Moïse invita a la oposición al diálogo para enfrentar la crisis política

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Presidente de Haití invita a oposición a discutir crisis política

El presidente haitiano, Jovenel Moïse, invitó hoy a las diversas ramas de la oposición que piden su renuncia, a discutir sobre la crisis política en el país.

Según la invitación del Palacio Nacional, que circula en redes sociales, el encuentro está previsto para mañana viernes a las 13:00, hora local, con los firmantes del llamado acuerdo del Marriot, que en noviembre pasado signaron un documento para establecer el periodo tras la eventual renuncia del mandatario.

El jefe de Estado envió una carta a Rosemond Pradel, representante del Partido de Fusión de los Socialdemócratas Haitianos, que forma parte de la plataforma Mache Kontre, y confirmó su intención de debatir el documento.

El acuerdo de Marriot también aboga por cambios en la Constitución, celebración de juicios contra malversadores del tesoro, revisión de la maquinaria electoral, diplomacia moderna, eficaz y responsable, y la celebración de una Conferencia Nacional, entre otros temase.

De acuerdo con Nahomme Dorvil, director de gabinete de la Presidencia, este paso del mandatario forma parte de una estrategia para encontrar una solución pacífica a la crisis que atraviesa el país en los últimos meses.

Desde inicios de noviembre Haití experimenta una tensa tregua, tras dos meses de continuas protestas antigubernamentales, que demandaban un cambio de sistema, y exigían la dimisión inmediata del jefe de Estado, implicado en presuntos casos de corrupción por el Tribunal de Cuentas.

Las movilizaciones que sacudieron el país criticaban además las políticas neoliberales instauradas tras la dictadura de los Duvalier (1957-1986), que agudizaron las diferencias sociales, y mantienen a más del 60 por ciento de la población por debajo de la línea de la pobreza.

La invitación de la Presidencia tiene lugar luego de que esta semana varias ramas de la oposición y simpatizantes del Gobierno se reunieran en la Nunciatura Apostólica para abordar la crisis, aunque las reuniones no llegaron a ningún acuerdo.

También ocurre después de que una comisión de la oposición entregara al gobernante una copia del acuerdo de Marriot.

Prensa Latina


CIDH encuentra violaciones a los Derechos Humanos en su visita a Haití

La Comisión Interamericana de Derechos Humanos (CIDH) visitó recientemente la Penitenciaría Nacional de Haití, como parte de su misión para comprobar el respeto de los Derechos Humanos en el lugar, luego de la ola de manifestaciones contra el gobierno de Jovenel Moise.

La comisión observó violaciones a los derechos humanos durante una visita a la Penitenciaría Nacional de Haití, donde encontró hacinamiento entre los reos, precariedad y también insalubridad en las instalaciones.

También descubrió que había poca atención médica para la población carcelaria en el lugar.

La información fue emitida ayer a través de Twitter.

De acuerdo con el tweet, la comisión también fue informada sobre el elevado número de personas privadas de libetad, sin haber sido sentenciadas.

La CIDH comenzó su visita el martes pasado en Haití, con el objetivo de llevar a cabo inspecciones y mantener reuniones con la sociedad civil, el Gobierno y organismos internacionales para monitorear la situación de los Derechos Humanos en el país e impulsar acciones de cooperación», según informó en Twitter el secretario ejecutivo de la CIDH, Paulo Abrao.

Listín Diario


Les signataires de l’Accord de Marriott rejettent l’invitation de Jovenel Moïse à dialoguer sur le document

Quatre jours après avoir reçu au Palais national la Passerelle, initiatrice de l’Accord de Marriott, le chef de l’État invite les regroupements politiques signataires du document à en discuter ce vendredi au Palais national. La réponse des plus farouches opposants à Jovenel Moïse a été rapide et sans appel : « Pas de rencontre avec Jovenel Moïse… », ont-ils affirmé…

« Le cabinet du président de la République vous présente ses compliments et a l’avantage de vous informer que le président de la République, Son Excellence Monsieur Jovenel Moïse, a reçu officiellement du Groupe d’initiative de la Passerelle le document que vous avez élaboré à l’Hôtel Marriott en date du 11 novembre 2019 et intitulé « Accord de Marriott» ou « Consensus de Port-au-Prince.» Aussi, le président de la République souhaite échanger avec vous sur ce document et vous invite donc à une rencontre au Palais national le vendredi 20 décembre 2019 à 1 heure de l’après-midi », lit-on dans les correspondances envoyées à plusieurs signataires de l’Accord de Marriott.

Le chef de cabinet du président de la République a précisé dans les correspondances que « cette démarche s’inscrit dans la perspective de trouver une solution pacifique et responsable à la crise qui secoue le pays depuis plusieurs mois ».

C’est la même correspondance (même contenu et même heure pour l’invitation 1 heure p.m.) envoyée à Rosemond Pradel du regroupement politique Mache kontre, à Antoine Augustin et Me André Michel de l’Alternative consensuelle et Jean William Jeanty de Forum Patriotique.

« Pas de rencontre avec le Président ce vendredi », telle est la réponse des signataires de l’Accord de Marriott

« Après 3 heures de discussions, les 5 entités politiques signataires de l’Accord de Marriott ont décidé de décliner l’invitation précipitée et sans agenda du président Jovenel Moïse. Une correspondance sera adressée ce vendredi au président Jovenel Moïse pour le lui signifier », a fait savoir Me André Michel dans un communiqué jeudi soir.

« L’Alternative Consensuelle, l’opposition institutionnelle et les autres signataires du Consensus de Marriott (Mache kontre, Bloc Démocratique, Forum Patriotique Papaye) restent attachés au Consensus de Marriott qui prévoit entre autres : la démission du président Jovenel Moïse, la mise en place d’une transition de rupture, le procès PETROCARIBE, la Conférence nationale haïtienne souveraine », a-t-il ajouté.

Il a fait savoir que « le principe de la mise en place d’une commission de mise en œuvre de l’Accord de Marriott a été adopté au cours de cette réunion qui a pris fin très tard dans la soirée du jeudi 19 décembre 2019 pour faciliter le dénouement pacifique de la situation. Les signataires de l’Alternative Consensuelle invitent la population à gagner les rues le 1er janvier 2020 pour continuer d’exiger la démission sans condition du président Jovenel Moïse. »

Outre des signataires de l’Accord de Marriott, le directeur de cabinet du président de la République a aussi invité Paul Denis de l’organisation politique INIFOS, Eric Jean Baptiste, secrétaire général du RDNP et le sénateur Joseph Lambert qui ne sont pas signataires de l’Accord de Marriott à rencontrer le chef de l’État ce vendredi au Palais national à 1 heure p.m.

Ces invitations du chef de l’État viennent moins de 24 heures après l’échec des discussions initiées par les Nations unies, l’OEA et le nonce apostolique entre des signataires de l’Accord de Marriott, des signataires de l’Accord de Kinam, des responsables de partis politiques et des représentants des collectivités territoriales sur la crise politique.

Jovenel Moïse a déjà rencontré cette semaine au Palais national une délégation de la Passerelle qui lui avait remis l’Accord de Marriott et les signataires de l’Accord de Kinam.

L’Accord de Marriott, sur lequel le locataire du Palais national voulait discuter avec les signataires du document, prévoit pour l’essentiel la démission du président de la République, son remplacement par un juge de la Cour de cassation. Les signataires du document ont déjà fait choix de trois juges parmi lesquels sortira le successeur de Jovenel Moïse. Par ailleurs, l’accord prévoit la formation d’un gouvernement de transition avec le choix d’un Premier ministre qui sortira dans les rangs de l’opposition…

Après les invitations aux signataires de l’Accord de Marriott, le chef de l’Etat a écrit sur son compte Twitter : « La crise qui secoue le pays depuis plusieurs mois a trop duré. En cette période de fête, j’invite mes compatriotes de l’opposition à se joindre à moi afin qu’ensemble nous offrions un Accord politique en signe de cadeau à notre peuple qui souffre de cette crise. »

Le Nouvelliste


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