Represión policial en Haití deja un periodista asesinado y dos heridos

Las protestas empezaron por el alto costo de la vida y la negativa del Gobierno de aumentar los sueldos.
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Protesta de obreros textiles en Haití termina en tragedia: asesinaron a un periodista

Un periodista fue asesinado el miércoles en Haití y otros dos resultaron heridos luego de que la policía Nacional reprimiera con fuerza una protesta pacífica de trabajadores de la industria textil en la ciudad de Puerto Príncipe.

La jornada de movilizaciones, que justo hoy cumple su tercera semana, transcurría de forma pacífica hasta que el equipo de antidisturbios de la Policía de Haití intentó disolver la protesta por la fuerza. Arrojaron gases lacrimógenos y proyectiles de goma con los manifestantes en la capital del país antillano.

La víctima fue identificada como Lazard Maxilien, un fotoperiodista haitiano que laboraba para el diario Roi des Infos, mientras que los otros dos comunicadores heridos aún no fueron identificados. Ambos fueron trasladados a centros de salud en la capital de Haití tras haber recibido impactos de bala.

Además, otras 13 personas que participaban en la movilización también recibieron heridas de proyectil por parte de la policía, entre ellas una embarazada. “Todos fueron atendidos de emergencia y ya se encuentran fuera de peligro”, informó al citado diario el doctor Jude Dorvil, jefe de la Cruz Roja de Haití.

Tras conocerse la noticia de la muerte del comunicador social, el primer ministro Ariel Henry condenó los actos de violencia en la capital y envió un mensaje de condolencia a los familiares de la víctima.

“Desde el Gobierno de Haití lamentamos la muerte de un profesional de la comunicación durante el cumplimiento de su deber y enviamos un mensaje de consuelo a sus familiares. Condenamos la violencia e informamos que los responsables pagarán por sus actos”, escribió en Twitter Henry.

Qué piden los haitianos movilizados

Se trata de la tercera movilización semanal que se lleva a cabo en la capital de la isla caribeña en reclamo a un aumento salarial justo y mejoras en las condiciones laborales del gremio de los trabajadores textiles, la segunda fuerza laboral más grande de todo el país. Se habla de que son más de 50.000 trabajadores textileros en Haití.

El gremio obrero le exige al Estado el pago de 1.500 gourdes por jornada laboral, lo que sería el equivalente a casi 15 dólares por jornada. Sin embargo, tras el último ajuste económico implementado por el Gobierno, el sueldo diario de los obreros quedó fijado en 685 gourdes (unos 6.67 dólares).

Con este sueldo, según sostienen los trabajadores de la industria, no se puede cubrir ni siquiera el 20% de la canasta básica alimentaria, ni cubrir los artículos de primera necesidad, ni costear los gastos los servicios públicos indispensables, que son el agua, luz y gas.

Minuto


Des associations de journalistes et de patrons de media condamnent l’assassinat par balle de Lazzare Maxihen

Plusieurs associations de journalistes et de patrons de média ont condamné l’assassinat par balles du journaliste Lazzare Maxihen lors de la manifestation organisée ce mercredi par les ouvriers du textile exigeant l’augmentation du salaire minimum à 1500 gourdes. Elles ont aussi appelé à l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ce crime.

Ce mercredi 23 février 2022, alors qu’ils assuraient la couverture d’une journée de protestation des ouvriers du secteur de la sous-traitance qui avaient gagné les rues pour exiger l’augmentation du salaire minimum à 1500 gourdes et des avantages sociaux, quatre journalistes ont été victimes dans l’exercice de leur fonction, parmi eux Lazzare tombé sous les balles d’une patrouille policière, selon des témoins.

Il s’agit du journaliste Alvares Destiné du média en ligne AL TV qui a été blessé par un jet de pierre, puis Yves Moïse, journaliste correspondant de RCH 2000 et Sony Laurore du média en ligne Laurore Nwes TV qui ont été respectivement blessés d’une balle à la jambe et à la main et Lazzare Maxihen qui travaille dans pour le compte du média en ligne Roi des infos qui a été tué d’une balle à la poitrine.

Le journaliste Raynald Petit-Frère, responsable du collectif des médias en ligne (CMEL) a imputé la responsabilité de cet assassinat aux agents des forces de l’ordre.

Témoins de l’incident, il rapporte que les journalistes victimes par balles, ont été la cible d’une voiture de police de marque Toyota Land-Cruiser (Zoreken) dont il n’a pas eu le temps de mémoriser le numéro de la plaque d’immatriculation qui, dit-il, a tiré à hauteur d’homme en direction des travailleurs de la presse.

Interrogés par des journaliste, Raynald Petit-Frère à dénoncé le comportement violent des Agents de la PNH qui son responsables, selon ses dires, de la mort du journaliste.

Un cousin de la victime, Bernad Dejan Luxène, présent à l’hôpital Bernard Mevs où Lazarre Maxihen a été emmené en urgence a annoncé qu’une plainte serait déposée sous peu contre la PNH.

De son côté, Jacques Desrosiers, secrétaire générale de l’association des journalistes haïtien (AJH) a dénoncé vivement cet assassinat « de trop dans les rangs des travailleurs de la presse ».

Dénonçant les répressions à répétition des agents des forces de l’ordre contre les manifestants pacifiques et les travailleurs de la presse, il a appelé à l’ouverture d’une enquête judiciaire et policière sérieuse pour identifier la patrouille indexée et les auteurs présumés en vue de faire la lumière sur cet acte.

Pour sa part le président de l’association national des médias haïtien (ANMH) Jacques Sampeur a exprimé sa tristesse et son indignation suite à cet acte. Il a envoyé ses sympathies à la famille des victimes.

Plus loin, Jacques Sampeur s’est dit confiant que ces actes ne resteront pas impunis.

La mort du journaliste n’a pas laissé l’association des médias indépendant d’Haïti (AMIH) indifférente.
En Effet, le président de l’AMIH Venel Remarais a condamné l’assassinat du journaliste Lazarre Maxihen et la blessure par balles de deux autres avant de réclamer une enquête dans le meilleur délai en vue de faire la lumière sur cet acte et punir les coupables.

Gazette

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