Haití: aumenta la presión en las calles para lograr la renuncia del presidente Moïse

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Protestas contra presidente de Haití cumplen cuatro semanas

Manifestantes lanzaron piedras y quemaron barricadas este lunes en la capital de Haití, al iniciar la cuarta semana de protestas en contra del Gobierno del presidente Jovenel Moïse, que han paralizado la economía del país, mientras las escuelas y otros servicios públicos permanecieron cerrados.

Los líderes de la oposición pidieron a la población que se congreguen frente al Palacio Nacional para demandar la renuncia del mandatario, quien planea asistir a una ceremonia oficial.

Los sectores opositores convocaron también cerrar las instituciones públicas y ministerios como parte de la radicalización de la lucha antigubernamental, aunque Moïse declinó la renuncia.

El llamado se produjo luego que el viernes pasado miles de haitianos marcharon delante de las oficinas de la misión de las Naciones Unidas en una de las mayores manifestaciones en semanas.

La víspera, la cartera educativa alertó sobre el deterioro del clima social, que afecta el funcionamiento de las instituciones escolares y pidió a todos los actores involucrados permitir la enseñanza.

No es normal que nuestros estudiantes y centros de aprendizaje hayan sido rehenes de la política durante años, criticó en un comunicado el ministerio y subrayó como deseable y necesario que las estructuras de formación funcionen al margen de la política para que niños y jóvenes puedan construir su futuro a través de la educación.

Las protestas exigen la renuncia del presidente Jovenel Moïse, a quien el Tribunal de Cuentas relaciona en un caso de presunta malversación de fondos públicos, junto a una decena de exfuncionarios gubernamentales y directivos de empresas.

Los manifestantes también demandan la instalación de un gobierno transitorio, celebración de un Conferencia Nacional y de un juicio contra los desfalcadores del tesoro nacional.

La Misión de las Naciones Unidas en Apoyo de la Justicia en Haití (Minusjusth) afirmó este domingo que esta dispuesta a apoyar «soluciones pacíficas diseñadas por los haitianos para resolver la crisis política y aliviar el sufrimiento de la población».

La misión de la ONU, que abandonará el país el 15 de octubre próximo, expresó su profunda preocupación por el impacto de la prolongada crisis política sobre los haitianos, al tiempo que afirma que está atenta a las demandas de los distintos sectores de la sociedad.

Telesur


Haïti-FLASH: L’opposition annonce l’Opération «Poser scellés»

Refusant de considérer la dernière ouverture du Président Jovenel Moïse de mettre son mandat sur la table des négociations, https://www.haitilibre.com/article-28930-haiti-flash-jovenel-moise-pret-a-mettre-son-mandat-en-jeu-mais-a-ses-conditions.html , l’opposition radicale entend plutôt camper sur ses positions et augmenter la pression pour forcer la démission du Chef de l’État.

André Michel Porte-parole de l’aile dure de l’opposition du mouvement dit «démocratique et Populaire» appelle au rassemblement ce lundi 7 octobre devant la Cour de Cassation, au Champs de Mars, où le Chef de l’État, selon l’information qui circule dans les couloirs du Palais National, devrait participer à la cérémonie de réouverture des tribunaux.

Par ailleurs, ce lundi les forces regroupées de l’opposition lance l’opération « Poze Sele » (poser scellés) sur toutes les institutions de l’État. Une nouvelle stratégie de l’opposition qui consiste à paralyser économiquement Haïti en bloquant « Poze Sele » toutes les institutions publiques du pays qui collectent des recettes (taxes et impôt) pour le Trésor Public (DGI, Douanes, afin de priver le Gouvernement de toute ressources financières et forcer la démission du Président Moïse…

HaitíLibre


Escuelas de Haití permanecen cerradas tras semanas de protestas

Pese al llamado de alarma del Ministerio de Educación de Haití para la reanudación de las actividades docentes, muchas escuelas de la capital permanecen cerradas por cuarta semana consecutiva.
La víspera, la cartera educativa alertó sobre el deterioro del clima social, que afecta el funcionamiento de las instituciones escolares y pidió a todos los actores involucrados permitir la enseñanza.

No es normal que nuestros estudiantes y centros de aprendizaje hayan sido rehenes de la política durante años, criticó en un comunicado el ministerio y subrayó como deseable y necesario que las estructuras de formación funcionen al margen de la política para que niños y jóvenes puedan construir su futuro a través de la educación.

Añadió que toda persona tiene derecho a expresar sus reivindicaciones, pero sin vulnerar el derecho del otro a la enseñanza.

Sin embargo, por tres semanas las movilizaciones paralizaron las actividades docentes en casi todo el país, en especial en Puerto Príncipe.

Las protestas exigen la renuncia del presidente Jovenel Moïse, a quien el Tribunal de Cuentas relaciona en un caso de presunta malversación de fondos públicos, junto a una decena de exfuncionarios gubernamentales y directivos de empresas.

Los manifestantes también demandan la instalación de un gobierno transitorio, celebración de un Conferencia Nacional y de un juicio contra los desfalcadores del tesoro nacional.

Sectores opositores convocaron a sus simpatizantes a cerrar las instituciones públicas y ministerios como parte de la radicalización de la lucha antigubernamental, aunque Moïse declinó la renuncia.

En algunas zonas de esta capital se colocan barricadas de neumáticos y otros objetos en las vías públicas, además que se lanzan piedras a los vehículos que circulan.

Analistas estiman que Haití vive una de sus mayores crisis sociopolíticas desde 2004 con la forzosa renuncia de Jean Bertrand Aristide, al tiempo que se agudiza la depreciación de la moneda nacional, disminución del poder adquisitivo y encarecimiento de la canasta básica.

Haití No MINUSTAH


La MINUJUSTH préconise une solution haïtienne à la crise politique

La Mission des Nations-unies pour l’appui de la justice en Haïti (Minujusth) se dit prête à soutenir des solutions pacifiques, conçues par les Haïtiens, pour résoudre la crise politique. C’est en tout cas ce qu’avance le communiqué de presse publié dimanche 6 octobre en trois langues sur le site de la Mission.

Plus loin dans le document, la Minujusth se dit préoccupée par les effets, sur toutes les couches sociales, de cette longue crise. Tout en se disant attentive aux revendications de chaque camps, elle appelle les acteurs impliqués à alléger les souffrances de la population pour le respect des droits de l’homme. Sans oublier de souligner également le respect des normes démocratiques.

De part et d’autre, la Mission d’appui à la justice appelle tout un chacun à renoncer à la violence, à faciliter la reprise des activités scolaires, le fonctionnement normal des hôpitaux et des services d’urgence. Et quant aux agressions répétées contre des ambulances, la Minujusth invite les protestataires à permettre que les acteurs humanitaires puissent assister les populations les plus vulnérables.

Dans ce communiqué de presse, la Mission des Nations-unies informe les tenants de l’opposition qu’elle a transmis sa lettre à la représentante spéciale du secrétaire général de l’organisation en Haïti, Madame Helen Meagher La Lime ; ainsi qu’au bureau du secrétaire général à New York.
Rappelons que la lettre de l’opposition, remise le 3 octobre à la Log Base de Clercine durant une manifestation antigouvernementale, a été signée par par sept sénateurs, trois députés et deux maires.

Le président de la Chambre des députés, Garry Bodeau est aussi sorti de son mutisme, pour appeler les acteurs de la crise à un compromis patriotique.

Dans un document, de prise de position sur la crise, publié le 6 octobre 2019, Bodeau rappelle et réaffirme que nous ne sommes pas loin du chaos et du désordre généralisé. Aussi plaide-t-il en faveur d’un front commun pour adresser les défis de préoccupation nationale. Toujours dans le même document, l’homme fort de la Chambre basse souligne que les leaders de l’opposition, comme les pouvoirs publics et le secteur privé des affaires, ont tous failli à leurs missions en tant qu’élite.

Cependant, l’élu de Delmas défend que l’échec collectif peut toutefois servir à corriger, prévenir et réparer les erreurs susceptibles d’affecter l’équilibre de la Nation.

Le RNDDH livre un bilan partiel des dernières manifestations violentes

17 personnes ont été tuées dont 15 par balle au cours de la période du 16 au 30 septembre, selon ce qu’indique le document du Réseau national de défense des droits humains. Selon le rapport, les récents évènements ont fait 117 blessés par balle et 72 par armes blanches, jets de pierres et bouteilles. Dans la foulée, six journalistes ont été physiquement agressés. De nombreuses entreprises, maisons de commerce et des véhicules, ont été pillées, vandalisées et/ou incendiées à Delmas et à Pétion-Ville.

La journée de ce lundi 7 octobre est marquée par la paralysie presque totale des activités à travers l’aire métropolitaine de Port-au-Prince. L’opposition radicale a lancé une nouvelle opération baptisée «Sele popilè» (scellé populaire). Ils entendent fermer les institutions publiques comme la Direction générale des Impôts (DGI); l’Administration générale des douanes (AGD) entre autres, qu’ils accusent de financer le président Jovenel Moïse.

La cérémonie de réouverture des tribunaux, prévue ce lundi à la Cour de cassation, à laquelle le chef de l’État devait prendre part, a été annulée.
En marge du 17 octobre à venir, devant marquer les deux-cents-treize (213) ans de l’assassinat de l’empereur Jean-Jacques Dessalines, l’opposition lance une interdiction formelle au Chef de l’État, Jovenel Moïse, de se rendre au Pont Rouge, lieu traditionnel de la commémoration.

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