Haití | Se registraron movilizaciones en varios puntos del país exigiendo la dimisión del primer ministro Ariel Henry

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Protestas paralizan actividades en departamentos de Haití

Paros de camiones y de patanas que bloquean vías de comunicación, así como protestas y barricadas, paralizaron este lunes actividades productivas y comerciales en áreas del noroeste, norte y noreste, luego de un llamado a la desobediencia que hiciera el líder rebelde golpista Guy Phillipe.

Los manifestantes exigen la dimisión del primer ministro Ariel Henry y la eliminación de cobros que consideran excesivos. Además, ocuparon de manera pacífica oficinas del sector público y pidieron a los padres no enviar a sus hijos a las escuelas. Se prevé que este martes editen nuevas protestas.

En mensaje difundido a través de las redes sociales, Phillipe declaró que «ha llegado el momento de derrocar este sistema que se regenera constantemente» y pidió a los haitianos estar «preparados para la revolución y a iniciar las hostilidades» en todos los departamentos.

Alcance de las protestas

Las actividades se paralizaron en las comunas de Jérémie (departamento Grand Anse, extremo oeste de la península sur), así como en Juana Méndez (Noreste, en la frontera con República Dominicana) y Petit-Goâve (Oeste, también fronteriza).

El pastor Pichelo Petijou, residente en Dajabón, confirmó que hubo bloqueos en Juana Méndez, Cabo Haitino, Gonaïves y otros poblados. Petijou, quien apoya a Phillipe, subrayó que las protestas no son violentas y envían un mensaje al Gobierno del primer ministro Ariel Henry de que el pueblo está a punto de cambiar el sistema.

De acuerdo con medios locales, el llamado a la desobediencia halló mayor recepción en Juana Méndez, donde los manifestantes forzaron el cierre de oficinas públicas luego de ocuparlas. Varios camiones y remolques fueron estacionados de modo que impidan el tráfico. Pese a la situación, se reporta presencia policial en las calles para tratar de mantener el orden.

Origen del descontento

Aunque se mantuvo el cruce de haitianos al municipio fronterizo dominicano de Dajabón, la protesta impidió que compradores y vendedores que no residen en Juana Méndez pudieran participar del comercio binacional.

Pequeños comerciantes de esa comunidad declararon a medios dominicanos que rechazan los atropellos de las autoridades de allí.  Las acusan de cobrar un peaje exagerado a los haitianos que cruzan a vender productos en lado dominicano.

Por otra parte, consideran abusivo que en la Aduana de Dajabón cobren entre 10.000 y 15.000 pesos (170-255 dólares) por sellar los pasaportes y permitir el acceso al país vecino.

Llamado a la desobediencia

El exembajador de Haití en República Dominicana, Edwin Paraison, vinculó estos incidentes con el llamado a la desobediencia civil emitido por Guy Phillipe.

Añadió que el líder rebedde cuenta con el apoyo de un grupo armado denominado Brigada de Seguridad de Áreas Protegidas (BSAP), aunque llamó la atención de que a diferencia de una aventura similar anterior, que intentó en 2004, ahora no cuenta con apoyo de políticos ni empresarios.

Phillipe, exlíder rebelde y golpista, fue acusado de cargos por narcotráfico y deportado de EE.UU. a finales de 2023. De acuerdo con medios de prensa, aspira a llegar al poder y desea hacerlo mediante una revuelta armada, tras lo cual supuestamente convocaría a elecciones.

Se considera que su formación política, Despertar Nacional para la Soberanía de Haití, está activa en comunidades cercanas a la frontera con República Dominicana, específicamente en Juana Méndez.

TeleSur


Haïti-Criminalité : Mariani et plusieurs quartiers à Port-au-Prince toujours sous la terreur des gangs armés

ariani et ses environs (dans la municipalité de Carrefour, à environ 13 km au sud de la capitale) et plusieurs quartiers du centre-ville de Port-au-Prince continuent de vivre un calvaire, à cause de la terreur des gangs armés, selon les informations rassemblées par l’agence en ligne AlterPresse.

Dans la matinée du lundi 15 janvier 2024, plusieurs maisons ont ete incendiées à Carrefour Péan, suite à une nouvelle attaque de bandits armés du gang de Bel Air, perpétrée contre Solino, selon les témoignages recueillis.

De nombreux parents ont gardé leurs enfants à la maison, en raison de l’annonce de manifestations dans diverses zones en Haïti, notamment dans la zone metropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, où les écoles ont ouvert timidement leurs portes dans plusieurs communes.

De nouvelles tensions ont régné, dans l’après-midi du dimanche 14 janvier 2024, dans plusieurs quartiers de la capitale, Port-au-Prince, suite à des affrontements armés entre des groupes armés rivaux de Bel Air et de bas Delmas.

Le gang de Bel Air, dirigé par Kempès Sanon, a également attaqué le quartier de Solino, où des tirs nourris (de rafales d’armes automatiques) ont été entendus.

Plusieurs personnes seraient sorties blessées lors de cette attaque armée des membres de ce gang, qui ont été repoussées grâce à l’intervention d’agents de la Police nationale d’Haïti (Pnh) venus en renfort.

De vives tensions ont aussi régné dans plusieurs autres quartiers, comme Carrefour Péan, Delmas 6, Delmas 18, La Saline (non loin du bord de mer à Port-au-Prince).

Paralysie des transports publics depuis plusieurs semaines à Mariani

La circulation des véhicules de transports en commun et des motocyclettes demeure paralysée depuis plusieurs semaines à Mariani, en raison des violences de gangs armés qui tentent d’installer leurs bases dans la zone depuis le mercredi 1er novembre 2023.

« Les véhicules de transports publics ne peuvent pas traverser Mariani pour entrer et venir du Grand Sud d’Haïti. Les produits de première nécessité manquent dans la Grande Anse (une partie du Sud-Ouest). Il n’y a pas de gaz propane, pas de sachets d’eau, de carburant », rapporte le porte-parole de l’Association des propriétaires et chauffeurs d’Haïti (Apch), le syndicaliste Petrus Lerice, via un tweet, le 13 janvier 2024.

Dans une note, la Pnh annonce un renforcement des patrouilles policières à Mariani, où plusieurs unités spécialisées, dont Swat Team, l’Unité temporaire anti-gangs (Utag), entre autres, ont été déployées, le samedi 15 janvier 2024, en vue de faciliter la libre circulation des personnes.

« Le Haut commandement de la Police nationale d’Haïti (Pnh) continue à tout mettre en œuvre et à multiplier tous ses efforts, afin de lutter contre le grand banditisme dans le pays », indique la Pnh, qui rappelle tout de même combien, depuis un certain temps, des groupes armés cherchent à terroriser la population civile, à travers certaines zones du pays, notamment dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince.

Au niveau de Mariani, la police occupe la rue depuis la veille du 1er janvier 2024, interdisant le passage aux voitures et motos sur cet axe.

Des malfrats continuent d’imposer un droit de passage aux chauffeurs de véhicules de transports en commun, qui fréquentent Martissant et Fontamara.

Une quinzaine de personnes ont été violemment tuées, les samedi 6 et dimanche 7 janvier 2024, à Mariani et Delmas..

Au moins 5 passagères et passagers, dont des commerçantes, qui tentaient de voyager par mer, ont été assassinés par balles et plusieurs autres enlevés, dans une attaque de bandits armés à Mariani, perpétrée le samedi 6 janvier 2024 contre des canots assurant le transport en commun.

Beaucoup d’autres personnes ont également été blessées par balles, lors de cette attaque.

Par ailleurs, les corps sans vie de neuf personnes, dont sept hommes et deux femmes, ont été retrouvés, le dimanche 7 janvier 2024, à Delmas 19, sur un site de décharge d’immondices.

AlterPresse


Plusieurs villes en ébullition

Les activités économiques durant la journée du 15 janvier 2024 ont été fortement perturbées en plusieurs points du territoire, notamment, Jérémie, Petit Goave, Carrefour et Ouanaminthe. Manifestations de rues et routes bloquées par des barricades de pneus enflammés, les protestataires ont eu recours à la manière forte pour crier leur raz le bol et exiger la démission du gouvernement.

La vie chère, accentuée ces derniers jours par la violence des gangs, a été la toile de fond de cette mobilisation.

Ouanaminthe, élevé au rang de métropole dans l’imaginaire haïtien, depuis la construction du canal, a été également théâtre de cette vaste mobilisation anti gouvernementalé.

Aux barricades enflammées de la journées ont succédé les tirs d’armes en soirée. Toutefois le calme était revenu ce matin favorisant une reprise timide des activités économiques.

Aucune information n’est disponible sur les initiateurs de la mobilisation. On notera que dans le Nord Ouest, des partisans de Guy Phillipe étaient à l’avant garde de la protestation.

Metropole

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