Haití | Un muerto y varios heridos por represión policial en protestas contra la inseguridad

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Un muerto y un aeroplano quemado en protestas en la ciudad haitiana de Les Cayes

Un manifestante murió de un disparo de la Policía y una aeronave fue incendiada luego de que centenares de personas accedieran este martes al aeropuerto de la ciudad haitiana de Les Cayes (suroeste) y causaran destrozos en las instalaciones de la terminal.

En la protesta, decenas de manifestantes se subieron encima del fuselaje y de las alas de un avión bimotor, lo empujaron hasta fuera del aeropuerto y le prendieron fuego.

Efe


Un muerto, varios heridos y un avión quemado durante una protesta en Haití

Al menos una persona murió, varias quedaron heridas de bala y un avión fue quemado en el sur de Haití, en una protesta por la inseguridad y el precio de los pasajes, informó la prensa local e internacional.

La protesta se produjo en el aeropuerto de Los Cayos, donde los manifestantes prendieron fuego a una aeronave pertenciente a un grupo misionero estadounidense que se encontraba en la pista.

Protestaban por el precio de los pasajes aéreos para viajar al sur del país y el control de la zona por bandas armadas desde junio pasado, según la agencia de noticias haitiana Alterpresse, citada por la agencia Europa Press.

“El saldo de la manifestación en Los Cayos fue de un muerto, varios heridos y un avión de ayuda humanitaria incendiado”, reportó la plataforma digital Vant Bef Info.

La aeronave quemada transportaba ayuda humanitaria a los damnificados por el terremoto del 14 de agosto pasado, según la agencia Sputnik.

Imágenes que circularon en redes sociales mostraron a varias personas que accedieron al fuselaje del avión y luego destrozaron su interior.

Paralelamente, miles de personas protestaron también en Puerto Príncipe por la inseguridad, sin que se reportaran víctimas, aunque sí se informó el bloqueo de varias calles y la quema de neumáticos.

La crisis de seguridad en Haití se profundizó tras el asesinato del presidente Jovenel Moise, en julio pasado, a manos de un comando armado.

Télam


Manifestation aux Cayes : un mort par balle, plus d’une dizaine de blessés, un avion incendié

Ils étaient des milliers de membres de la population cayenne à prendre la direction de l’aéroport Antoine Simon des Cayes ce mardi 29 mars 2022. Ils manifestaient contre l’insécurité, le kidnapping et le blocage de Matissant par des gangs armés de la capitale. Les manifestants ont aussi protesté contre la montée croissante des prix des billets d’avion et réclamer le départ du premier ministre Ariel Henry qui ne peut garantir la sécurité du pays selon eux.

En colère, les manifestants ont fait irruption sur la piste de l’aéroport Antoine Simon puis vandaliser avant de bruler l’avion Chieftain d’Agape Flights appartenant à des missionnaires américains.

Venus en renfort, des agents de la Brigade de lutte contre le trafic de stuféfiants (BLTS), accompagnés du commissaire du gouvernement, Ronald Richemond, ont dispersé une foule immense qui s’apprêtait à prendre la direction de la ville des Cayes avec le petit avion.

Selon un bilan partiel du porte-parole de la police nationale dans le Sud, Pierre Yves Lesage, il y a eu 1 mort et seulement 7 blessés, dont 4 policiers. 4 véhicules de la PNH auraient aussi subi des dommages. Selon les journalistes, plus d’une dizaine de manifestants ont été blessés.

Plusieurs agents de la PNH ont affiché un comportement hostile aux journalistes lors de ce mouvement de protestation.» La manifestation était pacifique mais la PNH a tiré quand même sur les manifestants», a déploré Me Belace Jean Benicel, défenseur des droits humains. Selon lui, la population se bat pour revendiquer une cause juste. Un 29 mars comme aujourd’hui, le peuple avait protesté contre le régime des Duvaliers, 35 ans après ses droits continuent à être violés.»

«Ceci est un avertissement que nous donnons à ceux qui sont à la tête du pouvoir, nous en avons assez de cette misère à fait savoir Maner Cabée, opposant au pouvoir en place. Selon lui, c’est la communauté internationale et le PHTK qui ont mis le pays dans cette situation lamentable. «Tant que ces dirigeants ne nous donnent pas de réponses, nous continuerons à manifester», a-t-il fait savoir.

L’adminnistration publique, les entreprises privées et les établissements scolaires ont gardé leurs portes fermées ce mardi 29 mars comme l’avaient demandé les organisateurs des mouvements de protestations.

Leonouvelliste

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