Líder pandillero y presidente de la Asamblea Nacional exigen la renuncia del primer ministro mientras continúa el paro

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Presidente del Parlamento de Haití pide renuncia de primer ministro

El presidente de la Asamblea Nacional (Parlamento) de Haití, Joseph Lambert, reclamó hoy la dimisión del primer ministro Ariel Henry y condenó el mutismo del jefe de Gobierno durante esta grave crisis.

Lambert que pujó por Henry por la dirección del país, e incluso programó una juramentación presidencial en la sede legislativa, abogó por un acuerdo global que permita al país superar la situación actual.

‘O los bandidos deponen las armas, o el Estado se encargará de restablecer la ley y el orden en los barrios’, dijo el parlamentario en el programa radial Magik 9 y defendió la utilización de la fuerza para restablecer la autoridad estatal.

El neurocirujano asumió el cargo en julio, dos semanas después del asesinato del presidente Jovenel Moïse, y enfrenta un recrudecimiento de la ola de violencia y de control de las bandas armadas que generó una compleja crisis de combustible.

Hospitales, centros de ambulancia, instituciones productoras de oxígeno, compañías telefónicas, potabilizadoras de agua, entre otras, ya anunciaron que la escasez del rubro interrumpirá sus servicios en el corto plazo, lo cual afectará a millones de personas.

Mientras, el líder de la federación G-9 y Aliados, Jimmy Cherizier (Barbacue) amenazó con continuar bloqueando la distribución de los combustibles si el primer ministro continúa en su puesto.

Desde hace varios meses las bandas armadas interrumpen el abastecimiento de los camiones cisterna, limitando el acceso a las terminales petroleras que se encuentran en la zona metropolitana de Puerto Príncipe.

La situación promovió el contrabando de combustible en la frontera con la vecina República Dominicana.

En medio de esta crisis, el primer ministro permanece en silencio y se limitó a sustituir al jefe de la Policía, León Charles, mientras los sindicatos impulsan el tercer día de huelga general consecutivo para reclamarle a Henry asumir sus responsabilidades.

El País


Au menu d’un mardi d’octobre dans le bourbier haïtien….

Ce mardi, pour une deuxième journée consécutive, le commerce, les écoles, les banques commerciales, l’administration publique, le transport… sont restés paralysés à Port-au-Prince et dans les grandes villes de province sur fond d’aggravation de la pénurie d’essence provoquée par les gangs qui ont resserré leur étau autour du terminal pétrolier de Varreux, a appris Le Nouvelliste.

Si la situation pénalise et conduit aux bords de la discontinuité des services essentiels, il n’y a pas d’amélioration en vue dans les prochaines heures. Les syndicats de transport, à l’initiative du mouvement « femen peyi » contre l’insécurité, maintiennent leur mot d’ordre pour ce mercredi. « Le troisième jour est maintenu. En milieu de journée, demain, nous tiendrons un point de presse », a confié au Nouvelliste le porte-parole de la FOSAH, Jacques Anderson Desroches. Il dit avoir noté le mépris des autorités qui n’ont pipé mot depuis le début de ce mouvement.

Le syndicaliste, Jacques Anderson Desroches a rejeté d’un revers de main toute liaison avec les gangs. « Le dénigrement et les accusations infondées participent de manœuvres politiciennes vouées à l’échec », a-t-il dit. « Le pouvoir s’est fermé les yeux et a coulé du plomb dans ses oreilles », a déploré un autre syndicaliste, Joseph Montés, du front unifié des transporteurs et travailleurs Haïtiens, interrogé par radio Vision 2000. À partir de jeudi, la population devra se ravitailler, a poursuivi Joseph Montés, soulignant que si le PM Ariel Henry ne respecte pas les revendications à l’origine de ce mouvement, il n’aura d’autre choix que de laisser le pouvoir.

Le puissant chef de gang, Jimmy «Barbecue» Cherizier, leader de ‘G9’, interrogé lundi soir par radio Mega, a demandé le départ du Premier ministre Ariel Henry. Il a soutenu que la seule raison qui explique le blocage autour du terminal de Varreux est pour obtenir la démission du chef de l’exécutif.

Si Ariel Henry démissionne à 8 heures am, à 8 h 05 am, les routes seront débloquées et les camions transportant des produits pétroliers pourront faire le plein, a affirmé Chérizier. Le chef de l’Office de protection du citoyen( OPC), Me Renan Hédouville, intervenant sur les effets de la pénurie d’essence, a critiqué le support d’une frange de la communauté internationale au PM de facto, Ariel Henry. « Aujourd’hui, on est face à une éventuelle catastrophe humanitaire avec des dirigeants incapables d’assurer une bonne gouvernance pour le pays et de protéger la population en matière de sécurité et de soins sanitaires.

En dépit du cri d’alarme lancé par les Nations unies sur cette crise de carburant, l’OPC tient à préciser que l’opinion nationale avisée et les observateurs au niveau de l’opinion internationale rendront une frange de la communauté internationale, responsable de cette crise avec son soutien à l’actuel gouvernement de facto, conduit par le Docteur Ariel Henry, indexé dans l’assassinat du Président Jovenel Moise », a indiqué l’OPC dans un communiqué, mardi 27 octobre.

« Demander aux acteurs en Haïti qui ont une influence sur la situation actuelle à faire en sorte que les fournitures de carburant puissent être livrées aux hôpitaux…», est une bonne chose. Cependant, l’ONU à travers le BINUH ne peut pas se dédouaner car, aujourd’hui plus que jamais, Haïti est sous la coupe réglée de l’ONU, qui nous a imposé un Premier ministre de facto, sans un accord avec des secteurs vitaux de la vie nationale… », a critiqué Me Renan Hédouville, l’une des critiques si ce n’est pas l’un des opposants le plus farouche à Ariel Henry.

Entre-temps, pendant toute la matinée et en fin d’après-midi, des tirs à l’armes automatiques ont été signalés en plusieurs endroits au bas de Delmas et du bas de la ville ( Port-au-Prince). Ni les camions ni les employés n’ont pu se rendre au terminal de Varreux, a appris le journal en fin d’après-midi. « Oui, il y avait beaucoup de tirs à l’arme lourde », a confié une source proche du secteur pétrolier. Pour assombrir encore plus le tableau, selon la source, les gangs de Ti Gabriel et Isca se sont affrontés ce mardi à Cité Soleil. Ces gangs s’affrontent à quelques centaines de mètres du terminal de Varreux.

En fin d’après-midi, une source policière contactée par le journal a confié qu’il y a eu des accrochages entre des gangs armés et des éléments de la police jusqu’en fin d’après-midi en plusieurs endroits dont au bas de Delmas, dans les parages du terminal pétrolier de Varreux. Plusieurs sources ont indiqué au journal qu’à l’entrée Sud de Port-au-Prince, les gangs de Ti Lapli et Izo s’apprêtent à reprendre les armes contre le gang de Chrisla. « Les hommes de Chrisla ont distribué des lettres dans le quartier pour solliciter la contribution d’habitants de Fontamara afin d’acheter des munitions », a confié cette source sous le couvert de l’anonymat. Des jeunes volontaires sont également recrutés pour rejoindre le gang de Chrisla, a expliqué cette source.

Ce mardi est le 11ème jours de séquestration de 17 étrangers dont 16 ressortissants américains, enlevés à Croix-des -Bouquets le samedi 16 octobre par le gang des 400 Mawozo.

La Maison Blanche, selon le Miami Herald, indique ce mardi que le président Joe Biden est directement impliqué dans les efforts de sauvetage des 17 missionnaires, incluant cinq enfants, et que toutes les options possibles sont sur la table pour obtenir leur libération. Après avoir déployé trois agents du FBI dimanche, les Etats-Unis ont envoyé un nombre significatif de spécialistes de ses forces de l’ordre et des spécialistes dans la récupération d’otages pour travailler étroitement avec le ministère, les familles et le gouvernement haitien pour essayer de coordonner et organiser un recouvrement, a confié Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden.

Le Nouvelliste


Una pandilla de Haití, liderada por ‘Barbecue’, reclama la dimisión del primer ministro

El líder de la pandilla haitiana Federación G-9, Jimmy Cherizier, alias ‘Barbecue’, ha asegurado que si el primer ministro, Ariel Henry, renuncia, su grupo retirará los bloqueos que impiden el reparto de combustible en las gasolineras.

«Él (Ariel Henry) dimite a las 8.00 horas, a las 8.05 se desbloquearán las áreas para que los camiones se llenen de combustible», ha prometido este martes el poderoso ‘Barbecue’, que lidera una de las principales bandas del país, informa el medio haitiano ‘Gazette Haiti’.

Las pandillas controlan los alrededores de las gasolineras y bloquean las carreteras para impedir el paso de los camiones que reparte el combustible, lo que ha derivado en la inseguridad de los conductores de los mismos y, principalmente, en la escasez de este recurso.

‘Barbecue’ ha confirmado su participación en la crisis del combustible en el país en una intervención ante los micrófonos del programa ‘Boukante Lapawol’, en el que ha llamado a la dimisión de Henry subrayando que «se necesitan grandes sacrificios para conseguir las cosas»

«Las áreas bloqueadas por el G-9 y sus alrededores pueden tener graves consecuencias en la actividad del hogar. Deben aceptar hacer sacrificios para encontrar una solución a este país que está en el fondo del abismo», ha apostillado, para añadir que el grupo se encuentra «en una batalla política» para demostrar la «incompetencia» de Henry por la inseguridad en el país y en relación al magnicidio del expresidente Jovenel Moise.

«Una vez que Ariel Henry renuncie a su cargo, estaremos listos para hablar con el estado para encontrar una solución a la situación. Los integrantes del G-9 estamos dispuestos a participar en la estabilidad, seguridad y desarrollo de nuestro país», ha agregado ‘Barbecue’, que antes de liderar la pandilla era policía.

Mientras tanto, el bloqueo total de las actividades continúa en el país en una huelga impulsada por los sindicatos de transportes para denunciar la inseguridad a la que se enfrentan por la presencia de las bandas armadas y exigir combustible.

El Gobierno de Haití no se ha manifestado al respecto de esta crisis, que ha derivado en una emergencia en distintos sectores, como el sanitario. El coordinador humanitario interino de la ONU en Haití, Pierre Honnorat, ha advertido al respecto que si continúa la falta de combustible en los hospital «probablemente se perderán vidas».

El Fondo de Naciones Unidas para la Infancia (UNICEF) ha advertido de que al menos 300 niños, 45 embarazadas y 70 pacientes críticos podrían dejar de recibir atención por el colapso en dos hospitales de Puerto Príncipe debido a la actual crisis.

Diario Digital


Haití vive tercera jornada de paro con un aumento de actividad en la capital

La tercera jornada de huelga general en Haití transcurre este miércoles con algo más de actividad que las dos anteriores, con mayor número de personas en las calles de la capital, por las que ya circulan algunos vehículos de transporte colectivo tras varios días de ausencia.

La presencia de la Policía Nacional también ha aumentado considerablemente, vehículos de las fuerzas de seguridad patrullan con efectivos fuertemente armados por un Puerto Príncipe aún alejado de la normalidad a causa de la carestía de combustible que, junto con la violencia de las bandas, ha motivado el paro de tres días.

A pesar del evidente refuerzo policial con respecto a días anteriores, desde la institución señalan que “la misión de la Policía Nacional de Haití es servir y proteger y siempre están en las calles”, dijo a Efe la portavoz del cuerpo, Marie Michel Verrier.

El parque empresarial Sonapi, cercano al aeropuerto, estaba operativo esta mañana; en la zona de Pétion-Ville algunos supermercados abrieron sus puertas al público y más vendedores ambulantes se decidieron a ofrecer nuevamente sus productos en los lugares habituales.

El jefe de la Fuerza Sindical para Salvar a Haití (Fosa), Jacques Anderson Desroches, se mostró satisfecho con el nivel de seguimiento de la huelga que, a su entender, demuestra “la conciencia general de la población, que está de acuerdo y entiende lo justo de las reivindicaciones”.

“El problema de la inseguridad es eminentemente político”, señaló el líder sindical en declaraciones Efe, “una herramienta política y económica” y “si el Estado no hace nada, la situación será extremadamente grave”, porque en este momento el país está “casi en una guerra civil”, aseveró.

Asimismo, afirmó que “el Estado miente. El Estado dice que hay combustible en las terminales. Dice que son las bandas las que impiden su distribución. El Estado debe asumir sus responsabilidades para que la gente pueda encontrar combustible. El Estado nos miente’, insistió.

El desabastecimiento de combustible persiste, según las autoridades, debido al bloqueo a la distribución que ejerce el grupo armado G9 Fanmi e Alye.

El líder de la banda, Jimmy Cherizier, alias Barbecue, lanzó el martes un chantaje al Gobierno poniendo la dimisión del primer ministro, Ariel Henry, como condición para permitir la distribución de combustible en el país.

Empresas, comercios, instituciones y hospitales usan generadores eléctricos alimentados por derivados de petróleo y desde hace semanas se están viendo afectados por la carencia de combustible, que ya a ha llevado a suspender el servicio en 50 centros sanitarios del país y está afectando a las telecomunicaciones.

Diario Libre

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