Haití | El Consejo de Transición designó a Garry Conille como nuevo primer ministro del país

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Garry Conille es nombrado nuevo primer ministro de Haití

Tras la renuncia de Ariel Henry, que se produjo en medio de la escalada de violencia de pandillas que dura ya varios meses, el Consejo de Transición de Haití designó este martes a Garry Conille como nuevo primer ministro del país.

«Como resultado de los debates celebrados en el Consejo Presidencial de Transición tras las audiencias de los candidatos seleccionados para el puesto de primer ministro, el Dr. Garry Conille fue elegido por consenso para encabezar el Gobierno durante el periodo de transición», anunció el presidente del Consejo, Edgard Leblanc Fils, en su cuenta de la red social X.

Fuentes de la Oficina del primer ministro de Haití confirmaron a medios de comunicación que el Consejo Presidencial de Transición designó a Garry Conille como nuevo primer ministro del país este martes.

Según varias fuentes, Conille recibió el respaldo de seis de los siete miembros del Consejo Presidencial encargado de la transición, el cual inició sus funciones hace un mes.

Además, Conille ocupó el cargo de primer ministro por un período de solo siete meses antes de renunciar en febrero de 2012, después de perder el respaldo de su gabinete y enfrentarse al expresidente Michel Martelly.

Alix Didier Fils-Aimé, uno de los candidatos a la presidencia, ya ha expresado sus felicitaciones a Conille a través de las redes sociales: «Mi más sincera felicitación al primer ministro designado por el Consejo Presidencial de Transición, Garry Conille. Soy un auténtico patriota. Que Haití prospere».

De acuerdo con la Constitución del país caribeño, el Consejo de Transición ahora debe llevar a cabo elecciones antes del 7 de febrero de 2026.

El nombramiento ocurre en un momento en que Haití está a la espera de la llegada de una misión multinacional de apoyo a la seguridad, liderada por Kenia y con el visto bueno de la ONU, con el objetivo de reducir la violencia causada por las bandas armadas en el país.

Desde finales de febrero, la inseguridad en este país caribeño ha aumentado aún más, con 8.000 víctimas de violencia el año pasado.

El canciller dominicano, Roberto Álvarez, celebró el nombramiento a través de su cuenta de X. “Saludamos la designación por el Consejo Presidencial de Haití, del reconocido académico Garry Conille como primer ministro. Con profundo deseo de armonía en las relaciones bilaterales, deseamos todo el éxito en su delicada e histórica gestión”, externó el jefe de la diplomacia de la nación vecina.

Telesur


Haïti-Politique : Garry Conille, chef du prochain gouvernement de transition

Le docteur Garry Conille a été choisi, ce 28 mai 2024, par le Conseil présidentiel de transition, pour diriger le prochain gouvernement, apprend AlterPresse de source officielle.

« Le Conseil Présidentiel de Transition, par consensus, a choisi Garry Conille pour diriger le gouvernement de transition », écrit le conseiller-président Fritz Alphonse Jean sur son compte X.

La décision a été prise « suite à des échanges au sein du Conseil Présidentiel de Transition après les auditions des candidats retenus pour le poste de Premier Ministre », explique pour sa part Edgard Leblanc Fils, président de l’organe présidentiel, dans un post sur le réseau social X.

Actuel directeur régional du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) pour l’Amérique latine et les Caraïbes (depuis janvier 2023), Garry Conille, 58 ans, a déjà occupé le poste de premier ministre, du 5 septembre 2011 au 16 mai 2012 (après avoir démissionné le 24 février 2012, il resta en fonction jusqu’à l’investiture de son successeur Laurent Lamothe) sous l’administration du président Michel Martelly (14 mai 2011 – 7 février 2016).

Au terme d’un bras de fer avec son propre cabinet ministériel en rébellion contre lui et faisant corps avec Martelly, il avait dû démissionner le 24 février 2012.

Garry Conille avait lancé un audit sur la gestion du gouvernement précédent dirigé par Jean Max Bellerive.

Le médecin l’a ainsi emporté sur quatre autres concurrents : les anciens ministres Fritz Bellizaire, Paul Antoine Bien Aimé, l’ancien parlementaire et ministre Rodolphe Joazile et l’entrepreneur Alix Didier Fils Aimé.

Depuis près d’un mois maintenant, après l’installation du Conseil présidentiel de transition le 30 avril 2024, c’est l’attente. Des voix diverses ne cessent point de manifester leur impatience de voir une nouvelle équipe prendre les rênes de l’administration, limitée, pour le moment, à expédier les affaires courantes.

Les problèmes à adresser, notamment celui de la violence des gangs armés, sont de taille. Les attaques contre la population et les bâtiments publics et privés, systématiquement vandalisés et/ou incendiés continuent de se multiplier.

Plus de 30 commissariats, sous commissariats et antennes de police ont été, depuis fin février 2024, vandalisés et incendiés par des bandits armés, regroupés au sein d’une coalition de gangs dénommée Viv ansanm (vivre ensemble), selon l’Office de protection du citoyen.

L’impatience se lisait aussi au niveau des milieux diplomatiques, au moment où les Américains sont engagés, depuis plusieurs semaines, dans la mise en place, à Port-au-Prince, de la base logistique pour accueillir une force multinationale de sécurité conduite par le Kenya.

« Nous attendons avec impatience un processus transparent, qui permettra à Haïti d’avoir un premier ministre et un gouvernement de transition », lit-on dans un récent post sur le compte X de l’ambassade américaine à Port-au-Prince.

AlterPresse

 

 

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