Pandilleros queman a bebé y nueva masacre deja 20 personas asesinadas

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Pandilleros queman a infante en Haití, madre fallece posteriormente

La sociedad haitiana muestra su consternación al conocerse que miembros de una pandilla quemaron a un bebé ante los ojos de su madre, quien de tanta tristeza su corazón falló y murió.

El hecho aconteció durante el asedio a la comuna de Kenscoff, cuando los bandidos la emprendieron contra Eliana Thélémaque, y le ordenaron arrojar a su diminuta descendencia de piel clara en una hoguera previamente encendida por ellos mismos.

Thélémaque como madre al fin se negó, pues ella no tenía valor para hacerlo, les suplicó, y ellos no dudaron en arrebatarle a la criatura de sus brazos y echarla a las llamas.

Según el sitio digital Noticias Kominotek, el choque psicológico fue de inmediato, la joven madre perdió la cabeza y comenzó a vagar sin rumbo por las calles.

Mientras deambulaba traumatizada, repetía sin pausa: «todavía puedo escuchar los gritos de mi bebé en las llamas. Hubiera preferido morir”.

Thélémaque fue encontrada sin rumbo, y llevada una comisaría de Pétion-Ville, donde recibió atención psicológica básica, pero el dolor era demasiado grande, y en la noche su corazón falló y murió.

Esta tragedia que ahora salió a la luz pública es, –en opinión de la fuente- un recordatorio de la violencia perpetrada contra la población haitiana, que convive con el luto y el llanto en sus casas.

La Jornada


Au moins 20 morts dans un massacre à Route de Frères, non loin de l’Académie Nationale de Police

Un massacre a été perpétré dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 février 2024, sur la route de Frères, dans les zones de Chateaublond et de Petit-Troupeau. Selon les déclarations du Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, joint par la rédaction, au moins vingt personnes ont été exécutées, parmi lesquelles cinq membres d’une même famille.

Un nouveau massacre en Haïti. Au moins vingt citoyens ont été massacrés par des bandits armés. Ce bain de sang s’est déroulé à quelques encablures de l’Académie Nationale de Police, un haut lieu de formation des forces de l’ordre.

Pierre Espérance attribue cette attaque au gang Kraze Baryè, dirigé par Vitelhomme Innocent, lui-même membre de la coalition criminelle « Viv Ansanm ». Les assaillants ont fait irruption dans les domiciles des victimes, selon le militant des droits humains.

Contactée par la rédaction, la Police Nationale d’Haïti reste injoignable. L’institution policière n’a toujours pas communiqué sur le massacre.

Depuis plusieurs jours, la Police Nationale d’Haïti (PNH) et la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) mènent une vaste offensive pour traquer Vitelhomme Innocent et son groupe. Plusieurs de ses hommes ont été abattus ou appréhendés au cours de ces interventions. Certains observateurs redoutent que cette escalade de violence ne soit qu’un acte de représailles contre la population civile.

« Ces terroristes opèrent en toute impunité. Ils font ce qu’ils veulent. », lâche Pierre Espérance indigné. Il dénonce l’inaction des autorités face aux actes des gangs armés. Le responsable du RNDDH affirme que les équipements récemment reçus par la PNH sont soit des commandes passées sous l’administration précédente, soit des dons de la communauté internationale. « Aucune initiative propre au gouvernement actuel n’a été entreprise pour doter la police des moyens adéquats de lutte contre l’insécurité », fait-il remarquer.

Pierre Espérance se montre très remonté contre le Conseil Présidentiel de Transition et le gouvernement en place, qu’il accuse d’inaction.

Depuis l’arrivée du Conseil Présidentiel de Transition, pas moins de dix attaques sanglantes ont été recensées contre la population civile. Les plus meurtrières demeurent l’attaque perpétrée à Port-au-Prince les 6 et 7 décembre 2024 par le chef de gang Monel « Mikanò » Felix causant la mort d’environ 200 personnes et celle survenue dans la nuit du 3 au 4 octobre 2024, lorsque les gangs de Gran Grif ont assassiné dans l’Artibonite plus de cent personnes dans un assaut d’une violence inouïe.

Face à la montée en puissance des groupes armés et à l’absence d’une riposte efficace de l’État, la population haïtienne se retrouve une fois de plus livrée à elle-même, condamnée à subir l’horreur.

GazetteHaiti

 

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