Crisis en Haití: el presidente Jovenel Moïse solicita ayuda humanitaria a Estados Unidos
Haití solicita ayuda humanitaria a Estados Unidos
El presidente de Haití, Jovenel Moïse, dijo el lunes que ha solicitado ayuda humanitaria al gobierno estadounidense, mientras manifestantes que exigen su renuncia salieron de nuevo a las calles, en la séptima semana de protestas que han causado el cierre de muchas escuelas y negocios en todo el país.
El mandatario también dijo durante una entrevista con Radio Metropole que Haití puede convertir la crisis en una oportunidad, a la vez que reiteró su llamado al dialogo con líderes de la oposición que organizan las manifestaciones.
“Estamos en un momento muy difícil”, dijo.
Moïse no dio detalles de la ayuda que ha solicitado.
Poco después de que habló, miles de manifestantes marcharon de nuevo por partes de Puerto Príncipe, molestos por la corrupción, la elevada inflación y la falta de productos de primera necesidad, como gasolina. Líderes religiosos y empresariales también han pedido la renuncia del presidente, y cientos de policías se sumaron al pedido el domingo.
Más de 2 millones de niños no han podido ir a clases por casi dos meses como resultado de las manifestaciones, en las que ha habido más de 20 muertos y más de 100 heridos. La violencia pandilleril también ha aumentado en ciertas zonas debido a los disturbios. Hace poco cinco hombres fueron asesinados y descuartizados en la región de Artibonite, al norte de la capital, de acuerdo con Jean Castro Prévil, quien supervisa el departamento de policía de la región.
La embajada de Estados Unidos anunció que el lunes solo ofrecería servicios de emergencia debido a la violencia.
Presidente Haití insiste en diálogo y gobierno de unión nacional
El presidente haitiano, Jovenel Moïse, insistió hoy en la formación de un gobierno de unión nacional, e invitó a la oposición a entablar un diálogo para poner fin a la actual crisis.
Tras un mes y medio de encarnizadas protestas antigubernamentales que piden su renuncia, ‘sin condiciones’, Moïse reiteró que en estos momentos el país se encuentra en una encrucijada, ‘en la que podemos transformar esta crisis en una oportunidad’.
El jefe de Estado, señaló que una vacante en el Ejecutivo sumiría al país más en el caos en manos de las pandillas, y enfatizó que desde 1986, tras la dictadura de los Duvalier, el país ha tenido 16 presidentes.
Defendió, asimismo, la cancelación de los contratos con empresas privadas de electricidad, muchos de ellos firmados durante gobiernos de transición, en detrimento de los intereses del Estado y de la población mayoritaria.
‘Nosotros tomamos la decisión’, dijo el mandatario en una entrevista pregrabada a Radio Metropole, y pidió disculpas al pueblo por no adoptar estas disposiciones antes.
Si hubiésemos permitido el contrato de Sogener, le habría costado al país unos 20 millones de dólares, enfatizó Moïse y recalcó que todos los convenios deben ser interés de la población.
Anunció, asimismo, que no tiene intenciones de nacionalizar ninguna empresa, sino de llevar a cabo reformas en el sector energético, que permitan mejorar los ingresos del Estado.
Acerca de la eliminación de todas las franquicias aduaneras, exceptuando aquellas que están previstas por la ley, Moïse defendió la reciente medida aprobada en el Consejo de Ministros y señaló que por muchos años el Estado ha sido ‘rehén’ de un ‘sector mafioso’.
Confirmó también que el gobierno solicitó ayuda humanitaria a Estados Unidos, y la nación norteamericana aceptó proporcionárselas, y reiteró además que el grupo que en sus últimas apariciones públicas se ha visto velando su seguridad, son asesores que evalúan los sistemas del Palacio Nacional.
Poco después de la intervención del mandatario, las calles de Haití volvieron a colmarse de cientos personan demandando la renuncia del mandatario, al que culparon de agravar la crisis sociopolítica y económica del país.
Moïse écarte toute possibilité de démissionner
Le chef de l’état haïtien, Jovenel Moïse, n’envisage nullement de démissionner. Le président justifie sa position par la nécessité d’éviter un chaos que provoquerait les gangs en cas de vacance de l’exécutif.
Au contraire le chef de l’état appelle l’opposition à un dialogue assurant qu’une solution exclusive sera néfaste pour la nation. S’il n’étend pas démissionner, le président Moïse a laissé entendre qu’il n’est pas accroché à un mandat mais à des réformes.
Il considère la grave crise actuelle comme une opportunité de réaliser des réformes pouvant permettre d’améliorer les conditions de vies des couches vulnérables de la population. Il soutient qu’en dépit de la détérioration de la situation il n’est pas trop tard pour bien faire c’est-a-dire lancer les réformes.
Interrogé sur le refus des organisations les plus représentatives de répondre à son appel au dialogue, M. Moïse a fait remarquer que ces groupes défendent également leur intérêts. Il assure qu’il n’est pas seul puisque l’opposition fait feu de tous bois pour le renverser depuis 18 mois. Moïse croit bénéficier de l’appui du peuple qui souligne t-il l’avait porté à la magistrature suprême de l’état par le biais des élections.
Il réitère toutefois son appel au dialogue en vue d’un accord politique préalable à la formation d’un gouvernement d’union nationale.
https://youtu.be/C9mCeZK7tsE
Paralysie des activités économiques
Les activités économiques étaient paralysées ce lundi 28 octobre 2019 dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans plusieurs grandes villes dans le cadre de l’intensification de la protestation contre le président Jovenel Moïse. Les rues étaient pratiquement désertes pendant toute la journée dans les principaux artères de Port-au-Prince, Delmas et Pétion ville.
Le ministre a.i. de l’intérieur, Pierre Josué Agénor Cadet, affirme qu’il s’agit du résultat des menaces proférées par certains secteurs contre les établissements scolaires notamment. Il annonce des interventions de la Mairie de Port en vue de nettoyer les rues.
Le ministre Cadet et le maire Youri Chevry ont eu la semaine écoulée une séance de travail en vue de combattre l’insalubrité de la capitale. Le ministère de l’intérieur a mis 3 camions supplémentaires a la disposition de la mairie.
Des barricades et des tonnes d’immondices jonchaient les rues de Port-au-Prince.
Des manifestations ont été enregistrées dans plusieurs régions notamment au Cap Haïtien et Petit Goave. Au Cap Haïtien des médias ont fait état d’un mort et de trois blessés par balles recensés à l’hôpital Justinien.
Core Group: le peuple a révoqué Jovenel Moïse!
Qu’est-ce qu’ils croient, ces dirigeants occidentaux? Pensent-ils qu’il n’y a qu’eux qui ont un cerveau? Haïti, étant une nation libre, devrait pouvoir évoluer, à sa guise. Si les nations pauvres ne pratiquent pas la démocratie, c’est parce qu’elles ne sont pas vraiment libres. Elles sont écrasées par des dictatures, mises au pouvoir par ces mêmes occidentaux, pour que leur peuple n’évolue jamais. Et quand on parle de pays occidentaux, on ne vise pas leur peuple qui n’y est pour rien. On vise leurs «élites» au service du capitalisme. Pays, peuples, nations agressés par les USA et leurs alliés, unissez-vous pour faire barrage aux pilleurs, aux agresseurs, au terrorisme international et à l’impérialisme occidental, au service et aux ordres des barons de la finance internationale. Pourquoi les peuples dits démocratiques acceptent-ils les dérives de leur gouvernement, les protecteurs de la doctrine: voler, piller plus? Cela est-il permis pour les USA, la France, le Canada, l’Espagne, l’Allemagne qui arment le désordre sur terre ? Les Yankees sont finis, mangés par les fourmis venues de la terre bénie. La convention de Vienne n’autorise pas des ambassadeurs de se regrouper en clan mesquin, au profit de leurs intérêts personnels ou nationaux, au détriment de la volonté populaire des pays où ils sont accrédités. Le Core Group fonctionne comme un syndicat ou un organisme de défense pour le Président Jovenel Moïse. Les ambassadeurs membres du Core Group ne comprennent pas ou font fi de la volonté du peuple. La volonté du peuple est souveraine. La population haïtienne exige la démission du Président Jovenel Moïse, un menteur, un corrompu, un dilapidateur de fonds, un usurpateur de titre. En effet, le vendredi 4 octobre 2019, des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans diverses grandes villes et régions en Haïti, pour dire au Core Group qu’elles n’entendaient pas dialoguer avec Jovenel Moïse. Ce fut une marée humaine, une foule immense. Le peuple exige le chambardement du système, la «tabula rasa». Et Jovenel Moïse, un produit toxique de ce système pourri, doit démissionner. Le peuple a révoqué Jovenel Moïse. En Haïti, il ne reste plus que le Core Group à le reconnaître encore comme Président. À la capitale, Port-au-Prince, de nombreuses personnalités dont: des dirigeants politiques, des sénateurs, des députés, des maires, des artistes, accompagnées par des centaines de milliers de personnes, ont défilé sur la route de l’Aéroport Toussaint Louverture, pour réclamer la démission de Jovenel Moïse et demander à la communauté internationale de cesser leur appui au Président. Une foule compacte, venant d’horizons divers, s’est rassemblée au carrefour de l’Aéroport pour atteindre les bureaux de l’ONU et demander à ses représentants locaux, de cesser leur ingérence dans les affaires internes du pays. Le Core Group est le seul secteur qui ne cesse de cautionner l’inacceptable en Haïti. «…Quand les gilets jaunes manifestent en France, est-ce qu’il y a un Core Group qui vient parler avec eux ? Non. Donc, nous, les Haïtiens, on ne veut pas d’eux. On leur dit simplement qu’on ne veut plus de ce monsieur Jovenel Moïse comme Président. On ne veut plus de cette ingérence internationale : laissez les Haïtiens gérer leurs affaires…», a dénoncé Antonin Davilus, 31 ans, sur le point de marcher avec le large cortège, en direction de la principale base de l’ONU en Haïti. Arrivés dans la zone de l’entrée de l’Aéroport international Toussaint Louverture, la police a fait un usage abusif de gaz lacrymogène pour empêcher les manifestants de traverser dans cette zone dite stérile. Les manifestants ont contourné la zone pour longer la route de Maïs-Gâté, pour traverser le carrefour Gérald Bataille et côtoyer la route de Clercine. Arrivés à Clercine 12, (notamment à carrefour Ritha), la police a encore fait un usage abusif de gaz lacrymogène pour disperser la foule. Des résidents de la zone ont été sévèrement frappés par l’effet du gaz, dont un enfant d’une année. Une délégation composée de plusieurs responsables de l’opposition, parmi lesquels: les sénateurs Youri Latortue, Evalière Beauplan, Sorel Jacinthe, Nènèl Cassy, le député Manès, Assad Volcy, Josué Mérilien, entre autres, a été autorisée à pénétrer l’espace « Log Base » (la base des Nations Unies en Haïti), pour délivrer le message et remettre un document écrit pour signifier la position de l’opposition démocratique. Entre temps, le Core Group poursuit ses consultations. Après avoir rencontré, en début de semaine, les sénateurs Joseph Lambert, Youri Latortue, Edmonde Supplice Beauzile, Edgard Leblanc et l’ex-premier ministre de facto, Evans Paul, des ambassadeurs, membres du Core Group, dans le cadre de leur tournée de consultations, ont rencontré mercredi, les leaders politiques : Clarens Renois (UNIR/Haïti), Eric Jean-Baptiste (RDNP), Liné Balthazar (PHTK) et Jean Gué (VERITE). Eric Jean-Baptiste, le Secrétaire général du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), estime que le Président Moïse n’a aucune chance de terminer son quinquennat. Il appelle le Chef de l’État à démissionner dans le plus bref délai, estimant que son départ devrait permettre d’éviter au pays et à ses citoyens des évènements tragiques. En outre, au Canada, des Haïtiens opposés au Président Jovenel Moïse, ont envahi le local électoral du Premier ministre, Justin Trudeau. En effet, une quinzaine d’Haïtiens de la diaspora, opposés à Jovenel Moïse, ont fait irruption dans le local électoral de Justin Trudeau, pour dénoncer l’appui du Canada au pouvoir en place en Haïti et réclamer du Premier Ministre Trudeau (qui n’était pas présent) qu’il cesse d’appuyer le Président Jovenel Moïse.}
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