Ciudadanos abandonan sus hogares por los enfrentamientos entre grupos criminales
Haitianos abandonan sus residencias por enfrentamientos armados
Autoridades de Haití informaron este lunes que ciudadanos de ese país se han visto obligados a abandonar sus lugares de residencia debido a nuevos enfrentamientos de bandas armadas en diversos puntos de Puerto Príncipe, la capital.
Dichas autoridades confirmaron que los choques sostenidos tuvieron lugar en la Comuna de Cité Soleil, y además en las zonas de Carrefours Drouillard y Vincent se escucharon ráfagas de armas de fuego de alto calibre.
Los residentes de Shada, Lizon y otras barriadas en el país están siendo desplazados y temen que se repita lo acontecido en Croix de Bouquets, a unos 11 kilómetros al noroeste de Puerto Príncipe, donde la semana pasada bandas de 400 Mawozo y Chen Mechan se disputaron dejando un saldo de al menos 20 fallecidos.
#Haití | Continúan las protestas contra la inseguridad y el secuestro. Manifestaciones pacíficas en Puerto Príncipe y manifestaciones en #LesCayes que registran un muerto, varios heridos, un avión incendiando y daños materiales. @ConexiontlSUR @teleSURtv pic.twitter.com/0hDTcy4JJG
— Deisy Toussaint (@deisy_telesur) March 30, 2022
Los residentes de Shada, Lizon y otras barriadas en el país están siendo desplazados y temen que se repita lo acontecido en Croix de Bouquets, a unos 11 kilómetros al noroeste de Puerto Príncipe, donde la semana pasada bandas de 400 Mawozo y Chen Mechan se disputaron dejando un saldo de al menos 20 fallecidos.
Medios de transporte, algunos servicios y centros educativos cerraron sus puertas por los ataques en la ciudad y de igual manera fueron bloqueadas calles y avenidas.
Por su parte, la directiva de la destilería Barbancourt, ubicada en Puerto Príncipe, Delphine Gardere, precisó que tuvo lugar una “escena de guerra frente a Barbancourt esta mañana, donde los habitantes de nuestra comunidad en Damien, son mujeres y niños de la zona que están huyendo bajo las balas”.
De igual manera plataformas informativas alegan que el primer ministro de Haití, Ariel Henry, no se ha pronunciado al respecto de la situación de inseguridad que vive el país con el enfrentamiento de las bandas armadas.
La inseguridad en Haití es uno de las problemáticas que enfrenta el país. Otro de los hechos acontecidos en ese clima fue el secuestro este 1 de mayo de 2022 de uno los conductores de la Secretaría de Estado para la integración de las personas con discapacidad en Canapé-Vert, una zona de Puerto Príncipe.
Haïti-Criminalité : De nombreuses familles aux abois dans la plaine du Cul-de-sac assiégée par des gangs armés
Le Centre d’animation paysanne et d’action communautaire (Capac) tire la sonnette d’alarme sur un ensemble d’atrocités, perpétrées dans la Plaine du Cul-de-sac, dans les affrontements armées entre gangs rivaux éclatés depuis le dimanche 24 avril 2022.
« Plusieurs personnes sont tuées, leurs têtes décapitées sont exposées. Ce sont des choses inimaginables en Haïti, alors que la Police nationale d’Haïti (Pnh) est impuissante à intervenir pour mettre un holà », déplore Vitalème Accéus du Capac, dans une interview accordée à AlterRadio/AlterPresse.
Les autorités locales, comme celles de la mairie, ne procèdent pas à la levée des cadavres en putréfaction, qui dégagent des odeurs nauséabondes, insupportables pour des habitantes et habitants, déplore le Capac.
De nombreuses familles sont prises en otage dans la zone, en raison du blocage des routes et des violences persistantes qui y règnent, relève le Capac, appelant la Pnh a y effectuer des interventions à long terme.
Le droit de circuler librement dans la Plaine du Cul-de-sac et ses environs n’est pas respecté, relève le Capac, soulignant combien le blocage des activités économiques empêche les familles de subvenir à leurs besoins.
Les gangs armés sont créés par des groupes politiques, économiques et la Pnh, dénonce le Centre d’animation paysanne et d’action communautaire, tout en exhortant l’institution policière à donner une meilleure image d’elle-même.
Assistance alimentaire d’urgence aux victimes
Entre-temps, le Capac entend continuer à travailler, pour apporter assistance aux personnes dans le besoin, en dépit d’un effectif réduit.
1,189 personnes, soit 230 familles déplacées de la Croix-des-Bouquets, Santo, Butte Boyer, se sont établies dans deux sites à Tabarre.
200 plats chauds seront distribués à ces familles en difficultés, grâce à un financement du Programme alimentaire mondial (Pam), annonce le Capac.
Des planifications sont en cours, avec la direction générale de la Protection civile et le conseil exécutif intérimaire de Tabarre, pour coordonner ces distributions.
En collaboration avec le conseil exécutif intérimaire de Tabarre, la direction générale de la Protection civile a organisé, le jeudi 28 avril 2022, une première journée de distribution de kits alimentaires, au profit des victimes qui ont été délogées, à cause des violents affrontements entre les gangs armés 400 Mawozo et Chen mechan (« chiens méchants »).
Une centaine de familles victimes ont pu bénéficier de plus de 200 kits alimentaires, d’au moins 100 kits sanitaires et de plus de 600 gallons d’eau, y compris des sacs de couchage, précise la Protection civile, dans une note.
« Une dizaine de volontaires et de membres du comité communal de protection civile ont été mobilisés pour assurer ce premier exercice de distribution », fait savoir l’institution, qui entend multiplier les activités de distribution, afin d’apporter assistance et protection, conformément à sa mission.