Caricom y la ONU se reúnen para discutir la crisis en Haití y EEUU despliega tropas para “proteger” a sus diplomáticos

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Caricom y la ONU discuten hoy el futuro de Haití

La Comunidad del Caribe (Caricom) celebrará este lunes una sesión especial en la capital de Jamaica para discutir la transición en Haití, en la que participará Naciones Unidas, informó el portavoz de la secretaría general de la ONU, Stéphane Dujarric.

El objetivo de la reunión es “fomentar el apoyo para una restauración de las instituciones democráticas lo antes posible”, dijo Dujarric.

La reunión tendrá lugar en Kingston, sede jamaicana de Caricom, y por parte de la ONU asistirá Earle Courtenay Rattray, el jefe de gabinete de António Guterres, al que acompañarán “otros actores internacionales” que Dujarric no especificó.

El portavoz dijo desconocer si a la reunión del Caricom fue invitado el primer ministro Ariel Henry -varado en Puerto Rico sin poder ingresar en Haití-, y aventuró que si Henry viaja se reuniría con el representante de la ONU, pero “eso implica muchos pasos”, precisó.

La crisis en Haití se agravó desde el pasado fin de semana al conocerse que Henry no pensaba convocar elecciones hasta agosto del año que viene, lo que inmediatamente provocó escenas de enorme violencia en Puerto Príncipe, con asaltos armados a comisarías y cárceles.

Papa pide apoyo para la paz de Haití

El papa Francisco instó ayer a un “apoyo renovado de la comunidad internacional” para conseguir “la paz y la reconciliación” en Haití, donde reinan la violencia y el caos desatados por las bandas armadas, causando varios muertos en los últimos días.

“Sigo con preocupación y dolor la grave crisis que golpea a Haití y los violentos episodios sucedidos en los últimos días. Me siento cercano a la Iglesia y al querido pueblo haitiano, que desde hace años está sometido al sufrimiento”, dijo el pontífice tras el rezo dominical del Ángelus en el Vaticano.

De su lado, en un mensaje en la plataforma X, el presidente de El Salvador, Nayib Bukele, afirmó que puede ayudar a estabilizar la situación en Haití con una aprobación del Consejo de Seguridad de la ONU y el consentimiento del gobierno haitiano.

Señaló que su propuesta requiere cobertura total de los costos de la misión. Estas declaraciones surgieron como respuesta a un tuit que describía el colapso en Haití, con puertos y aeropuertos paralizados.

EE.UU. evacua personal no esencial de embajada

Las Fuerzas Armadas de Estados Unidos llevaron a cabo la evacuación del personal no esencial de la embajada del país en Puerto Príncipe, capital de Haití, a petición del Departamento de Estado, informó este domingo el Mando Sur de EE.UU. en un comunicado. Los militares de EE.UU. se desplegaron en Puerto Príncipe durante la noche del sábado para reforzar la seguridad de la Embajada de Estados Unidos en Haití y evacuar al personal.

El Caribe


EEUU desplegó marines en Haití para proteger a sus diplomáticos

El Ejército de Estados Unidos desplegó este domingo un comando de marines para garantizar la seguridad de su sede diplomática en Haití, donde las pandillas mantienen sus ataques contra diferentes objetivos.

Entre las 02:00 y 03:00 (hora local) un helicóptero cumpliendo órdenes del Departamento de Estado realizó la evacuación de algunos miembros de su personal acreditado en el país caribeño.

La decisión fue tomada luego de registrarse tiroteos en las inmediaciones de la misión diplomática de la nación norteña.

Con anterioridad, la embajada de Francia en Haití llamó a sus ciudadanos a extremar cuidados y limitar movimientos.

El jueves, el gobierno del primer ministro, Ariel Henry decretó el Estado de Emergencia por un mes, al persistir la desobediencia de las pandillas y el pánico colectivo.

Dicha medida da continuidad a la establecida los días 4, 5 y 6 del mes en curso.

La prórroga del Estado de Excepción regirá en todo el departamento del Oeste por un periodo de un mes, hasta el miércoles 3 de abril.

El toque de queda en todo este territorio queda vigente entre las 18.00 y las 05.00 (hora local) del jueves, viernes y sábado, y el domingo será de las 20.00 a las 05.00 (hora local).

Esta decisión tiene por objeto restablecer el orden y adoptar las medidas adecuadas para recuperar el control de la situación.

Prensa Latina


Haïti/Crise: Des acteurs politiques dont Fanmi Lavalas, Montana, des secteurs privé et religieux soumettent une proposition de sortie de crise à la Caricom sans Ariel Henry 

Dans une lettre adressée hier soir à la Caricom, des acteurs politiques, dont Fanmi Lavalas, Montana, des secteurs privé, religieux, syndical et de la diaspora soumettent une  proposition de sortie de crise à la Caricom. Ils proposent un modèle de gouvernement de transition pour une durée allant de 18 à 24 mois. Dans ce document, des balises sont mises pour écarter subtilement certaines figures politiques.

La page du premier ministre Ariel Henry, bloqué depuis 8 jours à l’étranger, est tournée, selon cette proposition de sortie de crise.

Dans cette lettre adressée à la Caricom et dont le journal détient une copie, « les représentants des principaux secteurs politique, civique et privé d’Haïti, institutions religieuses et de la diaspora » ont aussi pris acte de « la fin de misssion du gouvernement dirigé par Ariel Henry. »

« Confrontés à l’extrême urgence de la situation actuelle et au vide créé par l’inaction puis le départ du pouvoir en place, la montée en puissance des gangs qui tiennent le pays en otage, forts de nos engagements, de nos luttes permanentes et de notre quête incessante d’une solution haïtienne à la crise,
nous nous sommes réunis pour élaborer ce compromis raisonnable et opérationnel. Il s’agit pour nous de mettre fin à cette déchéance, de placer Haiti sur le chemin de la reconquête de sa dignité en rétablissant.

l’ordre institutionnel qui passe par l’instauration d’un exécutif bicéphale de transition, consensuel, inclusif, représentant la majorité des acteurs politiques, civiques, religieux et économiques importants du pays », écrivent-ils à la Caricom.

Selon la proposition,  les membres du Conseil de Transition seront nommés par les secteurs et alliances suivants:

1) Le Collectif des partis politiques du 30 janvier 2) L’accord du 30 août 2021/ Accord de Montana 3) Le parti Fanmi Lavalas 4) Le Secteur Privé Institutionnel 5) Les Institutions Religieuses.

Selon ce qui est écrit, les décisions seront prises par consensus ou à défaut par la majorité de ses membres et sa présidence sera assurée de manière tournante, tous les 3 mois. Il est convenu que les membres du conseil ne participeront pas aux prochaines éléctions.

Quid des critères de nommination des membres du conseil ? 

Selon la proposition soumise à la Caricom, les personnalités désireuses de faire partie de cette structure ne peuvent pas être de dirigeants de partis politiques présentant des candidats aux élections, doivent n’avoir jamais été inculpées d’une infraction pénale ou sanctionnées pour fraude ou corruption; n’avoir jamais été auteur ou associées à des crimes financiers ou des crimes de sang; n’avoir jamais soutenu, encouragé ou incité au recours à la violence.

Du choix du premier ministre 

Dans le cadre de cette proposition, il est prévu la nomination d’un nouveau premier ministre qui se fera sur la base d’une liste de trois (3) noms proposés par les parties prenantes du consensus et selon les critères sus mentionnés et le premier ministre ne pourra pas participer aux élections.

De la formation du gouvernement

Les signataires de cette proposition prévoient la formation d’un gouvernement inclusif et non partisan qui sera choisi par le premier ministre de concert avec le Conseil Présidentiel en consultation avec les parties prenantes de ce consensus élargi, le cas échéant, pour équilibrer la représentativité et l’éfficacité. Il est aussi éventuellememt prévu d’intégrer les membres du gouvernement de Ariel Henry, répondants aux critères de moralité, d’intégrité  et de compétence établis.

Du CEP

Contrairement à ce qu’a prévu l’accord du 21 décembre, il est envisagé de former le CEP sur la base de l’esprit de la constitution de 198 et le processus électoral devra aboutir dans 18 à 24 mois.

Un organe de contrôle de la transition

Pour assurer l’indépendance des trois (3) pouvoirs ( Gouvernement, CT, judiciaire) un organe de contrôle ( OCAG)  composé de représentants des organisations de la société civile et des associations socioprofessionnelles signataires du document est crée. Cette structure travaillera avec la Cour Supérieur des Comptes et du Contentieux Administratif ( CSCCA), l’ULCC et l’UCREF.

La feuille de route de la transtion 

Une feuille de route conjointe pour la transition articulée autour des priorités immédiates suivantes

• Désignation d’un gouvernement de sauvetage et d’union nationale comprenant des instances
décentralisées et des directions autonomes.
• Adoption de mesures visant à rétablir la sécurité pour le peuple haïtien, y compris la création d’un
Conseil national de sécurité en tant qu’organe central de planification et de gestion d’une mission
multinationale d’appui, et la réforme de la police nationale haïtienne.
• Nomination du CEP et préparation d’une feuille de route électorale détaillée.
• Rétablissement et assainissement des institutions effondrées de l’État et mise en œuvre des
réformes transitionnelles nécessaires.
• Mise en place d’une Commission chargée de travailler à la révision de la Constitution.
• Mise en place d’une commission chargée d’évaluer le processus de production et de distribution
des cartes nationales d’identité uniques (CINU) et de l’amélioration du système électoral.
• Renforcement des institutions étatiques de lutte contre la corruption et l’impunité.
• Préparation d’une conférence nationale.
• Préparation d’un plan économique pour soutenir la relance humanitaire et économique
notamment la sécurité alimentaire dans le cadre d’un partenariat public-privé-associatif.
• Création d’une commission Justice, Vérité, Réparation, et Réconciliation.
• Définition avec les partenaires internationaux des conditions et modalités de mise en œuvre de la résolution 2699.

Cette proposition combine des éléments communs à de nombreuses propositions avancées par les forces
sociales et politiques du pays au cours des deux dernières années. Le consensus sur ces points généraux
et d’autres éléments demande encore des conversations avec d’autres acteurs.

La proposition de sortie de crise est signée par Laurent St-Cyr représentant d’Associations Patronales, Jaques Ted Saint- Dic ( Accord Montana), Jerrry Tardieu ( En Avant), Dr Jean Philippe Austin(  chairman Haitian American Foundation For Democracy ( HAFFD), Maryse Narcisse ( Fanmi Lavalas ), Magalie Comeau Denis ( Accord Montana), Mgr Pierre André Dumas ( Secteur Religieux)

Dans le cadre cette proposition de sortie de crise, les noms des 5 personnes devant faire partie du Conseil de Transition ne sont toujours pas connus.

Signalons que le Collectif du 30 janvier n’a pas signé le document. Cette structure exprime certains désaccords quant à cette proposition de sortie de crise mais souhaiterait faire partie du Conseil de Transition, expliquent  les signataires. D’autres propositions sont sur la table.

Gazette Haïti 


Personal diplomático de EEUU, Alemania y UE evacúa Haití en medio del caos

Las pandillas llevan varios días atacando comisarías, tribunales y dos prisiones, de las que se fugaron cerca de la mayoría de los 3,800 presos.

La capital haitiana, Puerto Príncipe, continúa sumida en un espiral de violencia desatada por pandillas armadas, ante lo cual Estados Unidos, Alemania y miembros de la delegación de la Unión Europea (UE) iniciaron el domingo la evacuación de parte de su personal.

«El aumento de la violencia de las pandillas en las proximidades de la embajada de Estados Unidos y del aeropuerto ha llevado al Departamento de Estado a hacer arreglos para permitir la salida de personal adicional» de la sede diplomática, escribió la embajada estadounidense en la red social X.

Más temprano, portavoces militares estadounidenses dijeron que se había «realizado una operación para aumentar la seguridad» de la Embajada de Estados Unidos en Puerto Príncipe.

El embajador de Alemania en Haití, así como otros diplomáticos europeos, abandonaron Puerto Príncipe el domingo, informó el Ministerio de Relaciones Exteriores en Berlín.

«Debido a la muy tensa situación de seguridad en Haití, el embajador alemán y el representante permanente en Puerto Príncipe partieron hoy a República Dominicana junto a representantes de la delegación de la UE (Unión Europea)», dijo un portavoz del ministerio a la AFP.

Hospitales bajo ataque, escasez de alimentos e infraestructuras bloqueadas han llevado a la ciudad a una situación humanitaria cada vez más precaria.

La capital del país más pobre de América vive enfrentamientos entre la policía y las pandillas armadas que controlan grandes porciones de territorio.

El jefe de la diplomacia estadounidense, Anthony Blinken, y el presidente de Kenia dialogaron sobre la crisis actual y «subrayaron su compromiso inquebrantable con el despliegue de una misión multinacional de apoyo a la seguridad», dijo un portavoz del Departamento de Estado el sábado.

Por su parte, el presidente de El Salvador, Nayib Bukele, se ofreció el domingo para «arreglar» la crisis de inseguridad en Haití aunque no especificó de qué forma.

«Podemos arreglarlo. Pero necesitaremos una resolución del Consejo de Seguridad de la ONU, el consentimiento del país anfitrión y todos los gastos de la misión que cubrir», escribió Bukele en la red social X.

Al referirse a un video sobre la violencia en Haití que reposteó en su cuenta, Bukele aseguró que en su país «los ‘expertos’ dijeron que no podían ser derrotados, porque eran una ‘parte intrínseca de nuestra sociedad’. Ellos estaban equivocados. Los aniquilamos», escribió el presidente salvadoreño.

Población confinada

La alianza de naciones del Caribe (Caricom), convocó a enviados de Estados Unidos, Francia, Canadá y las Naciones Unidas a una reunión el lunes en Jamaica para abordar el tema de la violencia y la asistencia a Haití.

El vicepresidente de Guyana, Bharrat Jagdeo, afirmó que buscarán «poner orden y restaurar algo de fe en el pueblo de Haití».

«Los criminales se han apoderado del país. No hay gobierno. Se está convirtiendo en una sociedad fallida», añadió.

Con el caos creciente, se han visto cadáveres tirados en las calles de Puerto Príncipe.

«Los habitantes de la capital viven confinados, no tienen a dónde ir», alertó el sábado Philippe Branchat, jefe de la Organización Internacional para las Migraciones (OIM).

«La capital está rodeada de grupos armados y peligrosos», afirmó. «Es una ciudad sitiada».

Según la OIM, 362.000 personas -más de la mitad de las cuales son niños- están actualmente desplazadas en Haití, una cifra que creció 15% desde principios de año.

Las pandillas llevan varios días atacando comisarías, tribunales y dos prisiones, de las que se fugaron cerca de la mayoría de los 3.800 presos.

Por otra parte, cinco personas secuestradas en febrero en Puerto Príncipe, entre ellas cuatro misioneros, fueron liberadas, anunció el domingo su congregación católica, pidiendo la liberación de otros dos religiosos detenidos.

Según los últimos reportes, el primer ministro, Ariel Henry está en Puerto Rico. El gobernante debía dejar el cargo en febrero, pero en cambio hizo un acuerdo para compartir el poder con la oposición hasta que se celebren nuevas elecciones.

Riesgos de salud y hambruna

El gobierno decretó el estado de emergencia en el departamento del Oeste que incluye a Puerto Príncipe, así como un toque de queda nocturno.

La atención sanitaria está seriamente afectada con «hospitales que han sido atacados por pandillas y que han debido evacuar al personal sanitario y a los pacientes, incluidos los recién nacidos», según la OIM.

La oenegé Mercy Corps alertó de los riesgos para el aprovisionamiento de alimentos en el país más pobre de América.

«Con el cierre del aeropuerto internacional, la poca ayuda que recibe Haití en la actualidad podría no volver a llegar», advirtió el organismo el jueves. Y «si no se accede a esos contenedores, Haití pronto tendrá hambre».

EL SALVADOR

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