Un mes sin clases por las protestas que exigen la renuncia de Moise
Piden reanudar clases tras un mes de protestas en Haití
Directivos de centros docentes, reunidos en la Agrupación Nacional de Directores de Escuelas de Haití, pidieron ayer la reapertura de clases, tras un mes de parálisis en el sector.
Desde que el pasado 16 de septiembre estallaran fuertes protestas antigubernamentales que demandan la renuncia del mandatario Jovenel Moïse, muchas escuelas permanecen cerradas, y se estima que unos dos millones de estudiantes continúan sin asistir a clases.
Los regentes instaron a los diversos actores políticos a realizar un sacrificio para que los alumnos puedan incorporarse el próximo 4 de noviembre, y señalan que ‘no puede haber cambio’, sin formación educativa.
Sin embargo, sectores opositores anunciaron la víspera un nuevo calendario de movilizaciones contra el Gobierno hasta el próximo 5 de noviembre y llamaron a la población a manifestarse en sus ciudades de manera ininterrumpida.
Para este miércoles, trabajadores de la salud anunciaron una jornada de protestas, y el jueves saldrán los motoristas, mientras que para finales de semana rendirán tributo a Charlemagne Peralte, que resistió a la ocupación estadounidense (1915), en el centenario de su muerte.
Este martes, se registraron movilizaciones en algunas regiones del país, y de acuerdo a medios de prensa, inconformes lanzaron un coctel molotov al Museo del Panteón Haitiano, en la capital, única institución de su tipo en el país que atesora parte de la historia nacional.
También prendieron fuego al tribunal de paz, la oficina de la Empresa de Electricidad de Haití, y la comisaría de Petit- Goave, a unos 75 kilómetros al sureste de Puerto Príncipe.
La crisis se agudizó en las últimas semanas, luego que el presidente declinó su renuncia, y alegó que los gobiernos de transición, como proponen los sectores opositores, no hicieron bien al país.
Además de las escuelas, también permanecen cerradas empresas, la administración pública, comercios y funciona de manera intermitente la transportación colectiva.
Recientemente, el hotel Best Western Premier, uno de los más reconocidos de la capital de Haití anunció el cierre definitivo de sus operaciones el próximo jueves, mientras que otras grandes empleadoras como la Cervecería Nacional, comunicaron la reducción de su personal.
Entre las demandas de los cientos de miles de personas que protestan en el país, figura el acceso a servicios universales como la salud y la educación, en manos del sector privado y muchas veces con precios prohibitivos.
También critican el desempleo, en el que está sumido casi el 70 por ciento de la población activa, el alto costo de la vida y la constante depreciación de su moneda nacional, que reduce drásticamente el poder adquisitivo.
Crise : Marche des professionnelles et professionnels du secteur santé en Haïti en faveur du changement socio-politique
Les professionnelles et professionnels (docteures, médecins, infirmières, auxiliaires, femmes-sages, secouristes, brancardiers, ambulanciers, etc.) du secteur santé en Haïti projettent de marcher, ce mercredi 30 octobre 2019, dans les rues de la capitale, Port-au-Prince, selon les informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.
La marche, visant à demander un changement radical du système socio-politique et économique du pays, doit débuter devant les locaux de l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti ( ancien espace de l’hôpital militaire) à la rue Saint-Honoré (au centre-ville de Port-au-Prince).
Les initiatrices et initiateurs de la marche se sont regroupés au sein d’une structure baptisée Rezistans sante (Résistance santé).
Les travailleuses et travailleurs de la santé ainsi que les institutions de formation en sciences de la santé décident de rejoindre les différents secteurs du pays, pour faire corps à la population, dans ses principales revendications concernant la crise actuelle.
Le mardi 29 octobre 2019, un groupe d’avocats, du barreau de Port-au-Prince, ont organisé un rassemblement (sit-in) au Champ de Mars (principale place publique dans la capitale), avec la même revendication : la démission de Jovenel Moïse de la présidence politique.
Le lundi 28 octobre 2019, des centaines d’ouvrières et d’ouvriers dans la branche de la sous-traitance ont gagné, respectivement, les rues de la capitale, pour exiger de meilleures conditions de travail, tout en exigeant la démission de Jovenel Moïse.
Le dimanche 27 octobre 2019, des agentes et agents de la Police nationale d’Haïti (Pnh) étaient également dans les rues, à Port-au-Prince et au Cap-Haïtien, pour revendiquer le droit de se syndiquer, de meilleurs traitements (salaires) ainsi que des changements en profondeur dans les statuts et les règlemnts disciplinaires dans la police.
Les mouvements de mobilisations, pour exiger le départ du président Jovenel Moïse, continuent de paralyser les activités sur le territoire national, en Haïti.
Haïti: l’opposition déplie son nouveau calendrier de mobilisation
Le calendrier de protestation qui couvre toute la semaine du 28 octobre au mardi 5 novembre est dévoilé ce lundi après-midi lors d’une conférence de presse donnée par les membres de l’opposition.
Les opposants appellent toute la population à mobiliser dans les zones et villes respectives, afin de réclamer le départ de Jovenel Moïse. Les leaders de l’aile dure de l’opposition dont Nenel Cassy, Youri Latortue ainsi que d’autres anciens parlementaires, s’étaient réunis ce lundi après-midi au local du MOPOD, à Turgeau, afin de fixer leur position sur la crise. Les manifestants ne quitteront pas la rue jusqu’à ce que Jovenel Moïse laisse le pouvoir, selon les propos tenus par les conférenciers. « La paix, la communion [entre tous les secteurs et le peuple haïtien, ndlr], le progrès passent d’abord par la démission du président », a indiqué Nenel Cassy.
Maître André Michel a, dans sa prise de parole, demandé aux manifestants de faire preuve de « discipline et de principe » dans cette lutte contre l’équipe au pouvoir menée par divers secteurs depuis plusieurs semaines. Mardi 29 octobre, les ouvriers [de la sous-traitance ou du textile, ndlr] regagneront les rues pour une nouvelle journée de manifestations contre les conditions inhumaines de vie et de travail. Mercredi 30 octobre, tout le secteur hospitalier : médecins, infirmières, sages-femmes, ambulanciers, secouristes, bref tous les professionnels de santé seront dans les rues mercredi de manière pacifique.
Jeudi 31 octobre, ce sera au tour des chauffeurs de motocyclettes de faire entendre leur voix dans la capitale, a poursuivi André Michel. Vendredi 1er novembre, jour de la Toussaint, ramènera le 100e anniversaire de la mort de Charlemagne Péralte, résistant à l’occupation américaine. « Vendredi, nous allons saluer la mémoire de Charlemagne Péralte », a-t-il fait savoir, rappelant le besoin de « construire un pays solide, souverain, calqué sur le modèle dessalinien ».
Samedi 2 novembre, mobilisation générale dans tout le pays et dans les villes de province qui, dit-il, communiqueront elles aussi bientôt leur calendrier d’activité. Dimanche 3 novembre, jour des funérailles du journaliste Néhémie Joseph assassiné semaine passée à Mirebalais, sera une journée de solidarité aux victimes de répression du gouvernement. Lundi 4 novembre sera consacré « journée de deuil national ». Depuis 4h du matin, les militants seront debout pour exiger le départ de M. Moise. Mardi 5 novembre, c’est l’opération baptisé « Mete lod nan dezod » dans l’administration publique. L’opposition appelle les protestataires à confisquer tout véhicule de ministres démissionnaires ou de directeurs généraux circulant sur les voies publiques avec les véhicules de service de l’Etat alors qu’ils ne sont plus en fonction.
André Michel exhorte aux manifestants de ne pas attaquer, ni agresser les journalistes, les enfants, le personnel ambulancier, les femmes enceintes. Il annonce que la mobilisation sera maintenue jusqu’à ce que Moïse, qui ne cesse d’appeler au dialogue, quitte le pouvoir.