Crisis en Haití: el presidente Moise nombra un primer ministro interino y participa en reunión con Trump

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Haití tiene nuevo primer ministro tras dimisión de Céant

Este jueves renunció el primer ministro de Haití Jean Henry Céant. Por decreto presidencial, Jovenel Moïse, nombró en este cargo a Jean Michel Lapin.

El comunicado difundido por el Ministerio de Comunicación en Twitter, enfatizó que la designación será para tratar los asuntos de actualidad de este país caribeño.

Asimismo el pronunciamiento reza que Lapin, actual ministro de cultura de Haití, ostentará el cargo «en espera de la formación de un nuevo Gobierno».

La Cámara de Diputados de Haití con 93 votos a favor, seis en contra y tres abstenciones aprobó la propuesta de censura contra el exprimer ministro Jean Henry Céant.

Una crisis en ámbitos económicos y políticos desencadenaron en este país una serie de protestas contra la corrupción y el Gobierno de Jovenel Moïse, a principios del mes de febrero.

Telesur


Presidente haitiano viaja a EEUU para mini cumbre con Donald Trump

El jefe de Estado haitiano, Jovenel Moise, viajó hoy hacia Estados Unidos, para asistir a una mini cumbre EE.UU./Caribe, confirmó hoy el Palacio Presidencial.

Según la fuente, el mandatario discutirá sobre gobernanza, inversión y política extranjera, junto a los altos líderes de República Dominicana, Jamaica, Bahamas y Santa Lucía.

El viaje de Moise se produce tras la visita este miércoles de senador norteamericano Marco Rubio, de marcada tendencia ultraderechista, y que ha sido catalogada de injerencista, sobre todo después que el parlamentario anunciara en las redes sociales que discutió con los presidentes de ambas cámaras la conformación del nuevo gobierno en Haití.

El Palacio también aseguró que el gobernante haitiano será recibido en audiencia privada por el presidente Donald Trump, antes de la reunión con los mandatarios caribeños.

La Casa Banca comunicó a inicios de esta semana, que el encuentro en la residencia de Trump en Mar-a-Lago, Florida, debe reafirmar la fuerte amistad y compromiso con estos países y señalar la importancia del Caribe para el hemisferio.

En la reunión el presidente Trump aprovechará ‘la oportunidad de agradecer a estos países su apoyo por la paz y la democracia en Venezuela’, así como maneras de contrarrestar las ‘prácticas económicas predatorias de China’, agregó.

Analistas consideran que el encuentro será un nuevo intento de Washington para aislar a Venezuela sobre todo porque reúne a naciones beneficiadas por el proyecto energético Petrocaribe, que ofrece a los países del área acceso al rubro en condiciones ventajosas.

Recientes denuncias revelaron la utilización por el Pentágono de bases militares en países caribeños como parte de sus planes para una intervención militar contra el pueblo venezolano.

Prensa Latina


Des Petrochallengers se positionnent sur le renvoi de Jean-Henry Céant et sur l’avenir du procès PetroCaribe

Jean-Henry Céant avait donné l’impression qu’il faisait du dossier PetroCaribe l’une de ses priorités. Avec le renvoi de son gouvernement par la Chambre des députés, plus d’un craint un ralentissement dans le processus devant conduire au procès PetroCaribe. Pour des Petrochallengers réunis au sein de plusieurs structures comme «Ayiti nou vle a» et «Nou p ap dòmi», avec ou sans la présence du Premier ministre, la justice doit faire son travail et réaliser le procès PetroCaribe.

Après son éviction lundi dernier par la Chambre des députés, Jean-Henry Céant, appuyé par quelques sénateurs, s’accroche à la Primature. Il quitte le Sénat et porte le dossier devant les instances judiciaires.

Pour les membres du regroupement de Petrochallengers «Ayiti nou vle a», « ce qui s’est passé, lundi au Parlement, est une preuve de plus de l’impéritie arrogante de nos responsables, entre défense d’intérêts personnels, ingérence flagrante de l’exécutif dans le législatif et spectacle démagogique. Naturellement, ce genre de spectacle n’est pas pour renforcer notre foi dans la démocratie représentative, ce qui est peut-être, in fine, le but. Car enfin, voilà des députés qui, ordinairement, ne sont jamais à l’heure, ont tout le mal du monde à organiser une séance et prennent un temps infini à traiter des questions les plus triviales, qui font preuve d’une rare efficacité pour renvoyer, vite fait, bien fait, le Premier ministre », ont fait savoir au Nouvelliste les membres de «Ayiti nou vle a».

Pour eux, « cette corruption cruelle et assumée de l’idéal démocratique ne peut pas, ne doit pas nous laisser et, de fait, ne nous laisse pas indifférents. La perversion constante de nos institutions par ceux et celles qui en ont la charge confirme – s’il en était besoin – la nécessité pour les citoyens de s’engager à mettre fin à l’impunité, à demander la reddition de comptes, à exiger la tenue de #PwosèPetroCaribeA. »

Interrogé sur les initiatives entreprises par Jean-Henry Céant pour faire avancer le dossier PetroCaribe, les membres de «Ayiti nou vle a» soutiennent que « la justice est l’affaire du pouvoir judiciaire, pas de l’exécutif ni même du Parlement. Nous espérons que l’engagement de Me Céant continuera au-delà de ses fonctions de Premier ministre, la question étant une question citoyenne. La mobilisation pour le procès continuera et ne s’arrêtera qu’avec celui-ci… »

De leur côté, les membres de «Nou pap dòmi», un autre regroupement des Petrochallengers, disent prendre acte de la manière dont ont été menées les séances au Parlement. « Nous constatons la faiblesse des institutions du pays et déplorons la confusion entretenue dans le traitement de l’interpellation du Premier ministre. La démarche ne donne pas l’impression que les parlementaires étaient en train de défendre les intérêts de la République. Nous craignons une instrumentalisation du Parlement à des fins personnelles. Le Parlement est totalement déconnecté de la société et des problèmes de la population. Ce qui s’est passé ce lundi confirme clairement la nécessité pour les citoyens de sortir de leur silence et de s’engager », ont-ils expliqué dans une interview accordée au Nouvelliste.

Pour «Nou pap dòmi», « si les institutions fonctionnent comme elles le doivent, avec ou sans le Premier ministre, le procès PetroCaribe se tiendra. La justice du pays ne saurait dépendre de la bonne volonté d’un Premier ministre, d’un président de la République ou des parlementaires. Le plus important est que la réalisation du procès constitue une revendication majeure de la population. Rien ne peut faire obstacle à la volonté de la population. Nous attendons le rapport complet de la Cour des comptes, la publication des arrêts, la mise sur pied de la commission bicamérale du Parlement pour juger les hauts fonctionnaires impliqués dans la dilapidation du fonds PetroCaribe… », ont exigé ces Petrochallengers.

D’un autre côté, pour Vélina Charlier, une Petrochallenger très impliquée, « avec ou sans Premier ministre, les institutions responsables font déjà de leur mieux pour retarder le procès PetroCaribe ». Selon elle, la Cour supérieure des comptes doit poursuivre son travail, « émettre des arrêts de débet (ou quitus) en vue de la reddition de comptes, notifier les autres institutions concernées suite aux arrêts de débet, notifier le parquet ou le juge d’instruction. La Cour des comptes, a-t-elle ajouté, « doit faire son travail et bien le faire. Il nous faut des noms, les noms des responsables de la dilapidation du fonds et les sanctions. Ce n’est pas le Premier ministre qui allait fait ça… »

Le Nouvelliste


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