Crisis política en Haití: renuncian 8 de los 9 miembros del Consejo Electoral

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Se agrava crisis política haitiana con la renuncia de 8 de los 9 miembros del Consejo Electoral

Ocho de los nueve miembros del Consejo Electoral Provisional de Haití presentaron este viernes su renuncia en pleno, horas después de que el presidente del país, Jovenel Moise, pidiera a los sectores de la sociedad civil representados en el organismo confirmarlos o proponer a otras personas.

En una carta dirigida a Moise, los renunciantes señalan que la dimisión se produce “en la perspectiva de lograr una normalización institucional iniciada por el Poder Ejecutivo”, que expresó claramente su decisión de proceder a un cambio en la Constitución e iniciar inmediatamente el proceso electoral.

“Aunque reconocemos la urgencia de la normalización, creemos que es esencial dar prioridad al diálogo entre los principales actores del poder y de la sociedad civil a fin de alcanzar un consenso adecuado”, continúa la misiva dirigida a Jovenel Moise.

Esta renuncia, “inevitable”, es un paso necesario “hacia una solución viable capaz de frenar la crisis actual”, agregaron.

Unos días antes, el representante del sector de los derechos humanos en el Consejo había presentado su dimisión.

En los últimos días, la administración pública haitiana ha experimentado una cascada de renuncias, entre ellas las del fiscal de Puerto Príncipe, el ministro de Deportes y un consejero político del presidente, en medio de críticas al nuevo Código Penal, cuya entrada en vigor está prevista para 2022, y a una posible reforma constitucional.

Una docena de organizaciones convocaron a una manifestación el próximo domingo para denunciar los artículos del recién promulgado Código Penal que, según dicen, fomentaría el libertinaje y promovería la homosexualidad.

Desde julio del 2018, Haití se enfrenta a una crisis sociopolítica marcada por las manifestaciones, las dimisiones de altos funcionarios, la escasez de combustible y denuncias de corrupción.

A esto se suma la situación que atraviesa la empobrecida nación por el nuevo coronavirus, del que se han contagiado 7.197 personas, de las que 154 han fallecido.

Proceso


Démission des huit membres encore en poste du Conseil électoral provisoire pour faciliter un dialogue politique

« Monsieur le Président de la République,

Dans la perspective de parvenir à une normalisation institutionnelle, le pouvoir exécutif a clairement exprimé sa décision de procéder à un changement de la Constitution et d’enclencher sans délai le processus électoral.

Face aux responsabilités qui lui incombent, le Conseil électoral provisoire a l’honneur de souligner à votre attention ce qui suit:

Aujourd’hui, notre pays fait face à une grave crise politique et institutionnelle, entrainant de lourdes conséquences aux niveaux économique, social et sécuritaire. Tout en reconnaissant l’urgence de la normalisation, il nous parait essentiel de prioriser le dialogue entre les principaux acteurs du pouvoir, de l’opposition et de la société civile en vue d’aboutir à un consensus approprié. Cette étape inévitable constitue un passage obligé pour parvenir à une solution viable capable de juguler la crise actuelle. Il s’agit également d’une condition indispensable pour la fiabilité et la réussite d’un processus électoral inclusif. Réf: correspondance du CEP à la Présidence en date du 3 avril 2019.

En vue de faciliter cette évolution, les soussignés, membres du Conseil électoral provisoire, ont décidé volontairement de vous présenter leur démission qui prendra son plein effet le lundi 27 juillet 2020 », lit-on dans la correspondance des huit membres du CEP au chef de l’État dont Le Nouvelliste a eu copie.

Cette correspondance porte les signatures de : Léopold Berlanger, président, désigné par le secteur Presse ; Carlos Hercule, vice-président, désigné par la Conférence épiscopale d’Haïti ; Frinel Joseph, trésorier : Cultes réformés ; Kenson Polynice : secteur Paysan/Vaudou ; Marie-Herolle Michel : secteur patronal ; Josette Jean Dorcély : secteur syndical ; Jean Lucien Bernard : secteur Université ; Marie Frantz Joachim : secteur Femme ; Jean Simon Saint-Hubert, qui avait démissionné, a été désigné par le secteur des Droits humains.

Le Nouvelliste


Moïse met le cap sur les élections

Le Chef de l’état haïtien, Jovenel Moïse, a lancé hier la première étape du processus devant conduire à l’organisation des prochaines élections. La formation d’un nouveau conseil électoral est indispensable pour la tenue des joutes.

Les secteurs représentés au sein du CEP ont été invités à confirmer leurs représentants ou designer d’autres dans les 48 heures.

Le conseiller du chef de l’état, Guychar Doré, insiste sur la nécessité de respecter les échéances électorales afin de consolider la démocratie.

Interrogé sur le refus de plusieurs formations politiques de participer au scrutin, M. Doré, a fait remarquer que ce discours est recurent chez les acteurs politiques. Depuis 1987 des dirigeants politiques tiennent ce discours mais en fin de compte ils participent aux élections, dit-il rappelant que le processus électoral n’est pas contrôlé par le gouvernement.

Dans une structure démocratique on ne parvient pas au pouvoir par un coup d’État, a laissé entendre M. Doré arguant toutefois que le chef de l’état est ouvert au dialogue.

Appelant les acteurs politiques à oeuvrer en vue de la stabilité socio politique, M. Doré a soutenu que la stabilité est indispensable au progrès.

En ce qui a trait au processus électoral il a assuré que le entend tout mettre en oeuvre pour réaliser des élections crédibles, transparentes, participatives et intègres.

Radio Metropole Haití


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