La Cámara de Diputados analiza si abre juicio político contra el presidente Moise

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La Cámara de los Diputados de Haití inició este miércoles una sesión para decidir si abre un juicio político con miras a la destitución del presidente Jovenel Moise, por sospechas de malversación de fondos.

Para iniciar un juicio político contra el mandatario es necesario que voten a favor dos tercios de la Cámara Baja, por lo menos 80 de los 111 diputados que la componen.

A la sesión, que empezó con varias horas de retraso, asisten 88 congresistas.

Durante la jornada, ciudadanos haitianos han apelado a las redes sociales para reclamar a los diputados votar a favor de la iniciativa, anunciada el 1 de agosto por Gary Bodeau, presidente de la Cámara de Diputados, de mayoría oficialista.

El pasado junio, una veintena de legisladores opositores remitió una carta a Bodeau instándole a iniciar un juicio político contra Moise por supuesta malversación, acusándole del supuesto manejo irregular de fondos del programa Petrocaribe, por el que Venezuela da petróleo a varios países del Caribe en condiciones ventajosas.

En la misiva, el grupo afirmó que los hechos cometidos por el presidente Moise «constituyen un delito de alta traición», acusación por la que se puede promover un proceso de destitución de un mandatario.

El juicio político, inédito en la historia del país, se desarrollaría en el Senado.

En los últimos meses se han producido numerosas protestas para exigir que Moise abandone el poder debido a las sospechas de que pudo beneficiarse del supuesto manejo irregular de los fondos de Petrocaribe.

El pasado 31 de mayo, el Tribunal Superior de Cuentas envió al Parlamento su informe final sobre la investigación que hizo por supuestos actos de corrupción relativos al manejo de las partidas y que involucra a una empresa de Moise en la supuesta malversación.

Según detalles conocidos por la prensa, la investigación desveló que la compañía Agritrans, propiedad del presidente haitiano, recibió millones de dólares para la ejecución de varios proyectos que nunca se llevaron a cabo.

El informe de la Corte Superior de Cuentas califica de «grave» la manera en que varios Gobiernos han gastado más de 2.000 millones de dólares de los fondos de Petrocaribe entre 2008 y 2016, la mitad de los recursos generados por el programa durante ese período.

Listín Diario


Mise en continuation, à la chambre des députés, de la séance de mise en accusation du président Jovenel Moïse

La séance de mise en accusation du président Jovenel Moïse, pour crime de haute trahison, a été mise en continuation, vers 9:00 pm locales (1:00 am le jeudi 8 août 2019), ce mercredi 7 août 2019, à la chambre des députés, a observé l’agence en ligne AlterPresse.

Cette décision a été prise par le président de la chambre des députés, Gary Bodeau, après une demande de documents, devant soutenir la mise en accusation, faite par les députés accusateurs.

La disponibilité de documents, à l’appui de la mise en accusation de Jovenel Moïse, aurait été sollicitée, depuis environ un mois, avant la date du 7 août 2019, dans une correspondance adressée à Gary Bodeau, insistent les députés accusateurs.

Lors de cette séance, autour de la demande de mise en accusation, des perturbations ont été provoquées par des députés du groupe minoritaire.

Les parlementaires ont passé des heures à discuter autour d’une demande de communication de pièces, accusant le président Jovenel Moise.

Après la séance, les députés ont eu du mal à quitter le bâtiment, suite à une situation de tensions qui y régnait.

Des tirs sporadiques d’armes, aux abords du parlement, ont été signalés par Gary Bodeau, qui a appelé à une intervention des agents de la Police nationale d’Haiti pour évacuer les députés.

Au départ, les débats houleux ont également tourné autour d’une proposition, des députés accusateurs, de recevoir des personnalités publiques en fonction et d’anciens hauts fonctionnaires de l’État, à cette séance de mise en accusation du président de la république.

Ils ont demandé, au président du bureau, d’insérer, dans l’ordre du jour, ce point jugé « important ».

Plusieurs députés du groupe majoritaire ont rejeté cette proposition, qu’ils estiment contraire à certains principes de la Constitution.

88 députés ont répondu à l’appel, lors de cette séance dite « solennelle et spéciale », qui a débuté vers 3:00 pm locales (19:00 gmt), après plusieurs heures de retard.

Peu avant le début de la séance, des dizaines de manifestantes et de manifestants se sont rassemblés, ce mercredi 7 août 2019, devant le parlement, pour exiger, lors de cette séance, la mise en accusation du président Jovenel Moïse.

Ce dossier de mise en accusation, réclamée par plusieurs secteurs de la vie nationale, est en souffrance, depuis plus de 6 mois, à la chambre des députés.

Cette mise en accusation, souhaitée, en février 2019, par 14 députés, avait refait surface, après la publication, le vendredi 31 mai 2019, du deuxième rapport de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca), qui épingle Jovenel Moïse dans l’utilisation de « stratagèmes de détournements de fonds », à travers sa firme dénommée « Agritrans », pour la réalisation de travaux publics dans le Nord d’Haïti.

Alterpresse

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