Haití: maestros marchan en defensa de la educación y por mejores condiciones laborales

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Haïti-Éducation : Mouvement de protestation, ce jeudi 27 août 2020, contre l’absence de dispositions institutionnelles pour satisfaire les revendications enseignantes

Un rassemblement de protestation a été organisé, ce jeudi 27 août 2020, devant le lycée du Cent-cinquantenaire, couramment appelé Lycée des jeunes filles, à Port-au-Prince, pour continuer de dénoncer l’absence de dispositions institutionnelles, visant à satisfaire les principales revendications des enseignantes et enseignants, a observé l’agence en ligne AlterPresse.

Les syndicats d’enseignantes et d’enseignants ont, de nouveau, exigé de meilleures conditions de travail pour les professeurs et une éducation de qualité en Haïti, entre autres.

Plusieurs dirigeants syndicaux en ont profité pour réclamer la démission du titulaire de facto du Ministère de l’éducation et de la formation professionnelle (Menfp), Pierre Josué Agenor Cadet, pour ses actes de répression syndicale contre les enseignantes et enseignants.

« Un homme, comme Pierre Josué Agenor Cadet, n’a pas sa place à la tête du Menfp », déclare le coordonnateur de l’Union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh), Josué Merilien.

Des autorités étatiques, ont transféré, de manière arbitraire, plusieurs dirigeantes et dirigeants ainsi que des militantes et militants des droits syndicaux, dont plusieurs issus de l’éducation.

Rose Magalie Georges de la Confédération nationale des éducatrices et éducateurs d’Haiti (Cneh) et Georges Wilbert Franck de l’Union nationale des normaliennes et normaliens, éducatrices et éducateurs d’Haïti (Unnoeh) ont reçu un avis de mutation, vers des zones éloignées de leurs lieux de résidence, tandis que l’enseignant et syndicaliste Josué Mérilien a été privé de traitements.

Parallèlement, des étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences humaines (Fasch) de l’Université d’État d’Haïti ont empêché, ce jeudi 27 août 2020, la tenue de l’inauguration d’un nouveau bâtiment de la Fasch, réparé par le Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (Bmpad), après les dommages subis dans le tremblement de terre du mardi 12 janvier 2010.

Lors de leur mouvement de protestations, les étudiants ont érigé des pneus usagés enflammés, à l’avenue Christophe, pour empêcher des officiels d’accéder à l’enceinte de la faculté.

Les responsables de la Fasch ont été contraints de reporter sine die l’inauguration du nouveau bâtiment.

AlterPresse


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