Estudiantes, policías y sindicatos exigen la renuncia del presidente Moise

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Tensiones entre manifestantes y policías marcan protestas en Haití

Enfrentamientos entre las fuerzas del orden público y manifestantes marcaron este lunes las protestas en la capital de Haití, para denunciar la inseguridad y el asesinato del presidente del Colegio de Abogados, Monferrier Dorval.

El sindicato de la Policía convocó a una movilización para reclamar la reintegración de uno de sus colegas y criticar la ola de crímenes que castiga los barrios vulnerables de Puerto Príncipe.

A ellos se unieron estudiantes que desde la semana pasada toman las calles del país para exigir que el gobierno restablezca el clima de paz, y que los responsables de la violencia respondan ante la justicia.

Los inconformes erigieron barricadas de neumáticos en llamas, lanzaron piedras y proclamaron consignas antigubernamentales en la zona baja de la ciudad.

«Jovenel (Moise) debe irse, está corrompiendo todas las instituciones del país», dijo un activista, y acusó a las autoridades de proteger notorios bandidos.

En las inmediaciones del Palacio Nacional encontraron resistencia de la policía, que desplegó este lunes un fuerte dispositivo de seguridad.
Intensas ráfagas de disparos y gases lacrimógenos dispersaron a los activistas que se replegaron en pequeños grupos en la zona de Martissant, conocida por estar bajo el control de las bandas armadas.

Además de Puerto Príncipe, en GonaÃives, a unos 140 kilómetros al noroeste de esta capital, universitarios se movilizaron para exigir justicia en el asesinato de Dorval.

Los estudiantes de la Facultad de Derecho y Ciencias Económicas criticaron la inacción del gobierno para frustrar la reciente ola de crímenes y el auge de las bandas armadas en el país.

Al menos 400 personas murieron violentamente en Haití de enero a junio, según el recuento de varias organizaciones de derechos humanos.
El presidente Moise reiteró su discurso de tolerancia cero contra el crimen y sugirió que puede emplear al ejército para controlar las pandillas.

Al Momento


Haïti-Droits humains : Tensions à Port-au-Prince, le 7 septembre 2020, lors des mobilisations de policières et policiers syndiqués ainsi que d’étudiantes et d’étudiants contre la criminalité

De vives tensions ont régné, le lundi 7 septembre 2020, dans les rues de Port-au-Prince, lors de mobilisations de policières et policiers syndiqués ainsi que d’étudiantes et étudiants, pour dénoncer les assassinats de nombreuses personnes, en Haïti, a observé l’agence en ligne AlterPresse.

Les policières et policiers, syndiqués au sein de la Police nationale d’Haïti (Pnh), ont défilé, ce 7 septembre 2020, dans les rues de la capitale, pour dénoncer, entre autres, la révocation arbitraire (le 2 septembre 2020) de leur porte-parole au sein de l’institution policière, Abelson Gros Nègre, et les assassinats de nombreuses personnes, dont des policiers nationaux.

« A bas la répression syndicale », « A bas les révocations arbitraires et illégales », « Nous demandons la réintégration d’Abelson Gros Nègre au sein de la Pnh », pouvait-on lire sur les pancartes des protestataires.

« Aujourd’hui, il faut une chaîne de solidarité pour détruire ce système. Jovenel Moïse fait partie du problème », exprime un manifestant, lors de la mobilisation.

Il appelle toutes celles et tous ceux, qui luttent contre l’insécurité et la vie chère, à s’unir pour chambarder le régime en place.

Des agents du Corps d’intervention et de maintien d’ordre (Cimo) de la Police nationale d’Haïti (Pnh) ont dispersé, à plusieurs reprises, à coups de gaz lacrymogènes, le rassemblement des policières et policiers syndiqués, au niveau du carrefour des routes de l’aéroport international de Port-au-Prince et de Delmas, intersection dénommée kafou rezistans depuis octobre 2019, quand le pays était totalement paralysé (« pays locked ») par les protestations antigouvernementales.

Des dizaines de personnes, dont des policiers en civil et en uniformes, s’étaient réunies dans la zone pour dénoncer la recrudescence des actes de criminalité.

A bord d’un blindé, des agents du Cimo ont lancé des gaz lacrymogènes sur la foule qui commençait, peu à peu, à grossir, les obligeant à évacuer.

Après les dispersions, les manifestantes et manifestants se sont, à nouveau, rassemblés vers midi (16:00 gmt), puis ont repris la manifestation. Mais, ils n’ont pas pu aboutir sur la place de la Constitution, au Champ-de-Mars (principale place publique de Port-au-Prince), lieu de destination finale.

Les protestataires ont dressé des barricades et des pneus usagés enflammés durant le parcours.

Les policiers syndiqués ont rencontré une forte opposition d’agents du Cimo, qui lançaient des gaz lacrymogènes au niveau de l’avenue Christophe, où ils ont été contraints de délivrer le message final, abandonnant du coup l’intention de se rendre à leur destination finale.

C’est la quatrième manifestation de protestation, depuis la création du syndicat Spnh-17, des policières et policiers syndiqués de la Pnh, après les manifestations du lundi 17 février 2020, du dimanche 17 novembre 2019 et du dimanche 27 octobre 2019, pour réclamer de meilleures conditions de travail.

En début d’après-midi, de ce lundi 7 septembre 2020, des agents du Corps d’intervention et de maintien d’ordre (Cimo) ont lancé, à profusion, des gaz lacrymogènes dans l’aire du Champ-de-Mars, principale place publique dans la capitale, Port-au-Prince, pour tenter de brimer les tentatives de manifestation d’étudiants de l’Université d’État d’Haïti (Ueh), selon les témoignages recueillis par AlterPresse.

Vers 2:00 pm locales (18:00 gmt), c’était la panique et la confusion, parmi toutes celles et tous ceux, dont écolières et écoliers, qui s’étaient retrouvés dans l’aire du Champ-de-Mars.

Selon des témoins, une femme souffrant d’asthme et ne pouvant pas respirer, à cause des jets de gaz lacrymogènes, est tombée en syncope. Heureusement des personnes, qui se trouvaient à proximité, l’ont rapidement évacuée pour l’emmener recevoir les soins appropriés.

Des manifestants ont tenté de riposter aux gaz lacrymogènes, en envoyant des pierres.

Interrogés par la presse, beaucoup ont exprimé leur frustration et leur colère par rapport à l’équipe tèt kale au pouvoir, dont ils qualifient la gestion politique d’ « échec total, à tous les niveaux ».

Repliés sur la cour des ruines du Palais national, des agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national (Usgpn) ont même lancé des gaz lacrymogènes sur les membres de la presse, qui étaient sur place pour couvrir ce qui se passait.

Parallèlement, plusieurs étudiantes et étudiants de l’Université d’État d’Haïti ont également marché, dans les rues de la capitale, pour continuer de demander justice pour Me. Monferrier Dorval, assassiné le 28 août 2020.

Ils ont aussi dénoncé la recrudescence de la criminalité en Haïti, notamment dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince.

AlterPresse


Moïse dénonce des oligarques destabilisateurs

Le chef de l’état haïtien, M. Jovenel Moïse, dénonce l’implication de plusieurs oligarques dans des mouvements de déstabilisation. Il explique que certaines décisions dans les secteurs de l’énergie, de la Finance ansi que les violences des gangs visent à saper les efforts de son administration pour améliorer les conditions de vies de la population.

Lors de plusieurs interventions publiques le week end écoulé, le président Moïse a dénoncé des entrepreneurs, auteurs de spéculations visant à provoquer des hausses exponentielles du taux de change de la gourde. M. Moïse ne décolère pas et explique que les spéculations visent en bout de chaine à provoquer une révolte de la population. Si vous essayer de renverser le gouvernement nous vous renversons, a menacé le chef de l’état.

En ce qui a trait à l’énergie le président révèle que des entrepreneurs ont refusé de vendre l’électricité à 8 centimes à l’état. Il assure maintenant avoir pu négocier ce tarif avec d’autres compagnies étrangères ce qui permettra à l’état de revendre l’énergie à 15 centimes.

Ces mêmes oligarques sont dénoncés par le président Moïse dans les violences des gangs dans l’Artibonite. Il affirme que ces gens ont armés des individus des couches défavorisées afin qu’ils s’entretuent.

Il exhorte les citoyens à collaborer avec les forces de l’ordre pour rétablir un climat sécuritaire.

Le président Moïse a annoncé la construction d’un méga sous commissariat dans la zone de Pont Sondé pouvant accueillir 100 policiers.

Métropole Haïti


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