El Consejo de Transición solicitó al presidente de Kenia que inicie la intervención multinacional
Consejo transitorio de Haití pide que Kenia inicie intervención
El Consejo Presidencial de Transición (CPT) de Haití ha enviado oficialmente este martes una correspondencia al presidente de Kenia, William Ruto, para que inicie la intervención internacional en forma de la Misión Multinacional de Apoyo a la Seguridad (MMSS).
«Libérer le pays de l'action de ceux qui font souffrir tellement, tellement, tellement de gens… qui font tellement de victimes. Aujourd'hui, c'est publiquement que nous reconnaissons la souffrance de toutes les victimes, de tous les déplacés, de toutes les jeunes filles, de… pic.twitter.com/CcRElJPjY6
— Conseil Présidentiel de Transition Haïti (@cpthaiti) May 6, 2024
Así trascendió la víspera desde Puerto Principe, donde se supo que los miembros del Consejo escribieron “el lunes 6 de mayo al presidente William Ruto para informarle que nos hemos hecho cargo del expediente de la Misión Multinacional en Haití y que esperamos este aporte de su país”,
De ello dieron cuenta dos miembros del CPT que dicen reconocer la urgencia de abordar la cuestión de seguridad que constituye su prioridad.
Los primeros soldados kenianos, 200 según las previsiones, deberían llegar a Haití en las próximas semanas. Este desembarco coincidiría con la visita oficial del presidente Ruto a Estados Unidos.
La aceptación del despliegue de la intervención internacional de la MSSS fue parte de las condiciones previas impuestas a cualquier sector que deba nombrar un representante ante el Consejo Presidencial de Transición.
Hace varias semanas, el presidente de Kenia aseguró que su país «está listo y dispuesto» a enviar policías para ayudar a restablecer el orden en Haití tras la instalación del Consejo Presidencial.
«Kenia asegura al CPT de Haití su pleno apoyo mientras guía al país a través de este complejo interregno», afirmó Ruto.
Kenia, subrayó, está «lista y dispuesta, en concierto con una amplia alianza de naciones de África y CARICOM (Comunidad del Caribe), comprometidas con la estabilidad de Haití, a ejecutar rápidamente la infraestructura de apoyo a la seguridad prevista» en la resolución 2699 del Consejo de Seguridad de la ONU.
Michel André, allié du Dr Ariel Henry, se réjouit que le conseil présidentiel réitère la demande de la force multinationale
Par: Daniel Zéphyr
André Michel, avocat et allié politique de l’ex Premier ministre Ariel Henry, a exprimé sa fierté pour le gouvernement démissionnaire, saluant les démarches de l’ex chef du gouvernement.
La MMSS est une force multinationale proposée pour aider à restaurer la sécurité en Haïti, une nation troublée par des décennies d’instabilité politique et de violence des gangs. Le Conseil présidentiel de Transition a réitéré en début de semaine la demande d’envoi de cette mission, considérée comme une étape essentielle pour stabiliser le pays et lutter contre les gangs.
André Michel a souligné l’importance de cette décision dans son message sur les réseaux sociaux, mettant en avant le leadership et l’engagement du Premier ministre Ariel Henry. Il a salué Henry pour avoir pris les devants dans les démarches nécessaires pour solliciter l’aide de la communauté internationale pour résoudre le problème de l’insécurité. Cette démarche, selon Michel, était la volonté du gouvernement de faire face aux défis de sécurité qui entravent le développement et la stabilité d’Haïti.
« Bonne nouvelle pour la population »
André Michel se dit extrêmement heureux car tous les acteurs politiques et de la société civile qui siègent au conseil présidentiel de transition sont d’accord aujourd’hui pour que la communauté internationale vienne dans le pays. « C’est une bonne nouvelle pour la population », dit-il dans sa publication, estimant que « grâce à la présence de la communauté internationale, les grandes entreprises et les petites entreprises pourront ouvrir leurs portes, les marchandes pourront reprendre leurs activités, les restaurants pourront recommencer à fonctionner normalement, et les gens pourront se déplacer partout dans le pays comme à Martissant, Mariani, Canaan et ailleurs. Cela apportera beaucoup de soulagement ».
André Michel rappelle que sa structure politique dénommée Secteur Démocratique et Populaire eut toujours à dire que « nous ne pourrons pas nous débarrasser des gangs sans une force internationale ». « Le SDP ne « danse » pas avec les gangs, c’est pourquoi tous les chefs de gangs attaquent les dirigeants du SDP matin, midi et soir », écrit-il. Pour André Michel, cette mission est « le plus grand cadeau » que la communauté internationale puisse offrir à Haïti en ce moment. Avec cette mission, il croit que les déplacés peuvent espérer rentrer chez eux un jour.
Par ailleurs, André Michel a précisé que le Secteur Démocratique et Populaire n’est pas de connivence avec les gangs. Cette phrase de la publication ressemble à une réponse au journaliste Roudy Sanon qui a accusé le SDP d’être de mèche avec le gang Kraze Baryè dirigé par Vitelhomme Innocent.
Le CPT renouvelle la demande de déploiement d’une mission multinationale en Haïti
Par: Daniel Zéphyr
Il s’agissait de l’une des exigences pour faire partie du Conseil présidentiel de transition. Hier lundi, les membres du Conseil présidentiel ont entériné leur décision en envoyant une correspondance au président William Ruto pour lui indiquer que le CPT souhaite le déploiement des troupes kényanes.
Selon toute vraisemblance, le besoin d’une intervention extérieure pour faire face aux défis sécuritaires est devenu de plus en plus urgent. Les troubles politiques, les violences liées aux gangs et les crises humanitaires ont exacerbé la situation dans le pays.
Selon les informations fournies, les premières troupes kényanes sont attendues en Haïti au cours de la fin du mois de mai. D’ailleurs, selon le journal américain Miami Herald, la base militaire où doivent se loger les troupes kényanes est déjà en construction. Selon la presse kényane, cette construction devrait durer 45 jours.
Selon la résolution, cette mission multinationale de soutien à la sécurité doit renforcer les capacités de maintien de l’ordre dans le pays. Le Kenya, habitué à ces genres de mission, est critiqué pour son irrespect des droits humains. Des organisations de droits humains comme Amnesty International avaient déjà tiré la sonnette d’alarme sur la question.