Masacre en Haití: al menos 20 personas asesinadas durante enfrentamiento entre pandillas

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Reportan masacre en el barrio Bel-Air en la capital de Haití

Hombres fuertemente armados irrumpieron ayer lunes en el distrito de Bel Air, al norte de Puerto Príncipe, capital de Haití, incendiando casas y atacando a los pobladores.

Testigos del hecho, citados por medios locales, relataron que varios vecinos del área, así como de las barriadas de Sans Fil y Ruelle Maya, se vieron obligados a huir y refugiarse en el Campo de Marte, plaza pública situada en las cercanías del Palacio Presidencial, donde podían escucharse los disparos.

De acuerdo con sus relatos, señalaron como responsable de este hecho de violencia al expolicía Jimmy Chérizier, más conocido por el alias de «Barbecue».

Los testimonios de residentes indican que, entre la tarde del domingo y la mañana de este lunes, se han registrado fuertes enfrentamientos entre grupos armados; por un lado, la alianza de pandillas conocida como G9, que dirige Chérizier, e integrantes de una banda rival que tiene su base en este barrio.

Hasta el momento, los medios locales reseñan que estos enfrentamientos han dejado cerca de una veintena de muertos, pues los habitantes refieren el asesinato de jóvenes y niños.

Las causas de estos enfrentamientos son desconocidas. Además, se han iniciado varias manifestaciones importantes contra el presidente Jovenel Moïse en la zona de Sans Fil, St. Martin, Delmas 18 y Delmas 24.

Aunque el Ministerio de Justicia emitió una orden de arresto contra Chérizier por su participación en la masacre de La Saline, este continúa en libertad. En junio pasado, anunció que uniría al G9 y otras bandas, y un mes después bloqueó diversas rutas y vías de varios barrios de la capital para que el Gobierno les otorgara reconocimiento legal.

Según Fondasyon Je Klere (FJKL), el G9 y Chérizier son respaldados por el Gobierno haitiano. Un informe de esta organización sostiene que la masacre de La Saline habría sido perpetrada por una lucha de bandas armadas aliadas a políticos por el control de las ganancias de un notorio mercado de Puerto Príncipe.

Igualmente, manifiesta que este conflicto involucraba, por un lado a un grupo que se considera cercano al partido gobernante, el Tèt Kale (PHTK), y por el otro a una banda rival que es cercana a la oposición.

Organizaciones de derechos humanos temen que tenga lugar una nueva masacre como la de La Saline, ocurrida entre el 13 y 17 de noviembre de 2018 en ese barrio de Puerto Príncipe.

Según la Red Nacional de Defensa de Derechos Humanos (Rnddh), otras masacres similares a la de La Saline fueron perpetradas por estas bandas armadas en los barrios de Bel-Air, Cite-Soleil, Chancerelles, “Tokio“, Fort Dimanche y Pont-Rouge; barrios populares del área metropolitana de la capital, donde existe inseguridad y apenas hay control de las autoridades policiales.

Telesur


Haïti-Criminalité : Panique et fuite désordonnée, le 31 août 2020, d’habitantes et d’habitants du Bel Air, face à l’assaut de bandes armées…

« J’ai dû brusquement courir, sans avoir eu le temps de rien prendre dans la maison. Je n’ai que les seuls habits, que je porte », témoigne, très émotionné, à AlterPresse, un habitant de Delmas 18, contraint de s’enfuir et d’abandonner, dans la panique, dans l’après-midi de ce lundi 31 août 2020, là où il habite, depuis plusieurs années.

Ce témoignage reflète la situation de terreur, qu’ont vécu la plupart des familles, résidant au Bel Air, devenues brusquement la proie de gangs armés, qui les ont forcées à courir à toute vitesse, en cette fin du mois d’août 2020.

En milieu d’après-midi du 31 août 2020, vers 3:00 pm locales (19:00 gmt), des groupes d’assaillants armés en civil, vêtus de noir, ont investi la zone du Bel Air (centre-ville de Port-au-Prince), qui surplombe le Champ de Mars, principale place publique dans la capitale, en tirant de nombreuses rafales. Par la suite, ils ont commencé à répandre le feu dans plusieurs maisons.

Craignant pour leur vie, beaucoup d’habitantes et d’habitants, y compris des femmes et des enfants, les uns en pleurs, ont tenté de fuir la zone du Bel Air, pour aller se réfugier au Champ de Mars, non loin des ruines du palais présidentiel, ainsi que le quartier de Fort National, non loin du Bel Air.

Des files de personnes, avec des enfants sous les bras, d’autres portant des mallettes et d’autres effets, plusieurs pieds nus, ont été observées à l’avenue Poupelard, au Poste Marchand, en quête d’endroits sûrs, où se réfugier.

Surpris par cette incursion armée, d’autres, qui n’ont pas eu le temps de s’échapper, se sont mis à plat ventre, pour tenter d’éviter de recevoir des balles perdues.

Malheureusement, plusieurs personnes, dont le nombre n’est pas encore déterminé, ont été atteintes par balles. Certaines ont été emmenées à l’hôpital, pour les soins appropriés que nécessitait leur état

En début de soirée, ce lundi 31 août 2020, différentes familles, en pleurs, se sont retrouvées disloquées. Beaucoup, désemparées, ne savaient point où se trouvaient leurs proches…

Aucune patrouille de police n’était remarquée dans les parages du Bel Air, une agglomération sous la mitraille d’assaillants lourdement armés.

Principalement, le quartier de la rue Mayard, situé entre Carrefour Péan et la rue Saint-Martin, non loin de Delmas 18, ainsi que celui de la rue Tiremasse ont subi de grands dommages : fuite d’une multitude d’habitantes et d’habitants pour éviter d’être victimes, incendie d’une quantité importante de maisons, …

C’est un sauve-qui-peut indescriptible, tant les habitantes et habitants sont angoissés par cette attaque d’assaillants armés…

Jusque vers 10:00 pm locales (2:00 gmt le mardi 1er septembre 2020), les rafales d’armes pleuvaient encore sur l’agglomération du Bel Air, selon les témoignages recueillis par AlterPresse.

Le dernier weekend d’août 2020, des tirs nourris d’armes à feu ont beaucoup inquiété les habitantes et habitants du Bel Air, qui en ignoraient les auteurs et la provenance.

Dans la zone de l’avenue Jean Paul II (plus connue sous le nom de Turgeau), des colonnes de fumée, en provenance du Bel Air, pouvaient être vues, vers la fin de l’après-midi du lundi 31 août 2020.

En novembre 2019, 15 morts et plusieurs blessés par balles ont été enregistrés, dans des attaques armées dans l’agglomération du Bel Air,, selon un décompte du Réseau national de défense de droits humains (Rnddh).

« J’affirme que la Police nationale d’Haïti (Pnh) est complice du massacre, perpétré au Bel Air, du lundi 4 au jeudi 7 novembre 2019. Plusieurs bases de la Pnh sont tout près de nous, mais elles n’ont rien fait pour nous secourir », a dénoncé, sur AlterRadio/AlterPresse, une victime, qui a été témoin des actes, dont l’incendie de sa maison et de sa motocyclette, perpétrés par des bandits armés, à son domicile et contre sa famille au quartier Bel Air.

Ce lundi 31 août 2020, les rafales incessantes d’armes, entendues dans l’agglomération du Bel Air, ont également provoqué de la panique dans plusieurs autres quartiers dans la capitale. La circulation piétonnière et automobile est devenue de plus en plus compliquée, particulièrement vers l’est et le nord-est de Port-au-Prince.

Maintes citoyennes et maints citoyens ont essayé de chercher des abris chez des amis, pour prévenir les dommages collatéraux, face à cette nouvelle situation de criminalité de gangs armés, dont les objectifs demeurent inconnus dans l’opinion publique.

Du jeudi 27 au dimanche 30 août 2020, environ une dizaine de cas de morts violentes, beaucoup d’assassinats par balles, ont été recensés dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince.

Pour faire face à la terreur des gangs armés, après l’assassinat, vendredi soir 28 août 2020, du bâtonnier des avocates et avocats de Port-au-Prince, Me. Monferrier Dorval, la Police nationale d’Haïti (Pnh) est déclarée en état d’alerte maximale sur toute l’étendue du territoire national, a annoncé le directeur général ad intérim de la Pnh, Rameau Normil, en conférence de presse, ce lundi 31 août 2020.

Alter Presse


Le ministre de la justice dénonce un acte terroriste

Le ministre de la justice, Maître Rockefeller Vincent, qualifie d’acte terroriste l’assassinat du bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, Monferrier Dorval. Il appelle le Parquet à traquer les assassins de M. Dorval.

Dans cette circonstance le gouvernement promet des ressources matériels à la police. Des moyens supplémentaires seront accordés pour obtenir des résultats celères, a laissé entendre le ministre.

De l’avis du Garde des sceaux de la République ce crime est un acte «planifié et dirigé par les tenants de nos malheurs». Il assure qu’une réponse sera donnée aux bandits.

Aux grands maux les grands remèdes, cet acte terroriste sera punis, insiste M. Vincent estimant «que les rêves et les idées de Dorval continueront à hanter le sommeil de ces crapules».

La république ne s’inclinera pas devant les bandits, a martelé le ministre de la justice lançant une mise en garde pour que le parquet ou les juges d’instruction ne libèrent les bandits appréhendés par les forces de l’ordre.

Metropole Haiti

 


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