Crisis en Haití: policías salen a las calles en reclamo de mejores condiciones laborales 

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Haïti-Société-Syndicat : Des policiers dans les rues pour réclamer leur droit et de meilleures conditions de travail

Des dizaines de citoyens, pour la plupart des policiers, ont gagné les rues ce lundi 17 février pour exiger la jouissance de leur droit de former un syndicat au sein des forces de police. Cette marche fait suite aux différentes revendications des policiers qui demandent de meilleures conditions de travail, des avantages sociaux pour couvrir les familles des policiers tués dans l’exercice de leur fonction.

La formation d’un syndicat au sein de la police nationale d’Haïti (SPNH), est très mal vue par les membres du haut commandement de la PNH, notamment de l’inspection générale car les règlements internes de l’institution l’interdisent.

Toutefois, les policiers affirment que les règlements internes de la police nationale ne peuvent être au-dessus de la loi mère qui reconnait le droit de tous les travailleurs, de se regrouper en association ou syndicat. Sur des pancartes déployées pour l’occasion, on pouvait lire les revendications telles «Nou gen Dwa, nou gen devwa»( on a des droits et des devoirs). Les photos des policiers tués sont également exposées.

Les policiers protestataires affirment que la mise sur pied du syndicat leur permettra de défendre leurs droits et intérêts. La marche de ce lundi a démarré au Carrefour de l’aéroport, à Delmas.

Nous allons marcher jusqu’à la direction générale de la police à Pétion-Ville, pour faire passer nos revendications, ont affirmé les policiers participant à la marche du 17 février.

C’est la 3e fois que des policiers organisent une manifestation, ou une marche pacifique, pour exiger des membres de l’Etat-major de l’institution, qu’ils respectent leur liberté syndicale.

Le 4 février dernier, la coordonnatrice du syndicat de la police nationale d’Haïti, Yanick Joseph, a été entendue à l’inspection générale au motif qu’elle ferait l’objet d’une enquête administrative.

Plusieurs collègues de la jeune policière avaient également fait le déplacement en signe de solidarité. Des incidents ont eu lieu en marge de cette audition et l’inspection générale avait annoncé qu’elle allait sévir contre leurs auteurs.

HPN


Sector textil perdió casi tres mil empleos durante crisis de Haití

El sector textil perdió casi tres mil empleos durante la crisis sociopolítica, que en septiembre y octubre pasados paralizó el país, según un informe divulgado por la Asociación de Industrias de Haití (ADIH).

Mientras que en los últimos tres años, este segmento experimentó un sostenido crecimiento de puestos laborales, se desaceleró con la operación Peyi Lok (País Bloqueado), que durante dos meses limitó los movimientos en la capital y otras urbes, al que se sumaron masivas protestas contra el actual presidente Jovenel Moise.

Según el informe, en agosto de 2019, el sector de la subcontratación contaba con 57 mil 153 empleos que cayeron gradualmente a 55 mil 282 (septiembre) y 54 mil 205 (octubre).

No obstante, de acuerdo con la ADIH, en noviembre pasado se observó una cierta tendencia al alza, y hasta enero de este año se registraron 55 mil 647.

Pese a este ligero repunte, aún falta por recuperar cerca de mil 500 puestos de trabajo, en un país donde el 70 por ciento de la población activa se encuentra desempleada.

El economista Pierre Marie Boisson dijo a la prensa que la industria de la subcontratación textil tiene la capacidad de crear 100 mil empleos, cifra que alcanzó en 1988.

En 2017, los funcionarios de Asociación de Industrias prometieron la creación de hasta 300 mil nuevos puestos, en el marco de la legislación Hope/Help, que permite exportar las mercancías a Estados Unidos.

Sin embargo, Georges Sassine, presidente de la ADIH, declaró que para alcanzar este objetivo es necesario “calma y estabilidad”, que permitan al sector expandir su potencial de crecimiento.

Al Momento


Sans l’opposition, le Président Jovenel Moïse entend former son gouvernement

Le chef de l’État s’accroche à l’idée d’être la dernière transition dans le pays. Sans détour, le Président Jovenel Moïse a  confirmé qu’il partira le 7 Février 2022. De ce fait, il invite ceux qui voudraient lui succéder de préparer leurs élections.

Le locataire du Palais National affirme regretter que les négociations politiques n’aient pas abouti à un accord à cause de la position irréductible de certains acteurs indique-t-il.

« Le dialogue ne peut pas se faire indéfiniment » affirme donc le président qui semble vouloir mettre « le cap sur la formation d’un gouvernement« .

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