Organizaciones rechazan intervención militar extranjera tras anuncio de Canadá de envío de buques

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Organizaciones de Haití piden a Caricom rechazar intervención militar

Organizaciones de Haití pidieron a la Comunidad de Caribe (Caricom) rechazar una intervención militar en el país caribeño, a propósito de la conferencia que reúne a jefes de Gobierno regionales en Nasáu, Bahamas.

Más de 30 plataformas escribieron una carta abierta a los jefes de Gobierno de Caricom y demandaron que la región “deje de ser la caja de resonancia de las antiguas potencias coloniales esclavistas, hoy convertidas en potencias imperialistas”.

De acuerdo con las organizaciones, la intervención desafía el derecho del pueblo haitiano a la autodeterminación y contribuye a mantener en el poder al primer ministro Ariel Henry, a quien califican de ilegítimo y sin capacidad para decidir en nombre del país.

Además, aseguran que la ocupación permitirá reforzar la tutela impuesta con vistas a lograr el control político sistemático de Haití para consolidar mejor la injerencia extranjera y garantizar el saqueo de sus riquezas.

En la misiva, los firmantes critican que el llamado Core Group, formado por representantes de países como Canadá, Estados Unidos, Francia, así como por la ONU, OEA y la Unión Europea, es responsable de la situación actual de Haití con la legitimación de las pandillas que operan en el territorio.

También reclamaron a Caricom desmarcarse del primer ministro que, a su juicio, no tiene la voluntad de aportar las soluciones esperadas y exigieron a Francia la restitución de la deuda histórica de la esclavitud.

Prensa Latina


Canadá enviará buques de la marina a Haití

El primer ministro canadiense Justin Trudeau anunció el jueves en una conferencia anual de gobernantes del Caribe que en las próximas semanas enviará buques de la Armada Real Canadiense a Haití para realizar labores de vigilancia y recoger información.

Un avión militar canadiense de vigilancia regresó recientemente de una misión similar en Haití, que sufre un aumento vertiginoso de matanzas, violaciones y secuestros atribuidos a las pandillas, que se han vuelto más poderosas desde el asesinato del presidente Jovenel Moïse en julio de 2021.

“En este momento, Haití enfrenta la violencia implacable de las pandillas, la turbulencia política y la corrupción”, dijo Trudeau en una conferencia del CARICOM en las Bahamas, donde están reunidos los gobernantes del bloque comercial de 15 naciones.

También asistió el primer ministro haitiano Ariel Henry, quien en octubre pidió el envío inmediato de fuerzas extranjeras, un pedido que el Consejo de Seguridad de la ONU aún no ha abordado.

“Ahora es el momento de unirse para enfrentar la gravedad de la situación”, dijo Trudeau. Añadió que Canadá y los vecinos de Haití deben colaborar en la búsqueda de soluciones a largo plazo para ayudar a restablecer el orden y la seguridad, permitir la entrega de ayuda esencial y crear las condiciones para elecciones libres e imparciales.

Trudeau anunció que su gobierno invertirá 12,3 millones de dólares adicionales en ayuda humanitaria y otros 10 millones para apoyar a la Oficina Internacional de Migración en la protección de mujeres y niños haitianos en la frontera con República Dominicana, que el año pasado deportó a decenas de miles de migrantes haitianos y personas de ascendencia haitiana.

“Me pesa mucho el costo del sufrimiento humano en Haití”, dijo Trudeau.

Horas antes, Trudeau se reunió a puertas cerradas con Henry, quien dijo a la prensa que quiere realizar elecciones con urgencia a pesar de la inseguridad creciente.

Voz de América


Coopération : Le gouvernement des Bahamas souhaite des mesures concrètes en vue d’une solution à la crise en Haïti

Par Emmanuel Marino Bruno

Le premier ministre des Bahamas, Philip Davis, appelle à des mesures concrètes pour aider à avancer vers une solution pour le peuple haïtien, dans un discours, prononcé à la cérémonie d’ouverture de la 44e réunion ordinaire des chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (Caricom), à Nassau, aux Bahamas, le 15 février 2023, et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.

La crise en Haïti requiert une attention urgente de la Caricom, souligne Davis, déplorant combien l’agitation et la souffrance continuent de s’aggraver dans ce pays.

« Nous en profiterons tous si Haïti redevient un État pleinement fonctionnel », argue-t-il, invitant toutes et tous à « apprendre des échecs des efforts passés pour aider, plutôt que d’utiliser ces déceptions comme excuse pour l’inaction ».

Philip Davis lance un appel à l’action, en vue de bâtir une région plus forte des Caraïbes.

« Aucun de nous ne sera en sécurité, tant que nous ne serons pas tous en sécurité. Aucun d’entre nous ne se développera de manière durable ou sûre, si nous laissons nos voisins derrière nous. Aucun d’entre nous ne prospérera vraiment, si nos ressources sont à jamais taxées par la pauvreté et l’instabilité de ceux qui nous entourent ».

En conférence de presse, le mardi 14 février 2023, le premier ministre de l’archipel des Bahamas, a aussi fait part de l’intention de son gouvernement à participer à une force d’intervention, en vue de la stabilisation d’Haïti.

« Ce ne serait pas la première fois que nous fournirions de l’aide à Haïti, en autorisant des membres de nos forces de défense à se rendre sur le terrain, pour mener des initiatives de maintien de la paix ».

Le gouvernement de l’archipel des Bahamas envisagerait de fournir cette assistance sous la direction d’une autre puissance, au cas où elles seraient appelées à le faire.

Au Parlement jamaïcain, le 1er février, le premier ministre jamaïcain Andrew Holness s’est aussi engagé à envoyer des soldats et des policiers en Haïti, dans le cadre d’une éventuelle force de sécurité multinationale.

Cette position de la Jamaïque fait suite à la demande d’envoi du gouvernement de facto, exprimée auprès de la communauté internationale, le 7 octobre 2022.

A l’issue d’une visite officielle dans le pays, du mercredi 8 au vendredi 10 février 2023, le haut-commissaire des Nations unies aux droits humains, l’Autrichien Volker Türk a souligné combien la Police nationale d’Haïti (Pnh) « a besoin d’un soutien international immédiat et coordonné, à la hauteur des enjeux, pour renforcer sa capacité à répondre à la situation sécuritaire, d’une manière conforme à ses obligations en matière des droits humains ».

Volker Turk demande également à la communauté internationale d’envisager d’urgence le déploiement d’une force d’appui spécialisée, dans des délais précis, dans des conditions conformes aux lois et normes internationales, relatives aux droits humains, avec un plan d’action complet et précis.

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), le Portugais António Guterres a réaffirmé qu’il faut de toute urgence déployer une force armée spécialisée internationale en Haïti, dans un rapport en date du 17 janvier 2023.

Guterres préconise aussi de rétablir l’état de droit, afin que le peuple haïtien puisse exercer ses droits politiques et civils, notamment le droit de voter en toute sécurité, lors d’élections générales.

Plusieurs membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) avaient renouvelé leur appel à l’envoi d’une force internationale, pour appuyer la Police nationale d’Haïti (Pnh) dans la lutte contre les gangs armés, qui terrorisent la population haïtienne, lors d’une réunion spéciale, le mercredi 21 décembre 2022, sur demande de la Russie.

Les pays membres de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac), qui le peuvent, ont été encouragés à « étudier les options » concernant leur éventuelle participation à une force multinationale spécialisée, pour faire face aux violences des gangs armés en Haïti, selon une déclaration, à l’issue du VIIe sommet de la Celac, à Buenos Aires (Argentine), auquel a participé, le mardi 24 janvier 2023, le premier ministre de facto, Ariel Henry.

AlterPresse

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