Violencia en Haití: Jovenel Moïse dijo que comenzará a «cazar criminales» y anunció la participación de las Fuerzas Armadas
Moïse appelle l’armée en renfort
Le chef de l’état haïtien, M. Jovenel Moïse, annonce l’implication des Forces Armées d’Haïti ( FAD’H) dans les efforts pour rétablir un climat sécuritaire. Lors d’une visite dans la localité de Savien (Artibonite), région contrôlée par le gang Base Grand Griffe, le président Moïse a soutenu que les exactions des gangs sont inacceptables. Il rappelle que les FAD’H en tant qu’institution militaire doivent venir en renfort à la Police lorsque la situation l’exige.
Dans une expression créole populaire considérée comme vulgaire le président a indiqué que l’état commencera à traquer les criminels. En ce sens le président haïtien a appelé les ministres de la défense et de la justice à créer une synergie dans les actions des forces de l’ordre.
Le président Moïse a rappelé que la Constitution confirme l’existence de deux forces publiques.
Il appelle la population à apporter l’appui nécessaire au gouvernement et aux forces de l’ordre dans l’effort pour rétablir la sécurité publique.
Visiblement en colère le président Moïse a expliqué qu’il entend au cours des derniers mois de son mandat satisfaire les revendications en matière de sécurité.
Violencia en Puerto Príncipe por asesinato de un abogado
Cientos de personas, en su mayoría abogados, se manifestaron el jueves en el centro de la capital haitiana para exigir justicia tras el asesinato del presidente del colegio de abogados de Puerto Príncipe la semana pasada.
“El derecho a la vida está totalmente violado, la seguridad está ausente en todos los niveles y atacar al presidente del colegio de abogados es una señal emblemática”, deploró el abogado Françoise Bonhomme. Elegido líder del colegio de abogados de Puerto Príncipe en febrero, Monferrier Dorval, de 64 años, fue asesinado a tiros el viernes por la noche cuando llegaba a su casa.
El recrudecimiento de la inseguridad e impunidad en Haití ha sido denunciado durante varios meses por diversas organizaciones de la sociedad civil y de derechos humanos.
Además de exigir justicia para todas las víctimas que dejó en los últimos meses la violencia en barrios pobres, los manifestantes también corearon eslóganes que pedían la dimisión del presidente Jovenel Moise.
La ira por la impunidad se avivó cuando se supo que la escena del crimen, que había sido sellada, fue vandalizada a pesar de que la casa de Dorval se encuentra en el mismo barrio que la residencia presidencial.
Les avocats dans les rues pour exiger justice pour le bâtonnier Monferrier Dorval
Des centaines d’avocats du barreau de Port-au-Prince ont marché dans les rues de la capitale, jeudi 3 septembre, pour exiger justice pour le bâtonnier Monferrier Dorval, assassiné alors qu’il rentrait chez lui le 28 août dernier. La marche a débuté devant le cabinet de la victime à la rue Rivière. Vêtus de leur toge, les avocats, rejoints par des figures politiques et de la société, des militants de l’opposition et des étudiants, ont arpenté les avenues Martin Luther King, Lamartinière, du Travail, Charles Summer, la rue Capois, avant de terminer leur marche devant les locaux de la Cour de cassation.
Un message a été délivré devant la Cour de cassation par la bâtonnière a.i Marie Suzy Legros et le président de la Fédération des barreaux, Me Jacques Letang. Marie Suzy Legros, a insisté pour que justice pleine et entière soit rendue à Me Dorval. « Trop souvent, les enquêtes se poursuivent indéfiniment pour se diluer dans l’oubli et consacrer le règne de l’impunité dans ce pays. Trop souvent, les enquêtes qui prétendent aboutir ne se déroulent que sur la condamnation des exécutants sans jamais remonter à ceux qui ont conçu, planifié et mis en route les processus criminels », a-t-elle déclaré.
Plus loin, Me Legros exige toute la vérité sur ce qui s’est passé. « Le barreau ne saurait se satisfaire aujourd’hui d’une justice tronquée. La vérité doit éclater intégralement, car nul ne peut être au-dessus de la loi dans une société démocratique. Le barreau veut croire que dans ces circonstances exceptionnelles, où la place du droit dans la société est en péril, les institutions compétentes se montreront à la hauteur et parviendront en toute indépendance à établir la vérité afin que justice soit rendue au bâtonnier Monferrier Dorval, à la société tout entière », espère-t-elle.
Le président de la Fédération des barreaux, également bâtonnier du barreau des Coteaux, Jacques Letang, a été très ému en prenant la parole devant la Cour de cassation. La gorge nouée, Me Letang a dénoncé le fait que Me Dorval a été abattu comme un chien. « Nous sommes tous orphelins de notre bâtonnier. Il a été assassiné. Les avocats des 18 juridictions du pays sont mobilisés pour dire que c’en est assez. Ce système d’injustice ne peut pas continuer. Il y a trop de crimes, trop de sang. Il faut sonner la trompette de la justice. (…) Nous allons lutter contre la violence et l’impunité dans le pays », a-t-il promis.
La marche, qui se devait silencieuse, a été ponctuée de chants et slogans anti-Jovenel Moïse. Certains avocats et participants ont imputé à l’exécutif l’assassinat de Me Dorval. Questionné à cet effet, Me Evelt Fanfan croit que dans un sens comme dans l’autre le pouvoir en place a une responsabilité dans cet assassinat. « Le pouvoir a la responsabilité de faire la lumière sur cet assassinat odieux. Si le crime vient du pouvoir, il a sa responsabilité. Si le crime vient d’un autre groupe, le pouvoir a aussi sa responsabilité. De toutes les façons, le pouvoir est responsable. Ils doivent faire la lumière. Ils n’ont pas beaucoup de temps pour le faire », a-t-il exhorté.
L’assassinat de Me Dorval est un coup porté au savoir, à la science et aux jeunes
Selon Me Evelt Fanfan, l’assassinat de Me Monferrier Dorval est l’assassinat du savoir. « C’est la profession d’avocat qu’on a assassinée. C’est l’intelligence qu’on a assassinée. Nous sommes là pour dire que c’en est assez », a-t-il soutenu.
Pour avoir côtoyé Me Dorval dans son cabinet, Me Wilgui Beucia se dit très affecté par son départ. « Ceux qui l’ont tué ignorent ce qu’ils ont fait. Ils ignorent s’ils ont également touché des centaines de jeunes avocats », a-t-il soupiré. Me Beucia annonce que les avocats ne se reposeront pas tant que justice ne sera pas rendue. « Si ce crime est politique, c’est une erreur. Les avocats des 18 juridictions du pays, de tous les tribunaux resteront dans les rues. Nous ne quitterons pas le macadam avant d’obtenir justice. Quand on veut, la justice donne des résultats. Il faut que les autorités assument leurs responsabilités pour identifier tous les auteurs de cet assassinat », a-t-il tonné.
Dans le même ordre d’idées Rose-Berthe Augustin, conseillère au barreau de Port-au-Prince, a exhorté les autorités judiciaires à assumer leurs responsabilités, ce, dit-elle, afin que la mort de Me Dorval ne passe pas comme celle des autres avocats assassinés. « Me Dorval représentait une valeur dans la société. C’était un professeur d’université, un chercheur, un auteur, un avocat extrêmement talentueux. Comme avocat, son assassinat me fait penser que la vie ne vaut plus rien en Haïti. À un point tel que maintenant on s’attaque à des symboles. Le bâtonnier était le symbole de la justice et de l’État de droit », soutient-elle.
En marge de la marche des avocats, des heurts ont éclaté entre des militants, des étudiants et des agents de la PNH. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser un attroupement devant le palais national. Un cortège emmené par des étudiants a arpenté plusieurs rues de la capitale. Des barricades de pneus enflammés ont été remarquées et au moins un véhicule a été incendié.
Aumenta pulso entre Gobierno de Haití y comerciantes
Tras vencer el plazo para que empresarios muestren los precios de sus productos y servicios en moneda nacional, el titular de Comercio de Haití, Jonas Coffy amenazó hoy con limitar las licencias operativas de quienes incumplan.
El ministro reiteró el llamado a las compañías a etiquetar y exhibir el costo en gourde, como norma el decreto de 2018, y adelantó que agentes de la cartera comenzarán a visitar las tiendas de todo el país.
Quienes violen la medida se arriesgan a la negativa de autorizaciones de importación, pérdida de documentos de identidad profesionales, o eliminación total o parcial de las empresas, aseguró Coffy.
A finales de agosto, el titular criticó los márgenes de beneficio ‘desorbitados’ de algunos empresarios, que aumentan precios sin calcular posibles alzas del costo de sus productos en próximos pedidos.
Señaló, que incluso irrespetan la tasa diaria de cambio fijada por el Banco de la República, lo cual perjudica directamente a la población.
La caída del gourde con respecto al dólar se disparó en el último año, y en este contexto aumentaron los precios de la canasta básica, mientras los ciudadanos perciben los mismos o menores ingresos en plena crisis sanitaria por la Covid-19.
El BRH inyectó una primera suma de 47 millones de dólares al mercado de divisas, para frenar el desplome de la moneda nacional, y en menos de una semana contuvo la apreciación del dólar.
No obstante, aún este proceso no se refleja en los precios de los productos básicos que continúan al alza en los mercados oficiales.
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