Llegaron 200 efectivos policiales de Kenia para unirse la intervención multinacional 

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Arriban a Haití otros 200 agentes policiales procedentes de Kenia

Alrededor de 200 efectivos policiales de Kenia arribaron el martes a territorio haitiano para unirse a la avanzada que se encuentra en el país caribeño desde el pasado 25 de junio como parte de la Misión Multinacional de Apoyo a la Seguridad (MMAS) autorizada por el Consejo de Seguridad de la ONU.

El contingente despegó de Nairobi, la capital keniana, la noche del lunes en un avión fletado por Naciones Unidas y llegó a Puerto Príncipe alrededor del mediodía de esta jornada en un Boeing 777 operado por Omni Air International.

El contingente fue recibido en la pista del aeropuerto por el jefe de la misión, inspector Godfrey Otunga, y el director general de la Policía Nacional de Haití, Normil Rameau, quien se rehusó a compartir con la prensa la cifra exacta de efectivos kenianos que han llegado a Haití “por razones estratégicas”.

No obstante, declaró brevemente que “Esta mañana hemos recibido al segundo contingente de policías kenianos que forman parte de la fuerza MMAS que apoya a la Policía Nacional en la lucha contra las bandas armadas en el país”.

Más adelante, el jefe de la policía haitiana, en nombre del Gobierno y del Consejo Presidencial de Transición, dio la bienvenida a los agentes, que forman parte del total de 1.000 efectivos que la nación africana ofreció para encabezar la misión, pertenecen a diversas unidades y han recibido entrenamiento en diferentes ámbitos, incluido el idiomático.

Aunque el Gobierno keniano prometió inicialmente un contingente de 400 uniformados, el primer grupo de 200 policías llegó a Haití l pasado 25 de junio, pese a las trabas judiciales que ha encontrado el despliegue. El Consejo de Seguridad de la ONU autorizó en octubre de 2023 el envío de una misión de apoyo a la Policía Nacional de Haití.

Esta fuerza policial responde a una solicitud hecha hace un año por las autoridades del país caribeño para erradicar la violencia de las bandas armadas que ha causado hasta la fecha más de 8.000 víctimas entre muertos y heridos.

TELESUR


 Un deuxième contingent d’officiers kenyans arrive à Port-au-Prince

Par: Daniel Zéphyr

Ils ont atterri il y a quelques minutes à l’aéroport international Toussaint Louverture. Des membres du Haut Commandement de la PNH étaient présents pour les accueillir. Le DG Rameau Normil s’est dit heureux de la venue de ce deuxième contingent.

Le Kenya a proposé d’envoyer au total un millier de policiers en Haïti pour la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), prévue pour une durée initiale d’un an (jusqu’en octobre 2024), à laquelle doivent également contribuer le Bangladesh, le Bénin, le Tchad, les Bahamas et la Barbade et qui doit compter au total 2500 personnes.

Le contingent kényan est composé de policiers de plusieurs unités d’élite, notamment de l’escadron antiterroriste Recce Squad qui était intervenu lors des attaques menées par les islamistes radicaux somaliens shebab sur le sol kényan (contre l’université de Garissa en 2015 et les centres commerciaux Westgate et Dusit en 2013 et 2019).

La MMAS, prévue pour une durée initiale d’un an (jusqu’en octobre 2024), devra soutenir la police haïtienne dans ses opérations contre les gangs et la criminalité, assurer la sécurité d’infrastructures et permettre aux civils « d’accéder sans entrave et en toute sécurité à l’aide humanitaire », selon la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU approuvée le 2 octobre dernier.

Haïti souffre depuis longtemps de la violence de ces groupes armés, qui contrôlent 80 % de la capitale Port-au-Prince et des axes majeurs du pays. Cette violence a resurgi en début d’année et poussé le premier ministre contesté Ariel Henry à démissionner.
Vives critiques

Le déploiement kényan a été approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU, mais suscite de vives critiques au Kenya. Le parti d’opposition « Alliance troisième voie » (« Thirdway alliance ») a déposé mi-mai un nouveau recours pour l’empêcher, accusant le gouvernement de passer outre un jugement du 26 janvier qui avait déclaré cette mission « inconstitutionnelle ».

Les États-Unis cherchaient avec impatience un pays volontaire pour diriger la mission, et fournissent des fonds et un soutien logistique. Toutefois, le président Joe Biden a catégoriquement exclu la possibilité d’une intervention américaine en Haïti, le pays le plus pauvre des Amériques, où les États-Unis sont déjà intervenus dans le passé.

L’ONG Human Rights Watch a exprimé des inquiétudes concernant la mission en Haïti et des doutes quant à son financement. Et les organisations de défense des droits de la personne ont accusé à plusieurs reprises la police kényane d’usage excessif de la force et d’exécutions extrajudiciaires, notamment à la suite des manifestations antigouvernementales qui ont secoué en juin le pays d’Afrique de l’Est, et où plusieurs dizaines de manifestants ont été tués.

GAZETTE HAITI

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