Crisis en Haití: policías atacaron al ministerio de Economía en reclamo de mejoras salariales

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El presidente de Haití teme una «hambruna» después del coronavirus

El presidente de Haití, Jovenel Moise, advirtió de que, una vez contenido el brote de coronavirus, el país aún se enfrentará a «muchos problemas», hasta el punto que teme que haya una «hambruna» por los efectos colaterales derivados de la emergencia sanitaria a nivel global.

«Gobernar es anticiparse. Como jefe de Estado, debo preguntarme lo que nos espera después del coronavirus», dijo Moise, en un discurso a la nación en el que subrayó la necesidad de prepararse en la medida de lo posible ante lo que está por llegar.

Las autoridades haitianas confirmaron, hasta el martes 28 de abril de 2020, al menos 76 contagiados, entre ellos seis fallecidos, por la pandemia de coronavirus, que también obligó a paralizar las actividades sociales, económicas y educativas en el país caribeño, el más pobre del hemisferio occidental.

Moise explicó que se trata de «sacrificios para proteger la vida» de los ciudadanos frente al «enemigo invisible». El presidente encargó al primer ministro la puesta en marcha de un gabinete económico que deberá elaborar un plan para tratar de recuperar la economía en los próximos meses.

Ya antes de la crisis, una tercera parte de la población haitiana necesitaba ayuda humanitaria de forma urgente, con un millón de personas en el nivel más grave de hambre (inseguridad alimentaria).

En términos sanitarios, los datos también son alarmantes, ya que según la Organización de las Naciones Unidas (ONU) solo el 31 % de la población tiene acceso a atención médica.

Protestas de policías

En el marco de la crisis, el movimiento policial Fantasmas 509 paralizó la tarde y noche del lunes las principales calles de Port-au-Prince, capital de Haití, en reclamo de mejoras salariales y bonos económicos mientras dure el enfrentamiento al coronavirus.

«Los policías exigen la restitución de ciertos oficiales despedidos en la Unidad Polifront, un alza salarial de hasta 50.000 gourdes ($ 511) y una compensación de 25.000 gourdes en tarjetas de débito», reseñó el portal informativo Haiti Press Network.

Las manifestaciones, que también reclaman bonos especiales para el período de pandemia y primas de riesgo para los efectivos en las calles, coinciden con los planes gubernamentales de atacar Village de Dieux, un vecindario capitalino copado por las bandas criminales.

Los miembros de Fantasmas 509, fuertemente armados y encapuchados, desalojaron las oficinas de Seguros contra la Vejez y Nacional de Identificación, y además quemaron cuatro vehículos del Ministerio de Economía y Finanzas.

Al menos una persona resultó herida en los enfrentamientos con policías en servicio, quienes impidieron que la manifestación llegara a la residencia del primer ministro, Joseph Jouthe, para protestar por retrasos de hasta seis meses en el pago de salarios.

El Telégrafo


Violente manifestation de «policiers» du groupe «Phantom 509»

Lundi, une centaine de manifestants dont certains armés et cagoulés se disant «policiers» et d’autres en uniforme regroupés au sein du groupe radicalisé « Phantom 509 » ont pris le béton dans la capitale…

Très motivé, les «policiers» exigeaient entre autres un salaire de base de 50,000 Gourdes et des frais mensuels de 25,000 Gourdes, la réintégration de plusieurs de leurs collègues et le paiement des arriérés de salaires des 2 dernières promotion (29e et 30e) semblant ignorer les 1,967 chèques remis samedi à l’administration de la PNH à cet effet https://www.haitilibre.com/article-30622-haiti-politique-moins-de-24-heures-pour-passer-de-la-parole-aux-actes.html

À Delmas ou la manifestation avait débuté, les manifestants s’en sont pris à aux bureaux de l’ONA (Delmas 19) défonçant la barrière principale, intimidant les employés, vandalisant plusieurs véhicules et jetant du gaz lacrymogène dans les locaux… Ils ont érigé des barricades avec des véhicules privé, paralysant la circulation et tiré des coups de feu terrorisant la population…

À Delmas 48 et 69 les manifestants ont affronté des policiers à bord d’un blindé. Coup de feu, gaz lacrymogène ont provoqué une intense panique dans la zone. Deux blindés de la PNH ont finalement disperser les manifestants qui ont pris la direction du centre-ville en direction du Ministère de l’Économie et des Finances sur l’avenue Charles Sumner.

Très motivé, ils ont défoncé la barrière principale du Ministère de l’Économie à l’aide d’un véhicule bélier avant de tirer sur le véhicule blindé du Ministre de l’Économie qu’ils ont incendié ainsi qu’au moins 3 autres véhicules de l’État sur le stationnement du Ministère, puis ils ont vandalisé plusieurs bureaux… avant de se disperser sans être inquiété par les forces de l’ordre…

Haití Libre


Enquête sur les violences des policiers contestataires

Les autorités policières haïtiennes ont lancé une enquête après les violences perpétrées hier dans la région métropolitaine par un groupe de policiers contestataires. L’investigation est déjà en cours et les enquêteurs de la police judiciaire s’évertuent à identifier les propriétaires de deux véhicules saisis lors d’affrontements avec les manifestants du groupe dénommé Fantôme 509.

Le porte parole de la Police, Michel Ange Louis Jeune, affirme que les policiers ayant eu des comportements délictueux seront identifiés et sanctionnés. Le commissaire Louis Jeune s’étonne du comportement des policiers arguant que les autorités gouvernementales ont déjà agi sur les principales revendications des policiers.

Il cite entre autres l’ajustement de la carte de débit à 10 000 gourdes, le paiement des arriérés de salaire et l’autorisation de fonctionnement du syndicat de la PNH.

Le porte parole de la police affirme que les premiers éléments disponibles témoignent d’une manipulation des policiers par des entités externes. L’enquête permettra de faire la lumière sur les événements, dit-il assurant que les forces de police régulières interviendront pour rétablir l’ordre.

Les policiers contestataires ont créé un climat de désordre, a dit M. Louis Jeune estimant que ces violences ne peuvent faire écho aux revendications des policiers.

Metropole Haití


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