Crece la tensión en Haití | Convocan a nuevas protestas para que el presidente Möise abandone el cargo el 7 de febrero

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Protestas contra presidente Möise se intensifican en Haití

Las protestas populares y de la oposición política se han incrementado en Haití durante esta semana con nuevos llamados a manifestaciones, encabezadas por el líder del partido Pitit Dessalines, Moïse Jean-Charles, quien convocó a una movilización general a partir del domingo próximo para obligar al presidente Jovenel Moïse a respetar el plazo constitucional.

En ese contexto, varios miles de estudiantes se manifestaron este lunes en diversas zonas de las calles de Puerto Príncipe, la capital, en contra del presidente Moïse y para denunciar la ola de secuestros de bachilleres, que han aumentado de manera considerable en las últimas semanas.

Los jóvenes de diferentes escuelas se manifestaron en los barrios capitalinos de Carrefour y Tabarre, cerca de la embajada estadounidense en Haití para exigir la liberación de sus colegas secuestrados más temprano.

La semana pasada, al menos dos manifestaciones organizadas por estudiantes fueron dispersadas con violencia por la Policía con gases lacrimógenos, sin embargo, otra manifestación convocada por personas presuntamente vinculadas a la delincuencia transcurrió sin novedad y vigilada por agentes.

Entretanto, el partido Pitit Dessalines, el cual cuenta con un amplio número de seguidores al norte de Haití, y hasta el momento parecía distanciado de las franjas opositoras en la capital, se sumó a las recientes movilizaciones antigubernamentales.

Con un discurso este lunes, el excandidato presidencial abogó por una administración transitoria de dos años con un jefe de Gobierno y 13 ministros. Desde mediados de 2020 los opositores exigen que el presidente Jovenel Moïse respete los plazos constitucionales y abandone el cargo en febrero próximo.

Moïse, sin embargo, volvió a rechazar una eventual transición, y reiteró que su mandato concluye en 2022, aunque dijo estar dispuesto al diálogo con las fuerzas hostiles.

De igual manera, alertó que tanto la Policía, como el Ministerio de Justicia tienen instrucciones claras para garantizar la seguridad de las personas y sus bienes ante los anunciados disturbios políticos.

Telesur


Presidente de Haití ordena reforzar la seguridad

El presidente de Haití, Jovenel Moise, ordenó a los principales organismos de seguridad que se movilicen de cara a las protestas que previsiblemente se convocarán el 7 de febrero, cuando según la oposición, expira el mandato del actual jefe de Estado.

En ese sentido, Moise ordenó a la Policía y a los ministerios del Interior y Justicia que se movilicen para garantizar la seguridad de bienes y personas el 7 de febrero.

A principios de enero el consejo electoral provisional de Haití designado por Moise de forma unilateral, anunció que el país celebrará antes de final de año un referéndum constitucional, además de elecciones presidenciales, legislativas y locales.

En un país azotado por la violencia que generan diversas pandillas, la consulta constitucional está prevista para el 25 de abril, mientras que la primera ronda de las elecciones presidenciales y legislativas será el 19 de septiembre. La segunda vuelta está programada para el 21 de noviembre, cuando también se realizarán los comicios locales.

Las elecciones legislativas y locales debían haberse celebrado en 2018, pero fueron postergadas, por lo que el cuestionado presidente Jovenel Moise ejerce sin control del Legislativo desde el fin del mandato de los parlamentarios en enero de 2020, y gobierna desde entonces por decreto.

Haití sufre desde hace varios meses una ola de secuestros con fines extorsivos que afecta tanto a los más ricos como a la mayoría de su población, que vive bajo el umbral de la pobreza.

Estas acciones, sumadas al férreo control que algunas pandillas ejercen sobre varias partes de la capital Puerto Príncipe y en las provincias, amenazan la realización de elecciones seguras.

Además, el comité de asesores encargado por el presidente para redactar una nueva Constitución aún no ha terminado su trabajo, el cual ya ha sido criticado incluso por aliados de Moise.

RNN


Haïti-Droits humains : La Pohdh s’insurge contre les répressions et brutalités policières à l’endroit de paisibles protestataires

La Plateforme des organisations haïtiennes des droits humains (Pohdh) s’insurge contre les répressions et brutalités commises, les mercredi 20 et jeudi 21 janvier 2021, par des agents de la Police nationale d’Haïti (Pnh), à l’endroit de paisibles manifestantes et manifestants, qui exigent le respect de la Constitution haïtienne, dans une prise de position transmise à l’agence en ligne AlterPresse.

La Police nationale d’Haïti (Pnh), dont la mission est de protéger la population, devient un instrument politique au strict service du régime politique tèt kale en place, déplore la Pohdh.

Elle critique l’usage abusif de gaz lacrymogènes de la part de policiers nationaux, qui ont mis en danger la vie des enfants, de femmes enceintes et de personnes âgées.

Ces agents ont aussi tiré à balles réelles sur des protestataires, lors de ces mobilisations antigouvernementales, visant à forcer Jovenel Moïse à respecter l’échéance de son mandat, comme président, le dimanche 7 février 2021, suivant l’article 134-2 de la Constitution.

Il y a eu plusieurs blessées et plus d’une dizaine de militants arbitrairement arrêtés, dont le sénateur Nènèl Cassy à Miragoane (principale ville du département des Nippes, une partie du Sud-Ouest d’Haïti), le jeudi 21 janvier 2021, par le commissaire du gouvernement, près le tribunal civil de Miragoane, Me. Jean Ernst Muscadin, sur ordre de Jovenel Moïse, en plus des persécutions politiques à l’égard des opposants du pouvoir.

L’équipe du Parti haïtien tèt kale (Phtk) au pouvoir bâillonne les libertés publiques, garanties par la Constitution haïtienne de 1987, en son article 31, et les instruments internationaux de droits humains, ratifiés par l’État haïtien, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, en son article 19, dénonce la Pohdh.

« Il est totalement inacceptable que des policiers font systématiquement une utilisation inappropriée de la force létale, en vue de disperser des mobilisations pacifiques pour le respect de la Constitution haïtienne et contre le projet dictatorial du président Jovenel Moïse ».

Tout en exigeant la libération des manifestants arrêtés arbitrairement, la Plateforme des organisations haïtiennes des droits humains demande à la population de rester mobilisée, pour défendre la Constitution haïtienne et les libertés publiques sur le territoire national.

Alterpresse


Les partis de l’opposition sur le point d’adopter une « proposition nationale de sortie de crise »

Les partis de l’opposition sont à deux doigts de se mettre d’accord sur une proposition de sortie de crise unique qui prévoit les modalités de la transition après le départ de Jovenel Moïse le 7 février prochain. Ils multiplient les rencontres entre eux. « Nous sommes à 99% prêts pour la signature de la proposition de sortie de crise », a fait savoir Sorel Jacinthe, mardi, sur Magik 9. Le seul point, mais fondamental, sur lequel les partis n’arrivent pas encore à trouver une entente concerne le choix du président. « Il y a des petites nuances sur la question de la Cour de cassation », confie l’ex-sénateur de la Grand’Anse, soulignant que certains « partenaires » aimeraient de préférence que le président devant remplacer Jovenel Moïse soit choisi parmi les membres du CSPJ. Ce point reste à fignoler afin de trouver une majorité suffisante en faveur de la Cour de cassation, a-t-il ajouté.

En ce qui a trait au Premier ministre et à la feuille de route que devra appliquer le prochain gouvernement, tout est déjà clair, a confié Sorel Jacinthe qui espère que d’ici la fin de cette semaine la « proposition nationale de sortie de crise » sera adoptée. Il annonce que ce document sera ensuite présenté à la nation.

Le président de la République, entre-temps, ne fait plus aucun cas des déclarations de l’opposition qui exige qu’il parte le 7 février 2021. Lundi encore, dans une intervention sur Facebook, Jovenel Moïse a rappelé que son mandat prendrait fin le 7 février 2022. Il a conseillé aux leaders de l’opposition de commencer à se préparer en vue des élections prévues en septembre et en novembre de cette année. « Se yon prezidan k ap trip », a ricané Sorel Jacinthe, qui a dit s’appuyer sur la Constitution pour dire que le mandat du chef de l’État expirera le 7 février 2021.

Sorel Jacinthe a affirmé ne jurer que la mobilisation de toutes les forces vives de la nation pour contraindre le chef de l’Etat à quitter le pouvoir tout en rejetant toute idée de lutte armée. « Il nous faut arriver à un niveau où tout le monde se sente vexé. Le président nous a suffisamment déçus », a déclaré l’ex-sénateur, qui salue la prise de position du secteur protestant sur la fin du mandat du président Jovenel Moïse. Il veut entendre d’autres groupes de la société, tels le secteur privé et l’université entre autres. Tous les secteurs doivent exprimer leur vexation, selon Sorel Jacinthe, qui croit que c’est une grande mobilisation qui finira par porter le président à prendre conscience.

En 2019, le pays avait été paralysé pendant plus de deux mois par le mouvement de Peyi Lòk, malgré tout, n’avait pas abouti au départ du président Jovenel Moïse. « Nous nous sommes inspirés de l’expérience «Peyi Lòk» pour faire mieux », a soutenu Sorel Jacinthe. Il promet que les acteurs politiques ainsi que la société civile vont corriger les erreurs pour atteindre leur objectif. « Jodi a nou pi wouye, nou konprann plis e gen plis moun ki anndan batay la », a lâché Sorel Jacinthe.

Le Nouvelliste


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