Haití | Organizaciones de DDHH exigen justicia por 25 mujeres torturadas en prisión civil

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Feministas denuncian en Haití tortura contra 25 prisioneras

Organizaciones feministas haitianas denunciaron torturas e intimidaciones a las que fueron sometidas 25 presas de la cárcel civil de Jacmel, situada al sudeste de Puerto Príncipe, ciudad capital.

La cofundadora de Neges Mawon, Pascal Solages, aseveró que cinco agentes del centro penitenciario maltrataron y golpearon a las prisioneras este lunes y martes recientes para más tarde acusarlas de un intento de robo.

Por otro lado, la coordinadora de la organización Fanm Deside, Marie Ange NoÃl, precisó que los hechos ocurrieron luego de que la detenida Claudine Philippe reclamara. Esta reclusa ha tenido una prisión preventiva prolongada por ocho años en espera de juicio.

Marie Ange, quien también es activista por los derechos humanos, solicitó que se investigara el caso para identificar a los agresores y demandó que se sancionara a los culpables.

Igualmente, seis agrupaciones feministas y el ministerio de la Condición Femenina apelaron a las autoridades para que solucionen la situación de la prisión preventiva prolongada que afecta a más del 80 por ciento de los reos del país.

Este jueves, algunas organizaciones de derechos humanos se congregaron frente a las instalaciones de la comisaría y la fiscalía de Jacmel para exigir justicia por las 25 mujeres.

La Organización de Naciones Unidas (ONU) informó en este 2021 que las cárceles están funcionando al 316 por ciento de su capacidad, una situación de hacinamiento que puede conducir a crisis sanitarias, y más aún en medio de la pandemia.

Los reportes indican que al menos 12 mujeres fueron violadas en la prisión civil de Gonaives en 2019 cuando intentaban fugarse, a unos 140 kilómetros al noreste de Puerto Príncipe.

De acuerdo con las organizaciones sociales en aquel momento, el Estado debe asumir su responsabilidad por el encarcelamiento de hombres y mujeres en el mismo centro.

Telesur


Droits humains : Sit-in, le 11 mars 2021, de plusieurs organisations, pour exiger justice et réparation pour 25 femmes malmenées à la prison civile de Jacmel, Sud-Est d’Haïti

A l’appel de plusieurs organisations de droits humains, dont Fanm Deside, plusieurs personnes se sont rassemblées, le jeudi 11 mars 2021, devant le palais de justice de Jacmel (principale ville dans le département du Sud-Est), pour réclamer justice et réparations en faveur de 23 femmes et de 2 mineures détenues dans la prison civile de Jacmel, victimes de bastonnades et d’autres sévices, perpétrés par des policiers administratifs, a observé l’agence en ligne AlterPresse.

Les traitements infligés à ces prisonnières, les dimanche 7 et lundi 8 mars 2021, par cinq policiers de la direction pénitentiaire de la prison, ont été vivement condamnés par ces organisations de droits humains et la direction départementale du Sud-Est du Ministère à la condition féminine et aux droits des femmes (Mcfdf) en conférence de presse, le mercredi 10 mars 2021, à Jacmel.

Ces organisations de droits humains, y compris de promotion et de défense des droits des femmes, exigent une enquête immédiate, afin de fixer les responsabilités des policiers bourreaux impliqués, qui devront répondre de leurs actes.

Gérald Renard, un agent chef de poste, les dimanche 7 et lundi 8 mars 2021, est accusé d’être à l’origine de ces mauvais traitements sur 23 femmes et 2 mineures détenues, enregistrés après des agressions verbales et physiques sur la détenue Claudine Philippe, qui se plaignait de sa condition de détention préventive prolongée depuis 8 ans, précise une note des organisations protestataires.

Déclarant avoir perdu, à son poste, un téléphone et le trousseau de clés de la prison de Jacmel, l’agent Gérald Renard a procédé à une fouille des détenues de la prison, dont aucune n’avait en sa possession les matériels déclarés perdus.

« Les prisonnières ont été mises à plat ventre, sur la cour de la prison, pendant que des agents les frappaient à coups de matraques dans différentes parties de leurs corps. Des détenues ont eu des hémorragies sous l’effet des coups de bâtons au niveau de la ceinture », déplore la coordonnatrice de Fanm Deside, Marie Ange Noël.

Les 25 détenues sont en détention préventive prolongée, dans l’institution carcérale de Jacmel, depuis huit (8) ans au maximum et douze (12) mois au minimum.

Toutes les 23 femmes et 2 mineures, victimes de mauvais traitements à la prison civile de Jacmel, doivent être consultées par des médecins dans le plus bref délai, exigent les organisations de droits humains protestataires.

Alter Presse


 

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