Moïse suspende su participación en la Asamblea de la ONU por la crisis en el país

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El presidente haitiano no acudirá a la Asamblea de las Naciones Unidas

El presidente de Haití, Jovenel Moise, no viajará a Nueva York para participar de la sesión ordinaria de la Asamblea de las Naciones Unidas (ONU), de acuerdo a un breve comunicado difundido por la Secretaría General de la Presidencia del país.

El organismo precisó que el jefe de Estado dispuso que la delegación haitiana que viajará a la ONU la encabece el ministro de Relaciones Exteriores haitiano, Bocchit Edmond.

«La Secretaría General de la Presidencia informa que el presidente de la República, Jovenel Moise, dio instrucciones al ministro de Relaciones Exteriores, Bocchit Edmond, para dirigir a la delegación haitiana a la 74 sesión ordinaria de la Asamblea de las Naciones Unidas», reza la información.

La decisión de Moise es dada a conocer horas después de los incidentes registrados a las puertas del Senado haitiano cuando un senador oficialista produjo un tiroteo que hirió a dos personas, entre ellas un fotoperiodista.

El tiroteo dejó en el aire la celebración de la sesión en la que el Senado tenía prevista la ratificación del nuevo primer ministro, Fritz William Michel, con la que se pretendía poner fin a seis meses de vacío en la jefatura de Gobierno.

El senador Jean Marie Ralph Fethière, del partido oficialista Tèt Kale, nada más llegar al Senado, sacó una pistola de su automóvil al sentirse amenazado por varios manifestantes opositores y abrió fuego.

Uno de los disparos impactó en la barbilla del fotógrafo haitiano Chery Dieu-Nalio, de la agencia AP, y otro hirió a un agente de seguridad del Senado, identificado por medios locales como Léon Leblanc.

«El senador Jean Marie Ralph Fethière estaba saliendo de su automóvil y los militantes le estaban siguiendo. Él se puso nervioso, entró a su carro, salió y empezó a disparar a todos los lados. A todos lados. Con una nueve milímetros», relató Dieu-Nalio a Efe en el hospital Bernard Mevs de Puerto Príncipe.

El fotoperiodista haitiano tiene la bala alojada en la barbilla, los médicos le han dicho que la extraerán el miércoles y que no corre «un gran riesgo», a no ser que tenga una infección.

El senador Fethière alegó que usó su arma en «legítima defensa» contra los manifestantes presentes en los alrededores de la Cámara alta, que eran jaleados por algunos senadores afines al Gobierno.

Listin Diario


Haïti-Crise: Jovenel Moïse n’ira pas aux Nations-Unies

Au fort d’une crise multiforme et des mouvements de protestation antigouvernementale de plus en plus intense en Haïti, le président Jovenel Moïse a finalement décidé de ne pas se rendre, ce 24 septembre, à New York (Etats-Unis d’Amérique), pour prendre part à la 74e assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (Onu), apprend l’agence en ligne AlterPresse.

Le chef de l’État, qui a échoué depuis environ 6 mois, à faire valider un gouvernement par le parlement, malgré sa majorité, est de plus en plus contesté dans divers milieux haïtiens.

Dans l’opinion publique, il est dit que le président avait besoin d’un gouvernement légitime comme preuve que la crise politique est jugulée dans le pays, avant de se présenter devant l’assemblée générale de l’Onu.

De vives tensions ont ponctué les événements du lundi 23 septembre 2019, à Port-au-Prince et dans des villes de provinces. Les mobilisations ont eu lieu notamment devant les locaux du sénat, à Port-au-Prince, où n’a pas pu se tenir la séance de ratification de la politique générale du premier ministre nommé, Fritz William Michel.

A la place de Jovenel Moïse, le ministre des affaires étrangères Bocchit Edmond a été instruit de conduire la délégation haïtienne aux Nations-Unies, où le chef de l’État devait prendre la parole devant l’assemblée générale, le jeudi 26 septembre 2019.

Le Collectif 4 décembre avait, par avance, critiqué l’éventuelle participation du président à cette assemblée, dans un moment où le pays connait un éclatement social. Le chef de l’Etat ne va pas parler au nom du peuple parce que la majorité demande sa démission, avait déclaré Jean-Robert Arguant, coordonnateur du Collectif.

Alterpresse


Une folle journée de manifestation

Plusieurs centaines de manifestants ont arpenté les divers artères de Port-au-Prince, Delmas et Pétion ville, ce lundi 23 septembre 2019, dans le cadre d’un vaste mouvement de mobilisation pour empêcher la tenue de la séance de ratification de la politique générale du Premier Ministre nommé, Fritz William Michel au Sénat.

En dépit d’un imposant dispositif sécuritaire de la police, des manifestants de l’opposition s’étaient mobilisés tôt devant et à l’intérieur du Palais Législatif. Des salles du Palais Législatif avaient été badigeonnées de matières fécales avant l’arrivée des législateurs.

Des accrochages ont eu lieu entre les manifestants et des sénateurs. Le président du Sénat, Carl Murat Cantave, affirme avoir été agressé, dans son bureau, par des individus accompagnant son collègue Antonio Chéramy.

De son coté le sénateur Ralph Féthiere, assure avoir tiré en cas de légitime défense sur des individus qui l’agressaient. Un journaliste et un agent de sécurité du Parlement ont été blessés.

Au cour de cette journée les manifestants regroupés devant le Parlement se sont rendus à Lalue, puis à Delmas avant de rejoindre Pétion ville. D’autres groupes de manifestants s’étaient rassemblés devant l’académie de Police et devant l’hôtel Karibe afin d’empêcher la tenue de la séance de ratification.

De nombreux pare-brises de véhicules et de vitres d’entreprises ont été cassés par des jets de pierres des manifestants. Des manifestants ont érigé des barricades dans plusieurs artères de la capitale. Certains d’entre eux ont rançonné des automobilistes et d’autres vandalisé des entreprises.

Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour repousser les assauts des manifestants.

Le sénateur Youri Latortue s’est réjoui du report de la séance de ratification. Pour lui il s’agit d’une victoire pour le peuple puisque M. Michel ne dispose pas de certificat de décharge selon les prescrits de la constitution.

MetropoleHaiti


Ejército mantiene reforzada frontera ante aumento de disturbios en Haití

El Ejército de República Dominicana mantiene reforzados los 391 kilómetros de frontera, con las fuerzas especiales dispuestas la semana pasada para garantizar la seguridad en toda la zona, ante los disturbios registrados en Haití.

Por instrucciones del ministro de Defensa, general Rubén Paulino Sem, se realizan acciones coordinadas con la Armada Dominicana, Fuerza Aérea y CESFRONT y ha empleado el uso de movilidad y tecnología como drones, paso de aeronaves y vehículos todo terreno.

También ha aumentando la supervisión naval para resguardar las costas de Manzanillo y Pedernales; con la Fuerza Aérea, sobrevolando con más frecuencia el espacio aéreo en la zona fronteriza del lado dominicano; y junto al CESFRONT, ha aumentado el número de soldados, para reforzar los puntos fronterizos.

El mayor general Estanislao Gonell Regalado, comandante del Ejército reiteró que la institución mantiene el refuerzo de las tropas de Fuerzas Especiales en la frontera, que sumadas a las labores de las fuerzas regulares, los miembros de la Fuerza de Tarea Interagencial Cerco Fronterizo y la Unidad de Patrulla Fronteriza, resguardan la frontera las 24 horas del día.

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