Haití: organizaciones sociales piden procesar a funcionarios implicados en fraude electoral

09/08/2015- Delmas- Haiti, Os haitianos votam neste domingo para eleger novos legisladores, mais de oito meses após o Parlamento nacional ter sido dissolvido, centenas de eleitores se reuniram na frente de seu centro de votação ( Instituto Palavra Informações) localizado em Delmas, Haiti.
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Haïti-Elections : Des organisations sociales demandent des poursuites judiciaires contre les auteurs des fraudes de 2015

Des organisations sociales demandent à la justice de poursuivre tous les responsables, impliqués dans les fraudes lors des scrutins controversés de 2015, suite au rapport de la Commission indépendante d’évaluation et de vérification électorale (Cieve).

Ce rapport a confirmé les preuves de fraudes massives, que toute la société avait déjà identifiées lors des élections des 9 août et 25 octobre, indiquent ces organisations, dans une note en date du 1er juin 2016.

Le Mouvement démocratique populaire (Modep), le Cercle d’études en littérature gramscienne (Cercle Gramsci), le Groupe de réflexion sur les problèmes sociaux (Greps), l’Union nationales des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh) et le Mouvement de liberté et d’égalité des Haïtiens pour la fraternité (Moleghaf) sont les signatires de la note du 1er juin 2016, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.

En plus de la présidentielle et des cas de contestations pour les législatives, la commission aurait dû évaluer toutes les étapes du processus, regrettent ces organisations.

« Il est vrai que la commission a constaté beaucoup de fraudes, mais elle n’a pas demandé à la justice de poursuivre tous les fraudeurs. Elle n’a fait aucune recommandation concernant les élections législatives et locales, mis à part quelques députés et sénateurs qu’elle renvoie au Bureau du contentieux électoral national (Bcen) ».

« Les instances compétentes doivent approfondir les informations et agir en conséquence, conformément à la loi », exige la Cieve dans son rapport.

« Des décisions des Bureaux du contentieux électoral national (Bcen) auraient causé de graves préjudices à des candidats (tes) ».

Il faut reprendre toutes les élections afin d’empêcher les « bandits, criminels et dealers de drogue » de prendre d’assaut le parlement, recommandent les organisations sociales, signataires de la note du 1er juin 2016.

Elles appellent tous les parquets de toutes les juridictions du pays à mettre l’action publique en mouvement contre tous les auteurs des fraudes.

Elles pointent du doigt l’implication du Core Group dans ce « vaste crime financier, électoral et éthique ».

Elles suggèrent au gouvernement de prendre des mesures afin que les fonds du trésor public ainsi que l’argent des contribuables servent à réaliser les prochaines élections.

Pour sa part, le Groupe des candidats à la présidence, engagés dans le processus électoral, communément appelé Groupe des 8 (G-8), encourage un compromis historique entre les protagonistes politiques, en vue d’éviter le chaos, suite au rapport du 30 mai 2016 de la Cieve.

Ce « compromis politique historique » doit impliquer les trois pouvoirs de l’État, les acteurs de la société politique, économique et civile, avant le 14 juin 2016 (date de la fin du mandat du président Jocelerme Privert), souligne le G-8, dans une note en date du 31 mai 2016.

Alter Presse

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