Haití | Al menos tres policías murieron en un operativo dentro de un barrio dominado por grupos armados

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Al menos tres policías muertos durante operación en capital haitiana

Al menos tres policías murieron hoy y otros 12 resultaron heridos durante una intervención de la fuerza en Village De Dieu, un barrio vulnerable de la capital haitiana bajo influencia de bandas armadas.

Según el balance preliminar, los delincuentes confiscaron dos tanques blindados de la institución policial y varias armas.

‘Han caído héroes’, dijo el presidente Jovenel Moïse durante una intervención en las redes sociales, en la que calificó de repugnante lo sucedido y anunció el fin del reinado de los bandidos en esa zona.

El gobernante señaló que es necesario que el Estado se ponga del lado de la Policía y subrayó que Haití no puede hundirse en la inseguridad.

Mientras en las redes sociales circulaban videos sobre policías ensangrentados y hombres armados disparando contra los cuerpos, Moïse prometió responder contra las bandas responsables.

‘Señores de Village De Dieu, hagan arreglos. Vamos por ustedes. Sea como sea, vamos por ustedes’, dijo el mandatario en tono amenazante.

Además de los policías fallecidos, ocho agentes fueron trasladados a un hospital de Puerto Príncipe y tres de ellos tuvieron que ser intervenidos quirúrgicamente, mientras otros cuatro recibieron atención médica por lesiones leves, aunque la vida de ninguno corre peligro, según profesionales de la salud.

En los últimos tres años las bandas armadas controlan la salida sur de Puerto Príncipe, donde se sitúa Village De Dieu, y otros barrios vulnerables como Martissant y Grand Ravine.

Las recientes acciones policiales para recuperar el control de la zona resultaron infructuosas y esos grupos ejercen su ley, casi sin contraparte de las autoridades.

Prensa Latina


La PNH dans la souricière de Village de Dieu

Un policier de la Brigade d’opération et d’intervention départementale (BOID) recroquevillé dans un coin, le crâne éclaté. Les cadavres de deux agents du SWAT traînés au sol et mutilés par des malfrats. Des badauds festifs prenant d’assaut un blindé de la PNH. Les images chocs de la tragique opération de la Police à Village-de-Dieu qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux ce vendredi resteront dans les annales. Comme si l’on était en train de visionner à nouveau le film « La chute du faucon noir ».

Alors que le bilan officiel de l’institution policière se fait encore attendre, les vidéos et autres visuels qui circulent attestent que la Police nationale d’Haïti, au cours de cette opération, a subi un revers cinglant à Village-de-Dieu. Des armes de l’institution ont été saisies, deux blindés ont été capturés, dont un a été incendié par les bandits.

Les policiers Standley Eugène, Ariel Poulard et Georges Renoit Vivender Alexis ont passé l’arme à gauche. Tombés sur le champ de bataille, en servant la nation, ils n’auront pas regagné leur domicile. Proches, parents, et probablement enfants ne les reverront plus jamais. Pas même un dernier câlin, pas même une ultime accolade. D’autres policiers sont sortis blessés de cette opération. Le Nouvelliste a appris d’une source proche de l’hôpital Bernard Mevs que huit policiers sont en train d’y être soignés. Trois sont actuellement au bloc opératoire, a confié cette source. Le journal a vainement tenté d’obtenir une réaction de la police.

En début d’après-midi de ce vendredi, dans une intervention télévisée (programmée la veille), le président Jovenel Moïse a évoqué ce qui s’est passé à Village-de-Dieu. Le chef de l’État a annoncé que des policiers ont été tués sans en préciser le nombre. « Ce qui s’est passé à Village-de-Dieu aujourd’hui est révoltant. Des policiers sont tombés sous les balles des bandits, des blindés ont été incendiés. Ils sont tombés sur le champ de bataille, ils sont des héros », a fulminé le chef de l’État.

Village-de-Dieu, zone de non-droit, est située à l’entrée sud de la capitale. Lieu de séquestration connu des victimes d’enlèvements, il abrite le gang appelé « 5 segonn ». La police tente de prendre le contrôle de la zone et d’en déloger les bandits depuis plusieurs mois. Les opérations précédentes ont été toutes caractérisées par des tirs sporadiques et des destructions de maisonnettes. L’opération de ce vendredi 12 mars est l’une des rares tentatives au cours de laquelle la police a tenté une pénétration dans cette zone considérée par plus d’un comme une souricière.

Le Nouvelliste

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