Partidos opositores rechazan acuerdo político y un sector convoca a movilizaciones
Piden en Haití un acuerdo político más inclusivo
La Alianza de Partidos Políticos por una Sociedad sin Exclusión reclamó este lunes al Gobierno de Haití sumar otras estructuras al reciente acuerdo entre las autoridades y diversos sectores con aras de solucionar la crisis.
Para la plataforma, el consenso firmado el 21 de diciembre debe extenderse a otros sectores políticos y sociales que aún se mantienen al margen.
“Esta pedagogía de búsqueda de un amplio consenso es la única que garantizará una salida de la crisis viable, más inclusiva y, por tanto, más fiable”, manifestó la estructura en un comunicado.
La semana pasada el primer ministro Ariel Henry se reunió con representantes de partidos políticos, organizaciones sociales y empresarios y acordaron el establecimiento de un Consejo Nacional de Transición que trabajará de manera paralela con las autoridades, así como la instauración de un órgano de control gubernamental.
El consenso prevé además que Henry mantenga su puesto hasta febrero de 2024, la realización de elecciones el próximo año y una posible reforma constitucional, aunque la iniciativa es blanco de numerosas críticas.
El líder del partido político Unión Nacional por la Integridad y la Reconciliación, Clarens Renois, se desmarcó del documento y señaló que el acuerdo no cumple con lo esencial para estabilizar el país, que a su juicio es el consenso de todos.
Por su parte, el exsenador y coordinador del partido Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles, estimó que el proyecto es una farsa que tiene como propósito desorientar a la comunidad internacional sobre los pasos necesarios para solucionar la crisis de Haití.
En la misma línea, el partido Organización del Pueblo en Lucha calificó el acuerdo de estratagema con el objetivo de permitir al jefe de Gobierno perpetuarse ilegalmente en el poder, aseguró su portavoz Danio Siriack.
De igual manera, los firmantes del Acuerdo Montana, iniciativa de la sociedad civil que busca soluciones nacionales a la situación, negó categóricamente cualquier vínculo con el consenso y reiteraron que Henry debe abandonar el cargo.
Haïti – Politique : Jean Charles Moïse rejette l’accord du Karibe et annonce la mobilisation – HaitiLibre.com : Toutes les nouvelles d’Haiti 7/7
l’ex-Sénateur Jean Charles Moïse, leader du parti de l’opposition radicale « Piti Dessalin », lors d’un point de presse au Palais Sans-Souci (Milot, Dépt. Du Nord), a qualifié d’inutile l’accord de transition signé la veille à l’hôtel Karibe, par le Premier Ministre a.i. Henry et des représentants de partis politiques, d’organisations de la Société Civile et de membres du secteur privé pour une solution à la crise en Haïti
Moïse a rejeté d’un revers de la main la formation du Haut Conseil de Transition (HTC), convaincu que ce Conseil ne fait que renforcer le pouvoir du Premier Ministre et n’apportera rien dans la résolution de la crise, tout en reconnaissant la qualité politique de la constitutionnaliste Mirlande Manigat l’une des 3 membres de ce Conseil,
Face à cette situation, Jean Charles Moïse très critique à l’égard de la gestion du Premier Ministre a.i.Henry, a annoncé la reprise de la mobilisation dès le 2 janvier, qui est selon-lui, la seule option pour faire entendre raison au pouvoir économique et au Gouvernement jusqu’à ce que les revendications légitimes de la population soient satisfaites.
Le Premier Ministre prêt à implémenter son second consensus
Incessamment. C’est le terme utilisé par le Premier Ministre haïtien, M. Ariel Henry, pour annoncer l’investiture des trois membres du Haut Conseil de la Transition (HCT).
Pour le chef de l’exécutif haïtien c’est un cadeau à la nation en cette période des fêtes de fin d’année.
Il croit que cet accord, qui permet l’intégration d’autres formations politiques au sein du gouvernement, est ce après qui il soupirait.
Il invite d’autres dirigeants politiques à rejoindre l’accord du 21 décembre.
Le HCT, qui aura la lourde de mission d’assister le Premier Ministre, ne sera pas un triumvirat présidentiel. Le docteur Henry sera toujours aux commandes, bref au sein du conseil des ministres.
Cette formule déplaît à M. Clarens Renois d’Unir, qui n’y voit qu’on remake du 11 septembre. Il veut un organisme plus consistant en face de M. Henry.
Une sorte de présidence sans la totalité des prérogatives mais qui pourra empêcher au Premier Ministre d’adopter certaines décisions.
De l’avis de plusieurs dirigeants, qui restent dans l’opposition, ni le HCT ni l’organe de contrôle ne pourront inflechir les plans arrêtés par le Premier Ministre. C’est donc la poursuite de la même vision débutée il y a plus de 18 mois.
Le Premier Ministre jure le contraire et se réjouit de la concrétisation d’un consensus entre des acteurs politiques de bonne volonté.