Líder de partido opositor llama a levantamiento popular contra el presidente Jovenel Moïse
Oposición de Haití llama a levantamiento popular
El líder de Pitit Dessalines (Hijos de Dessalines), Moïse Jean Charles, llamó hoy a un levantamiento popular en Haití y pronosticó días oscuros si la población sigue sin dar vuelta al sistema.
Para el exsenador reconocido por su tendencia progresista y de apoyo a la causa venezolana, la burguesía nacional debería avergonzarse de ‘explotar, traumatizar y marginar’ a los ciudadanos abandonados e indefensos.
Jean Charles calificó de escándalo el alto costo de la vida en el país, e indexó al poder, el sector privado y la clase política de alimentar la inseguridad con el apoyo a bandas armadas en todo el territorio nacional, en especial la capital.
Según el exparlamentario, la solución a la inseguridad está estrechamente ligada a la identificación de los ‘cerebros ocultos’ que la sustentan. ‘El problema debe investigarse río arriba. Cortar estas manos invisibles es la solución’, aseveró.
Ha llegado el momento de tomar la iniciativa y levantarse todos al unísono, dijo el que fuera candidato presidencial en los comicios de 2015 y 2016.
En las últimas semanas, pese al estado de emergencia sanitaria por el azote de la Covid-19, estructuras de la sociedad civil protagonizaron protestas contra el constante aumento de la inseguridad que cobró la vida de más de 200 personas en lo que va de año, solo en el área metropolitana de Puerto Príncipe.
La plataforma Nou pap Domi (No dormiremos) organizó dos sentadas frente al ministerio de Justicia que fueron repelidas por la policía con gases lacrimógenos y disparos.
También la polémica federación de pandillas, conocida como G-9 y aliados, desfiló por algunas arterias de esta capital potando armas largas, sin que se registrara presencia de las fuerzas de orden público.
Moise Jean-Charles appelle à un soulèvement populaire
Muré dans le silence depuis quelque temps, le leader de Pitit Desalin, Moise Jean-Charles, revient sur la scène en prédisant des jours catastrophiques sur Haïti dans les six mois qui viennent. L’ex-sénateur peint de façon catastrophique la conjoncture et appelle la population à faire preuve de bravoure afin de redresser la barque.
Moise Jean-Charles n’a pas changé. Cette fois-ci, il ne suggère pas son fameux « ti piman ». Au contraire, il appelle à une mobilisation monstrueuse loin de l’ordinaire. D’après l’homme politique de gauche, toutes les couches sociales doivent mettre la main dans la patte pour dorénavant dire « halte-là ! ».
L’ancien membre du G8 n’a épargné personne. Les banquiers comme les intellectuels, la BRH comme le pouvoir, tous devraient avoir honte de leur méchanceté vis-à-vis de cette population. Ils invitent les élites à s’en vouloir pour avoir légué le pays à une minorité qui torpille, traumatise, exploite, marginalise la population abandonnée et sans secours. L’heure a sonné, dit-il, que ceux qui se disent intellectuels prennent la tête du soulèvement pour corriger la situation.
« Pral gen on deblozay si ajan ekonomik yo pa lage poul la. Eske n pa wont bank yo, BRH, otorite yo, poun retire dwa politik moun yo, dwa lamanjay yo epi kounye a dwa pou yo retire grenn dola yo tou? », questionne l’ancien maire de Milot critiquant cette main mise de 5 % de la population sur l’économie nationale.
La vie chère qui sévit dans le pays est un scandale, selon Moise Jean-Charles. Elle est orchestrée par le pouvoir appuyé du secteur privé des affaires. « Vous allez voir ce qui va se passer quand la population sera révoltée », prévoit-il arguant que si la population ne se réveille pas de sa léthargie, elle va connaitre des jours amers.
« À moins que vous soyez des lâches, de vous laisser tout voler, même le droit de procurer quelques dollars. Préparez-vous à assister avec impuissance cette débâcle économique qui s’approche si vous ne voulez combattre contre ce mal qui nous détruit tous », argumente-t-il pour stimuler la population et en invitant les acteurs économiques à entendre raison.
Quid de l’insécurité ?
Sujet d’actualité, l’ex-parlementaire indexe le pouvoir, le secteur privé et la classe politique d’alimenter en cachette ce virus mortel. Selon lui, la résolution de ce fléau doit passer inconditionnellement par l’identification de ces cerveaux dissimulés. « Le problème doit être recherché en amont. Couper ces mains invisibles, voilà la solution », a-t-il conclu.
La BID apporte une aide aux vulnérables touchés par le COVID
La Banque interaméricaine de développement (BID) a approuvé une aide non remboursable de 60 millions de dollars américains pour soutenir les secteurs les plus vulnérables d’Haïti qui font face à la crise provoquée par la COVID-19. L’aide sera gérée par le Fonds d’assistance économique et sociale (FAES).
Les fonds représentent une assistance à un pays en besoin urgent, dont la fragile économie a été sensiblement touchée par le coronavirus. Selon les spécialistes les principaux facteurs externes qui affecteront l’économie sont l’effondrement des envois de fonds de la diaspora et la baisse de la demande d´exportations haïtiennes.
«L’objectif principal est de fournir une protection rapide et à grande échelle aux secteurs sociaux les plus négligés, en y incluant les transferts monétaires», a déclaré Nicola Magri, chef d’équipe du projet de la BID.
En plus de cette aide non remboursable de 60 millions de dollars américains, la BID a réaffecté 10 millions de fonds destinés aux domaines de l’eau et de l’assainissement, de l’éducation, du tourisme et de l’éducation pour les concentrer dans la lutte contre les effets du COVID-19.
Ces fonds seront utilisés pour proposer des solutions pour le lavage des mains et l’accès à l’eau dans les zones critiques, pour épauler la radio et les télé-écoles, distribuer de la nourriture aux familles des étudiants, soutenir le paiement aux enseignants, secourir les petits acteurs du secteur touristique et acquérir des équipements adéquats pour faire face à la pandémie.
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