Haití | Organizaciones de DDHH anuncian movilización para mañana contra la inseguridad
Des organisations de la société civile marcheront pour la vie, le 10 décembre
Avocat, médecin, chauffeur, étudiant, élève ou petit commerçant, les victimes de l’insécurité sont de toutes les couches de la population, ont rappelé les organisateurs de cette marche pour montrer le bien-fondé de cet appel citoyen à se dresser contre « l’inacceptable ». En prenant place à la grande table, Me Gédéon Jean du secteur des droits humains, Me Robinson Pierre Louis de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, Duclos Bénissoit du Syndicat des transporteurs, Jean Robert Argant du Collectif 4 décembre ainsi que d’autres personnes ont voulu rappeler la légitimité de cette démarche visant à inciter les autorités à déployer les moyens efficaces pour combattre l’insécurité et à garantir un climat de sécurité dans le pays.
Le directeur exécutif du Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH), Me Gédéon Jean, pour justifier l’annonce de cette marche, en ce mois de décembre 2020 qui ramène le 72e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, a souligné que présentement « les droits de l’homme sont systématiquement violés. Des citoyens de toutes les classes sociales, de tout âge, sexe, de toute appartenance religieuse sont kidnappés, torturés, violés, vendus, tués. Exemples: Me Monferrier Dorval (Barreau de Port-au-Prince), Évelyne Sincère, Grégory Saint-Hilaire. Le pays est gangstérisé. Des citoyens des quartiers populaires comme La Saline ou Bel-Air sont retenus en otage et sont massacrés ».
Pour le secrétaire général de l’ordre des avocats au barreau de Port-au-Prince, Me Robinson Pierre-Louis, après que les avocats ont fini de rendre un dernier hommage à Me Gérard Gourgue, avocat et ancien bâtonnier par intérim, ils seront présents à cette marche contre l’insécurité, le bâillonnement de la justice et les atteintes à la liberté d’expression. « Après les funérailles dans la matinée du 10 décembre, nous allons apporter notre support à l’organisation de cette marche. Vu la situation sociopolitique actuelle du pays, toutes les catégories sociales sont concernées. Venez avec votre masque et vos pancartes, marcher pacifiquement. La société doit dire non aux velléités de nous imposer des décrets qui démontrent un penchant dictatorial des dirigeants actuels », a-t-il fait savoir.
Les organisateurs de cette marche en ont profité pour lancer un appel solennel aux organisations de défense des droits de la personne et de la société civile, aux syndicats, aux avocats du barreau de Port-au-Prince, aux étudiants et citoyens de toutes les classes sociales, leur demandant de se réunir pour organiser cette « marche citoyenne, pacifique, non violente à l’occasion de la Journée des droits de l’homme pour dire non aux enlèvements, non à l’insécurité, non aux massacres ». La marche partira de la place de la Constitution en passant par Christ– Roi, avenue John Brown pour aboutir devant les locaux du ministère de la Justice après qu’elle aura sillonné plusieurs rues de la capitale.
Policía de Haití reconoce abusos durante manifestación de médicos
La Policía Nacional de Haití reconoció hoy el uso excesivo de la fuerza durante las manifestaciones del personal de salud que criticaban el creciente clima de inseguridad.
Jonet Vital, vocero de la institución, aseguró que la Inspección General investigará los sucesos, y los responsables serán sancionados de acuerdo con el reglamento interno.
El pasado 30 de noviembre, médicos, enfermeras y otros profesionales sanitarios se manifestaron en la capital contra la inseguridad y el alza de secuestros, pero fueron reprimidos por la policía con balas de goma y gases lacrimógenos.
En solidaridad, varios hospitales de Puerto Príncipe y otras ciudades cerraron sus puertas ese día y solo se mantuvieron disponibles los servicios de emergencia.
El catalizador de la protesta fue el secuestro del pediatra Hans Thelemaque en las inmediaciones del Hospital Universitario Estatal de Haití, situado en el corazón de esta urbe. Aunque el galeno fue liberado días después, el gremio mantuvo sus reclamos.
Mientras crecen las movilizaciones en Haití contra el fenómeno de la inseguridad y el poco accionar de la policía, organizaciones sociales critican la postura de los agentes del orden y las tácticas represivas para acallar a los inconformes.
Además del personal de la salud, otros gremios salieron recientemente contra los decretos emitidos por el presidente Jovenel Moïse y la organización de elecciones, y también fueron sistemáticamente repelidos por las fuerzas del orden.
A finales de noviembre el líder opositor André Michel presentó una denuncia contra el principal director del cuerpo, León Charles, al que acusó de ‘asesinato, intento de asesinato, asociación delictiva y violación de los derechos humanos’ por la gestión de la movilización del 18 de noviembre.
La policía aseguró que investigará los sucesos, aunque hasta el momento no ofrecen resultados de la indagación.