispersée violemment par les forces de l’ordre en tirant à hauteur d’hommes. Bilan: au moins deux personnes en sont sorties grièvement blessées. En réaction, les manifestants en colère ont attaqué les policiers et les locaux de l’ancienne direction générale à coup de pierres et ont incendié un véhicule stationné dans le parking du bâtiment.

Après avoir affronté la police au centre ville de Pétion-Ville, les manifestants ont tenté de se rendre devant la résidence du premier ministre mais dispersés au niveau de Delmas 62 à l’aide de gaz lacrymogène

Dans les manifestations désormais, les revendications ont carrément changé. Un peu partout à travers le pays, les protestataires n’exigent plus la baisse des prix du carburant, ils réclament purement et simplement la démission du premier ministre Ariel Henry.

A Pétion-Ville, les manifestants promettent de poursuivre la manifestation jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Ils annoncent leur présente encore demain dans les rues.

Gazzette Haití

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