Haití: gremios y organizaciones sociales amenazan con huelga por crisis económica y sanitaria

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Sindicalistas y organizaciones sociales amenazan con lanzar una huelga general la próxima semana en protesta contra el deterioro hoy de la situación socioeconómica del país.

Organizaciones como la Central Nacional de Obreros Haitianos, el Movimiento de la Libertad e Igualdad de los Haitianos para la Fraternidad, y otras, anunciaron que el paro general tendrá lugar el lunes y martes próximo, para criticar la gestión del gobierno y el aumento de la miseria para los más vulnerables.

Los sindicalistas señalaron la rampante disminución del poder adquisitivo, y la amplia masa descapitalizada del país, además del desempleo, inseguridad y corrupción, acrecentados en los últimos años.

La población se ha quedado sola, la administración no hace nada para aliviar su miseria, aseguró Olrich Jean-Pierre en conferencia de prensa.

La huelga también persigue el fin de mandato del jefe de Estado Jovenel Moïse, que en las últimas semanas es blanco de polémica por la duración del periodo presidencial, según interpretaciones de la Constitución.

El paro tiene lugar cuando el país experimenta un sostenido aumento de los casos de Covid-19, que suman cuatro mil 688 confirmados y 82 fallecidos, pese a que las autoridades estiman que Haití rebasó el pico de la pandemia.

Recientemente, el primer ministro Joseph Jouthe abogó por una reapertura del país, que desde la instauración de la emergencia sanitaria a mediados de marzo, mantiene cerradas las fronteras aéreas, marítimas y terrestres, además de escuelas, fábricas, empresas y otros.

‘Estamos llamados a vivir con el virus y, por lo tanto, debemos pensar en reanudar gradualmente las actividades’, dijo la semana pasada el titular.

Las autoridades sanitarias admitieron la posibilidad de la poca virulencia de la cepa del coronavirus SARS-CoV-2 que circula en el país, aunque muestran reservas con la apertura gubernamental.

Al Momento


Rencontre envisagée, en vue d’une issue à la paralysie, depuis le 1er juin 2020, de l’appareil judiciaire

Le Ministère de la justice et de la sécurité publique (Mjsp) invite le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj) à une rencontre autour du fonctionnement et du renforcement du système judiciaire.

Le Msjp estime cette rencontre opportune, vu la situation d’arrêt de travail des magistrats, dans un contexte où la pandémie de Covid-19 s’est déjà introduite dans les prisons, dans une correspondance en date du jeudi 18 juin 2020, adressée au Cspj, dont un extrait est parvenu à l’agence en ligne AlterPresse.

Aucune date n’a encore été fixée pour cette rencontre, visant une bonne harmonisation de l’administration judiciaire.

Une rencontre a eu lieu, le mercredi 17 juin 2020, entre le Mjsp, le Ministère de l’économie et des finances (Mef), l’Association professionnelle des magistrats (Apm), l’Association nationale des magistrats haïtiens (Anamah), le Réseau national des magistrats haïtiens (Renamah) et l’Association des juges de paix haïtiens (Ajupha), autour de la paralysie des activités, depuis plusieurs semaines, au niveau de l’appareil judiciaire.

La rencontrée a finalement été suspendue, à cause de l’absence du Cspj, qui est profondément concernée par les revendications des associations de juges, explique le président de l’Apm, le juge Wando Saint-Villier, joint au téléphone par AlterPresse.

Les associations de juges exigent la participation du Cspj dans les discussions, souligne Saint-Villier.

Les juges de paix sont rentrés en grève, depuis le lundi 1er juin 2020, pour demander au Cspj de satisfaire leurs revendications, consistant en la mise en place de meilleures conditions de travail, la réparation et la construction de sièges de tribunaux, entre autres.

Entre-temps, l’Organisation des citoyennes et citoyens pour une nouvelle Haïti (Ocnh) exhorte le président Jovenel Moïse à chercher un dénouement à la crise, qui paralyse, depuis plusieurs semaines, l’appareil judiciaire.

L’attitude de l’exécutif face à la grève des juges risque d’entraîner une persistance de la situation actuelle au préjudice des justiciables, fustige l’Ocnh.

Depuis le 2 juin 2020, les portes de plus d’une centaine de tribunaux de paix des 18 juridictions judiciaires du pays sont fermées, rappelle l’Ocnh.

Pour sa part, le Collectif Défenseurs Plus demande à l’État haïtien d’engager un vrai dialogue, avec les juges et greffiers, pour trouver une solution à la paralysie des activités dans les tribunaux.

Cette solution permettrait d’éviter que la pandémie de Covid-19 (le nouveau coronavirus) tue plus de personnes détenues, notamment celles qui sont en détention préventive prolongée, déclare l’organisme de droits humains.

Alterpresse


Santé : 4,688 cas d’infection au Covid-19, dont 82 morts, après la confirmation de 141 nouveaux cas en Haïti

A la date du mardi 16 juin 2020, 4,688 cas d’infection au Covid-19 (le nouveau coronavirus), dont 82 personnes décédées, ont été recensés, après la confirmation de 141 nouveaux cas comprenant 2 nouveaux décès.

C’est ce qu’indique un avis, en date du mercredi 17 juin 2020, du Ministère de la santé publique et de la population (Mspp), consulté par l’agence en ligne AlterPresse.

Les 4,688 cas de Covid-19 ont été confirmés sur près de 10 mille personnes suspectées d’être contaminées de la maladie.

3,709 cas d’infection au nouveau coronavirus, dont 41 décès, sont enregistrés dans le département de l’Ouest, où se trouve la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince.

Dans l’Ouest, Delmas (930 cas), Port-au-Prince (851 cas), Pétionville (593 cas), Tabarre (476 cas), Croix-des-Bouquets (314 cas) et Carrefour (284 cas) sont les communes les plus touchées par la maladie.

Dans le département de l’Artibonite, il y a 224 cas de contamination au Covid-19, dont 13 décès.

Alterpresse

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