Corrupción en Haití: nueva movilización contra el desfalco de fondos públicos
Movilización general pretende nuevo logro político en Haití
Partidos políticos y organizaciones populares llaman a la población a concretar un nuevo logro político, con la convocatoria a movilización general prevista para este jueves.
Los sucesos del 7 de febrero de 1986 fueron para decir no a la violencia, la miseria, la corrupción y la inseguridad, dijo en conferencia de prensa, Clarens Renois, coordinador general de la Unión Nacional para la Integridad y la Reconciliación (UNIR), en referencia a la revuelta popular que puso fin a casi 30 años de atroz dictadura.
Asimismo, recordó que la lucha por la democracia ha causado bastante daño colateral, sobre todo a la población.
Por su parte, Víctor Benoit, representante de la Agrupación de Socialdemócratas (RSD), señaló que las expectativas que animaron este espíritu de lucha no se cumplen actualmente y destacó la mala gestión durante los primeros años de la era democrática.
‘No vivimos en una democracia real hoy en día, nos faltan los elementos fundamentales del régimen’, sentenció e hizo un recordatorio histórico del establecimiento de instituciones y sus misiones.
Desde mediados de enero, partidos opositores y otras organizaciones sociales convocaron a una movilización multitudinaria para este jueves, con el objetivo de exigir cuentas sobre el uso de los fondos del programa energético Petrocaribe.
El ala más radical demanda también la renuncia del presidente Jovenel Moise y la instauración de un gobierno interino de tres años.
Otros grupos como las Organizaciones Democráticas por Haití (ODEP/Haití) y de la Agrupación de Fuerzas Ciudadanas Integradas (Rafcih), arremetieron contra la actual administración y la acusaron de ser incapaz de llevar al país a una conclusión satisfactoria, además señalan que emplean prácticas propias del régimen duvalierista (1957-1986).
El pueblo haitiano no encabezó la lucha del 7 de febrero de 1986 para empobrecerse, ni para que los jóvenes siguieran desesperados, dijo Assad Volcy, líder de ODEP/Haití, y denunció la indiferencia del gobierno ante la preocupante situación económica y social del país.
Gérald Gilles, quien habló en representación del Rafcih deploró que 33 años después del fin de la dictadura, aún algunos ciudadanos son perseguidos y encarcelados por sus opiniones políticas.
Asimismo, anunciaron que no se ha constituido una alianza, sino una expresión de unión necesaria para mejorar la práctica democrática en Haití, cuando la nación está en peligro.
La manifestación de este jueves debe agrupar a más de un millón de personas, según declaró el líder opositor André Michel, y señaló que pudiera ser el último golpe contra el actual mandatario Jovenel Moise.
Petro: Le rapport de la CSC salué par certains et rejeté par d’autres
Les acteurs de la vie nationale semblent ne pas avoir la même compréhension de l’enquête réalisée sur l’utilisation des fonds Petrocaribe par la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA).
Depuis que le tribunal administratif a soumis le Rapport de son enquête aux sénateurs lors d’une séance spéciale, jeudi dernier, les réactions pleuvent et divergent en plusieurs points. Le député de la commune de Saint-Marc, Samuel D’Haïti se réjouit de la publication des résultats de l’enquête de la CSCCA.
Le parlementaire estime que le rapport de la cour des comptes est une opportunité qui s’offre à l’administration Moise/Céant de prouver sa volonté de contrecarrer la corruption dans le pays. Il dit espérer que la justice haïtienne assumera ses responsabilités dans le cadre du Dossier de la dilapidation des fonds vénézuéliens.
De son côté, Didier Vérité, un proche du pouvoir en place rejette le rapport de la CSCCA. Pour lui, il s’agit d’une stratégie utilisée par l’opposition pour renverser l’équipe au pouvoir. Le porte-parole de l’organisme dénommé «Force 17 de l’Artibonite » appelle le tribunal administratif à mener une enquête impartiale sur les différents cas de corruption dans la société.
En retour, Didier Vérité pointe du doigt les sénateurs Jacques Sauveur Jean et Don Kato qui, dit-il, ont participé au gaspillage des fonds Petrocaribe.
Entre-temps, des habitants de la cité de Nissage Saget et d’autres villes du pays dénoncent la dilapidation de plus de 4 milliards de dollars américains alors les conditions socio-économiques de la population sont devenues plus précaires.
Une grande mobilisation est prévue pour demain 7 février. Les manifestants entendent exiger, entre autres, un procès sur l’affaire Petrocaribe.
Haïti-Mouvements: Tension au Bicentenaire, barricades de pneus enflammés à Lalue
Une situation de tension au niveau du Village de Dieu où des tirs ont été entendus, a paralysé la circulation automobile et piétonne dans les parages du Bicentenaire. Parallèlement, des barricades de pneus enflammés dressés par un groupe de professeurs, impliqués dans le Programme de scolarisation universelle, gratuite et obligatoire (PSUGO) ont également gêné la circulation au niveau de Lalue à la mi-journée du mercredi 6 février 2019, a constaté Haiti Press Network.
Ces mouvements de tension se sont déroulés aux environs de midi. Pris dans un vent de panique, des gens couraient dans toutes les directions au niveau de Village de Dieu, plus précisément sur le Boulevard Harry Truman où des tirs d’armes automatiques ont résonné sans être en mesure d’identifiee les tireurs.
Au niveau de Lalue où des manifestants en colère s’étaient regroupés dans le voisinage de l’Office de protection du citoyen (OPC), la situation n’a pas été non plus claire. Vent de panique. Circulation perturbée. Les manifestants qui s’identifient comme étant des enseignants, réclament du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), le paiement des sommes dues dans le cadre du PSUGO.
Sous pression énorme, des enfants qui revenaient de l’école ne savaient quelle direction prendre. Pendant longtemps, aucune présence des forces de l’ordre n’avaient pas été remarqués sur les lieux de trouble au niveau de Lalue. Alors que des citoyens souhaitaient leur présence à temps pour calmer les ardeurs des manifestants qui se montraient très acides.